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Macbeth [William Shakespeare] - Fiche de lecture.

Publié le 06/05/2013

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Macbeth [William Shakespeare] - Fiche de lecture. 1 PRÉSENTATION Macbeth [William Shakespeare], tragédie en cinq actes en vers et en prose de William Shakespeare. Après Hamlet (1601),Othello (1604), le Roi Lear (1605), c'est un Shakespeare âgé de quarante ans, dramaturge au renom prestigieux, qui donne en 1606, devant une cour assemblée à l'occasion des fêtes organisées pour le roi Christian de Danemark, sa dernière tragédie. La pièce est jouée au Globe Theatre cinq ans plus tard. L'auteur en a puisé l'argument dans la Chronique de Holinshed. 2 ACTE I : LA PRÉDICTION Trois sorcières font irruption, qui guettent le passage de Macbeth et Banquo, deux généraux du roi d'Écosse (Duncan) de retour d'une campagne triomphale. Les trois créatures prédisent à Macbeth qu'il portera le titre de « Than de Cawdor « (titre nobiliaire correspondant à peu de chose près à celui de « Baron de Cawdor «), et qu'il sera plus tard, roi d'Écosse. Elles ajoutent que Banquo n'est pas destiné à la couronne mais qu'il engendrera des rois. Or, peu après, Macbeth apprend de deux messagers de Duncan qu'il est promu Than de Cawdor, conformément à la prédiction. Déjà dévoré par l'ambition et l'avidité du pouvoir, le général se sent peu à peu gagné par des pulsions meurtrières. Désireux de voir se r&eacu...
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« Lointaine héritière d’une Agrippine, figure antique du Mal au féminin, Lady Macbeth incarne cette féminité glaciale, effrayante et fascinante à la fois.

Auxiliaire impavide de son époux dans l’accomplissement méthodique du crime, elle n’a pour mobile que l’ambition.

En dépit de son insensibilité flegmatique, de sa froideur calculatrice, elle ne parviendra pas à contrôler la « nature » trop instable de Macbeth.

S’il est vrai que dans Hamlet la folie de la douce et pure Ophélie peut être lue comme le signe d’une rédemption, alors la démence de l’épouse corrompue de Macbeth est sans doute le signe même de sa malédiction. 10 POSTÉRITÉ DE MACBETH Le climat fantastique de cette tragédie « pleine de fracas et de furie » a stimulé l’imaginaire romantique de grands artistes.

L’œuvre de Shakespeare a inspiré au peintre Théodore Chassériau deux tableaux, Rencontre de Macbeth et Banquo avec les sorcières et le Spectre de Banquo (musée de Reims).

On retrouve la même atmosphère frénétique dans les dessins de Johann Heinrich Füssli (1741-1825).

Régulièrement montée par les metteurs en scène contemporains, Macbeth a également séduit deux très grands cinéastes : Orson Welles (1947) et Roman Polanski (1971). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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