Devoir de Philosophie

Paul et Virginie de Jacques Henri Bernardin de Saint-Pierre (analyse détaillée)

Publié le 21/10/2018

Extrait du document

bernardin

Paul et Virginie

Jacques Henri Bernardin de Saint-Pierre (1737-1814)

Court roman paru dans le 4e volume des Études de la nature.

 

LIEU DE L’ACTION

 

L’île de France, (actuellement île Maurice), dans l'océan Indien.

 

ÉPOQUE DE L’ACTION

 

Contemporaine de l’auteur.

 

PERSONNAGES PRINCIPAUX

 

Paul, enfant naturel ; Marguerite, sa mère, paysanne bretonne ; Virginie ; Mme de La Tour, sa mère, veuve d’un aristrocrate ; Marie et Domingue, les serviteurs ; le gouverneur de l’île ; le Vieillard, narrateur, ami du groupe.

 

RÉSUMÉ DE L’ACTION

 

L’auteur rapporte les confidences que lui a faites le vieillard.

 

En 1726, Mme de La Tour, ayant perdu son mari venu tenter fortune à l'île de France, met au monde Virginie. Elle se lie d'amitié avec Marguerite, qui vient d’accoucher de Paul, et fonde avec elle et leurs serviteurs une petite communauté. Élevés ensemble, à l’écart du monde, les deux enfants nourrissent l'un pour l'autre un fort attachement et vivent sous les tropiques des années de bonheur et de liberté, s’éduquant au contact de la nature. Mais Virginie sent s’éveiller en elle un amour plus trouble pour Paul et sa mère, cédant aux préjugés, l’envoie à Paris où l’attend une vieille tante qui veut lui léguer son héritage et lui donner une éducation. Pendant deux ans, Paul attend désespérément le retour de sa bien-aimée. Quand enfin Virginie revient, le navire qui la ramène se brise sur les récifs de l’île et la jeune fille est engloutie par les flots. Inconsolables, Paul puis Marguerite et Mme de La Tour la suivent dans la mort.

 

Passages-clés : le mal inconnu de Virginie, le naufrage.

bernardin

« THÈMES DOMINANT S • L'exotisme : anti thèse de l'Eu ro pe du XVIIIe siècle, l'île de F rance e st un pa radis où la na tu re tro picale ass ure un d épaysemen t radica l.

Contrairement à la t rad ition , l'exot isme n'a pas ici un e fonc tion c riti que m ais roma nesque : sur le plan narrat i f, il donne au roman un aspec t docu­ mentaire qui souligne la vérité du réci t.

Su r le plan de l'éc ri tur e , il no urri t des descri ptions lu x u riante s à travers lesquelles se ren ouvelle le thèine tra­ ditionne l de la nature.

• Le b onh eur cons iste à f uir la civi lisa tion, à revenir à l'état d e natu re et à vivre selon les lo is de la ver tu (chaque jour était pour ces familles un jour de bonheur et de paix .

Ni l'envie ni l'ambition ne les tourmentaient) .

Sur Je plan i déo logiqu e, cette vision du bonhe ur cré e u ne utopie sur laquelle le dénouement tragique du roman je tte le d ou te.

S u r le pl an litté raire , l'au­ t eu r, e n sub stit ua nt a u bo nh eur naturel le bonhe ur éternel, transforme la pasto ra le en u n roma n chré tien.

• L'am our : inscri t d ans l'enfance , il est prédestiné (déjà leurs mères parla ient de leur mariage sur leur berceau).

Version a u torisée de l'in ceste entre f r ère et soeur, il débouche sur la mort, renouant ainsi avec la tradi tion de la pas­ sion fatale.

STYLE • Le p ittoresque - la d es cription col orée : Près de là croissaient les lisières de pervenches, dont les fleurs sont presque semblables à celles de la giroflée rouge, et des piments, dont les gousse s couleur de sang som plus éclatantes que le corail .

-le détail : Souvent, elle y ve11ait laver le fln ge de la fami lle à l'ombre de deux coco­ tiers.

-la compa raison: L'ambre ne répand pas un parfum aussi doux que les objets tou ­ chés par l'objet que l'on aime.

• Le path étique -la phrase expressive: .Mon fils, lui dis-je, vouiez -vous péri r ? - Que j'aille à son secours, s'écria -t-il ou que je meure ! - l'image : et Virginie , voyant la mort inévitable, posa une main sur ses habits, ~~~~~~"~~~~~~~~~~ son vol vers les cieux .

-le commenta ir e d u na rrateur : On vit alors un objet digne d'une éternelle pitié • Le style did actiq ue - le vocati f: Vous autres Européens, dom l'esprit se remplit dès l'enfance de tant de préjugés contraires au bonheur, vous ne pouvez concevoir que la nature puisse don ­ ner tant de lumières et de plaisirs .

- l'inte rrogation oratoire : Après tout qu'avaient besoin ces jeunes gens d'être riches et savants à notre man ière ? -la max im e : Tout périt sur cette terre; il n'y a que le ciel qui ne chattge point.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles