PERCE-OREILLES DU LUXEMBOURG (Le) de André Bâillon (résumé complet)

PERCE-OREILLES DU LUXEMBOURG (Le). Roman de l'écrivain belge André Bâillon (1875-1932). publié à Paris en 1928. De la même veine qu'Un homme si simple (1925), que Chalet I (1926) et que Délire (1931). il évoque les jours malheureux que l’auteur dut passer à la Salpètrière et autres lieux où l’on traite les aliénés. Ce domaine de la folie. Bâillon le considère strictement de l'intérieur : c’est le point de vue du malade et non du médecin.

En dépit d’un semblant d’objectivité, cet ouvrage est une autobiographie. Son accent ne saurait tromper : il est visible que l’auteur ne l'écrivit que pour conjurer une fois de plus ses propres fantômes. D’emblée, le héros se montre atteint de schizophrénie : psychose qu’on peut définir par une rupture de contact avec le réel (on sait que « des troubles divers qu’elle nous montre, le plus important consiste dans un relâchement des associations d'idées aboutissant à un état de dissociation psychique).