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Les Malavoglia

Publié le 30/03/2013

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Les Malavoglia ( 1881) est le premier volume du cycle Les Vaincus, qui devait en comprendre quatre autres. Verga a écrit le second volume, Maître Don Gesualdo, mais n'a pas achevé le troisième, La Duchesse de Leyra. Giovanni Verga (1840- 1922) est né et mort à Catane, en Sicile. Son île natale sera toujours très présente dans sa vie et dans son oeuvre. Il a utilisé dans certains de ses livres, Les Mala voglia par exemple, des mots et des tournures de phrase typiquement siciliens.

« r---------- EXTRAITS « ••.

patron 'Ntoni se décida à parler avec Mena de ce que l'on devait faire.

» Une famille sicilienne Autrefois, les Malavoglia étaient aussi nom­ breux que les cailloux de la vieille route de Trezza ; il y en avait jusqu'à Ognina et jusqu'à Aci-Castello: tous braves gens de mer, malgré leur nom inquiétant , remplis de bonne volonté.

Dans les registres de la paroisse, ils étaient inscrits sous le nom de Toscano : cela ne voulait rien dire, car depuis le plus vieux temps, à Ognina , à Tre zz a, à Aci­ Castello, on les avait tou­ jours appelés Malavoglia , de père en fils, et ils avaient toujours eu des barques sur l'eau et des tuiles au soleil.

Mais à Tre zza, il ne restait plus que les Malavoglia du patron 'Ntoni, ceux de la maison du néflier et de la Providence -la barque amarrée sur la grève, à côté de la Concetta de l'oncle Cola et du bateau de maître Fortunato Cipolla.

Le départ de Lucas Ce fut un triste Noël, pour les Malavoglia.

Justement à ce moment-là, Lucas tira à la conscription un mauvais numéro de pauvre diable ; et il partit sans trop se plaindre, parce qu'on devenait dur à la peine, dans sa famille.

Cette fois 'Ntoni, en accompagnant son frère le béret sur l'orei ll e, comme si c'était lui qui partait, répétait que ce n 'était rien, qu'il ne s'en portait pas plus mal, lui, pour avoir été soldat.

Il pleuvait, la route était un vrai bourbier.

- Je ne veux pas que vous m'accompagnie z, dit Lucas à sa mère ; la gare est trop loin.

( ...

) Ainsi la Longa le vit s'en aller sous son parapluie , avec les amis qui lui faisaient cortège, en enjambant les flaques d'eau: c'était un si brave garçon, qu'il retroussa son pantalon sur le seuil, quoiqu'il ne dût plus le porter, puisqu'on allait l'habiller en soldat.

Épidém ie de choléra en Sicile Le cho léra était à Catane: de sorte que ceux qui pouvaient, venaient se réfugier dans les campagnes et les villages voisins.

A Tre zza et à Ognina , on crut que c'é tait la fortune qui arrivait avec ces étrangers.

Mais au contraire, quand on parlait de vendre une dou zaine de morues, les marchands faisaient la grimace, et Piedipapera disait au patron 'Ntoni et aux autres pêcheurs qu'à cause du cho léra les gens avaient peur de se gâter l'estomac avec des morues , et préféraient manger de la viande et du pain ; qu 'il fallait donc fermer les yeux et se contenter de peu.

Les Malavoglia n'avaient pas co mpté là-dessus ! Aus si, pour que les affaires ne mar­ chent pas à reculons comme les écrevisses, la Longa se mit à porter des œufs et du pain tendre dans les maisons des étrangers, pendant que les hommes étaient en mer, et parvint ainsi à gagner quelques sous.

Mais il fallait prendre garde aux mauvaises rencontres, ne pas accepter même une prise de tabac des gens qu'on ne connaissait pas, marcher au milieu des rues, l oin des murs peut-être infectés, éviter de s'asseoir sur les bancs de pierre.

Traduit par Édouard Rod « ...

il emmena Nunziata à l'écart sous l'amandier , au moment où il n'y ava it personne , avec l'air de vouloir lui dire quelque chose de grave.» NOTES DE L'ÉDITEUR fondamentale, Pére z-Galdos, Verga, Ramu z, l' Age. »

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