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Pedro CALDERON DE LA BARCA : Le Médecin de son honneur

Publié le 05/10/2012

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Les comedias, genre auquel appartient Le Médecin de son honneur, étaient des comédies de cape et d'épée, ou d'intrigue ou encore de caractère, parfois poussées jusqu'à la caricature. Elles faisaient alterner les épisodes comiques et tragiques et se déroulaient toujours sur trois jours. Quant aux autos sacramentales (c'est-à-dire "actes du Saint-Sacrement") , genre auquel Calderon s'est également consacré, il s'agissait de drames allégoriques édifiants ; centrés sur le mystère de l'Eucharistie, ils étaient joués en plein air lors de la Fête-Dieu, sur des tréteaux ambulants que l'on dressait dans les rues.

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« Calderon de la Barca ( 1 600-1681) est l'au­ teur d'une œuvre co nsid érable quelque 120 come­ dias et 80 autos sacra­ m ent ales.

Les plus cé­ lèbres sont Le Méde­ c in de son honn eu r ( 1635) e t La V ie est u n songe (1635), ainsi que L'Alca de de Za la m ena ( 1636) , La Dévo tion à la Cro ix (1633), Le g ra n d Théâtr e du m ond e ( 1645) et Le Festin de Ba lthazar ( 1634).

Le livre Pour l'honneur L a pièce, une co méd ie hé ro ïqu e, co mm ence comm e un vau­ dev ille e t se te rm ine da ns le sa n g.

L'hi stoire se passe en Es ­ pag ne, à une é poq ue où l'h onne ur éta it un se ntim en t tr ès fort, do min ant la conduite des hom mes, le ur s ac tions et le ur s pas­ s io ns, à l'image du des tin chez les Grecs.

Le se ntim en t d e l'h o n­ n e ur éta it con si déré comm e la plu s n ob le express io n d e la d ig nité hum a ine.

On co mpre nd dès lors que s i la jalo usie s'e n m êle, c'es t un vér itable dra m e q ui éc late , c rue l e t sa ng la nt.

Le mari , la femme , l'amant D o n G uti erre et so n épo use Me nc ia coule nt des jo ur s heu­ r e ux, jusqu 'au jour où D on H enri de Tras ta m are, frè re du r o i D on Ped ro le Cru e l, fa it so n ap pariti on.

Cet homm e ava it été l e so upir ant de M enc ia, puis sépa ré d'e lle pa r la g ue rr e.

Ils se r e­ voie n t, le ur am our re naît et, ave ug lés par l eur am our , ils risqu ent d 'ê tre supri s par l e m a ri.

D an s la pr éc ipi tatio n d e sa fuit e, Don H enri perd un p o igna rd, que le mar i tr ouve sur le so l.

Il de mand e d es exp lications à so n épo use, qui te nt e de l'éga re r en lui raco n­ t a nt une histo ir e de b riga nd s.

Apr ès avoi r tr ouvé la p re u ve que l e po ig na rd app artie nt à D on H enri , D on G utierr e, to uch é dan s so n h onne u r, déc ide d'ag ir, de "se so ig ner lui -m êm e" po ur "g ué ­ rir so n honne ur " (d'où le tit re).

Il va agir avec san g-f roid e t r ai­ so n, sa ns se presse r.

L'arbitr age du ro i n'aya nt pas déc idé l'am ant à s'effacer, Don G utierre passe aux actes, metta nt sur pie d le sa­ c rif ice qui doit le g ué rir avec la pr éc is io n d' un ritu e l.

Il congé die ses do m es tiqu es, il enfe rme sa femm e et ordo nne à un chirur­ g ie n d e la tue r p ar un e sa ig née.

Fro id e t m aître de lui , il ré uss it à faire c ro ire à un acc ide nt et tro mpe to ut le m o nde par so n ch ar­ g rin .

Seul le ro i n 'est pas dupe, et c'est lui qui va provo quer l e dé no ue m ent : il oblige Don Gu tierre à é p o use r un e je un e fill e qu e ce lui -ci av a it co nnu ava nt d'é po use r M enc ia.

Don Guti err e se plie à la vo lo nt é du ro i, m ais aver tit sa futur e épo use : la m ain qu 'il lui p ro m et es t "te intée d e sa ng" et "ve na nt d 'ê tre le m éde­ c in d e qui vous savez, je s uis lo in d'avo ir oubli é m a sc ie n ce !". »

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