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NOUVELLES de Kleist - résumé, analyse

Publié le 07/09/2015

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kleist

 

 

 

Sous ce titre, l’écrivain allemand Heinrich von Kleist (1777-1811) publia, en 1810 et 1811, les premier et second volumes de ses nouvelles, déjà parues intégralement ou partiellement dans des revues littéraires. Le premier recueil renferme sa nouvelle la plus longue et la plus importante : Y Histoire de Michel Kohlhaas, « La marquise d’O. », également célèbre, et « Le tremblement de terre au Chili » ; le deuxième volume contient des récits plus brefs : « Les fiancés de Saint-Domingue », « La mendiante de Locarno », « L’enfant trouvé », « Sainte Cécile ou la puissance de la musique », « Le duel ». Chez Kleist, l’art de la nouvelle ne relève, ni de la tradition classique des conteurs de Wieland à Gœthe, ni du pathos rhétorique des narrations de Schiller, ni de la fantaisiste et quasi-délirante production romantique contemporaine, de Tieck à Brentano ; il a plutôt sa source dans cette forme de « nouvelle » ou « conte » qui se perfectionna en Italie avec Boccace, en Espagne avec Cervantès, en France avec Rabelais. Le thème en est toujours un événement extraordinaire, parfois grotesque ou comique, souvent terrible ; il est traité avec une objectivité logique, sans intentions moralisantes ou psychologiques, mais toujours de façon épique. Du point de vue philosophique, on peut dégager de l’œuvre de conteur de Kleist, une vision pessimiste du mal, dénuée de la foi de Schiller en une justice supra terrestre ; le seul élément positif est constitué par la confiance qu’il accorde à l’individualité morale et intérieure de ses personnages, qui se transforment au cours de la nouvelle comme dans la vie. « La marquise d’O. »,

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