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MIGUEL MANARA O.V. de L. Milosz (résumé)

Publié le 11/11/2018

Extrait du document

MIGUEL MANARA

O.V. de L. Milosz. Mystère en six tableaux, 1913.

 

La scène se passe à Séville. Confronté à l’angoisse d’une vie débauchée, Don Miguel Manara trouve la voie du salut grâce à une pure jeune fille: Girolame Carillo de Mendoza. Un amour mystique naît entre les deux personnages; mais Girolame meurt rapidement. Don Miguel, abattu, est tenté par les trois Esprits de la terre ; il est sauvé par l'Esprit du ciel qui vient lui rappeler la vertu d’espérance. Don Miguel demande alors à être reçu au couvent de la Caridad de Séville. L’abbé écoute sa confession et réfrène l’ardeur du converti: la pénitence, lui dit-il, n’est pas douleur mais amour. Les années passent. Deux prêtres commentent, devant l’église de la Caridad, le sermon de Don Miguel.

« amour mystique naît entre les deux personnages; mais Girolame meurt rapidement.

Don Miguel.

abattu, est tenté par les trois Esprits de la terre; il est sauvé par l'Esprit du ciel qui vient lui rappeler la vertu d'espérance.

Don Miguel demande alors à être reçu au couvent de la Caridad de Séville.

L'abbé écoute sa confession et réfrène l'ardeur du converti: la pénitence, lui dit-il, n'est pas douleur mais amour.

Les années passent.

Deux prêtres com­ mentent, devant l'église de la Caridad, le sermon de Don Miguel.

Celui-ci sur­ vient et guérit Johannès.

un paraly­ tique.

Tenté, au matin de sa mort, par un Esprit de la terre, il lui oppose les Écritures, tandis que l'Esprit du ciel l'appelle vers les hauteurs.

• Le •mystère • de Milosz !1877-19391 se rattache au mythe de Don Juan, mais ici le héros est repenti.

Personnage ayant réellement existé, Don Miguel Mane.ra.

abandonnait en 1662 une vie de plaisirs pour entrer au couvent de la Caridad.

Il faut rapprocher cette œuvre de l'expé­ rience de Milosz.

partagé entre une vie relâchée et un mysticisme qui en triom­ p h era en 1914.

• Sur le plan dramaturgique, la pièce se développe dans un registre qui évoque le théâtre symboliste, où l'action passe au second plan.

Il ne s'agit jamais, pour Milosz.

de dramatiser une conversion, mais plutôt, et surtout, de transcrire le dévoilement de la parole divine, fût-ce en passant par des naïvetés qui font le charme poétique de son écriture.

ÉDI110H, Milosz.

Miguel Mailara.

dans ŒuVI'l!S cmplèun.

Ill, André Silvalre.

1962.

ÉT�J�>U , Michel Décaudin: •Un théâtre sans théâtralité·.

dans Lire Milo8z aujourd'hui.

coUoque international dirigé par Jean BeUemin-Noêl, André Silvalre, 1977.

Jean Rouss elet.

O.

V.

de L.

MUou, �ghers.

1972.. »

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