NUAGES D’ÉTÉ de Boutens - résumé, analyse

Recueil de vers du poète néerlandais P. C. Boutens (1870-1943), publié en 1922. Ces poèmes montrent l’évolution de l’auteur : féru de platonisme, il renonce à la poésie « impressionniste » de ses prédécesseurs (Gorter, Kloos, Verwey) pour donner dans la contemplation, si ce n’est à noter que ce faisant il emprunte parfois ses symboles au vocabulaire catholique. Nuages d’été comprend de longs poèmes d’inspiration religieuse ou philosophiques : « Pietà », « l’Enfant de Noël », « Soir de Pâques », etc. et « La Vengeance » (conte chinois) mais rien ne dépasse la perfection de ses petits poèmes : « Roses », « Petite chanson », « Le vent nocturne », « Roses tardives » : « Sur leur tige fragile - Telles des cierges dressés - Les roses tardives flambent - Mourantes dans la lumière blanche - Elles tremblent de s’éveiller - Pour ce seul jour craintif » ; ou encore « La Nuit » : « Ayant recueilli toute la lumière - La nuit retient son souffle ».