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OCCIDENTALES Joaquim Machado de Assis - résumé, analyse

Publié le 08/09/2015

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Dernier recueil de vers de l’écrivain brésilien Joaquim Machado de Assis (1839-1908), publié en 1901 en même temps que les Américaines [Americanas], déjà parues en 1875 mais revues et augmentées. Ce recueil, qui est de tous le plus important au point de vue artistique, a un titre peu approprié. Par certains dè ses aspects, il fait penser à Sagesse de Verlaine, mais sans que paraisse le moindre sentiment de désolation : à peine quelques timides sanglots parmi les sourires. Si la prose de Machado est d’une grande clarté, ses vers ne le sont pas moins. Dans Américaines, il célébrait par ses odes les principaux poètes brésiliens qui l’avaient précédé : Alencar, Anchieta, Gonçalves - le célèbre auteur des Premiers chants et l’inégalable portugais Camoëns, mais tout ceci n’allait pas sans l’étalage d’une certaine emphase. Dans ce dernier recueil, au contraire, il nous offre de vrais chefs-d’œuvre comme : « Une créature » [Uma creatura], « Cercle vicieux » [Circulo vicioso], « Monde intérieur » [Mundo interior]. Langue d’une grande richesse, style très pur, perfection de la métrique, tels en sont les caractères essentiels. Machado est un moderne et un sceptique ; son scepticisme raffiné et subtil ressemble beaucoup à celui d’Anatole France qui, à la mort du poète brésilien, prononça son éloge en Sorbonne, 

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