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ODES de Ronsard - résumé, analyse

Publié le 08/09/2015

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ODES de Ronsard. Les quatre premiers

 

livres des Odes de Pierre de Ronsard, « gentilhomme vendômois » (1524-1585), parurent en 1550, ainsi que son Bocage ils furent bientôt suivis de quatre autres odes, dans le Tombeau de Marguerite de Valois, royne de Navarre (1551), et du Cinquiesme livre des Odes (1552), qui ne fait qu’un avec les Amours. De 1554 à 1556, le poète doubla presque le nombre des odes, et il en a disséminé dans tous ses recueils de sonnets, d’élégies, de satires ou de méditations. La première, écrite au collège de Coqueret, nous informe « Des beautez qu’il voudroit en s’amie... » et annonce déjà le poète des Amours, mais les Odes de Ronsard ont une ambition plus haute : celle de renouveler la poésie française dans le docte enthousiasme de la Pléiade. Regorgeant de mythes, d’allusions savantes, de métaphores gréco-latines, les grandes odes de Ronsard réagissent, en effet, avec une vigueur parfois présomptueuse, contre les épîtres, épigrammes et rondeaux où se cantonnaient volontiers les poètes de son temps. Lui-même il se proclamait « le premier auteur lirique françois », l’introducteur de l’ode dans le royaume, et Joachim du Bellay le loue d’avoir fait « en France rechanter Horace et Pindare ». « Je veux lire en trois jours l’Iliade d’Homère », écrivait, dans sa fièvre, le Vendômois : c’est le « feu de tête » dont a parlé Sainte-Beuve, et qui donna naissance aux premières odes, encore si « hérissées » et si « rudes ». 

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