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PLATON : oeuvres résumées et analysées

Publié le 31/08/2014

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platon

À ces quatre structures de cités injustes et de Constitutions ou régimes per­vertis, correspondent quatre types d'individus injustes, le « timocrate «, dominé

par le goût de l'honneur, I'« oligarque «, suspendu à l'argent,             homme démocratique «, gouverné par le simple désir, et, enfin, te « tyran «, cet homme de violence et de désirs bestiaux, livré à des passions sans frein, voire à la luxure.

Le moment est enfin venu de comparer le bonheur du philosophe et du tyran. Seul s'avère heureux le premier : le plaisir du sage est le seul vrai, du moins selon le dire de Socrate et de Platon. Nous pouvons répondre à la thèse de Glaucon énoncée au début du livre II: l'injustice, disait Glaucon, est avantageuse à qui la pratique sous le voile de la justice. Faux, montre Socrate, car, en réalité, la justice est plus précieuse que l'injustice. La divine autorité de la raison est finalement salutaire. L'injustice se borne à pervertir l'âme et ne présente nul avantage.

D)   Livre X : conclusion générale (Condamnation de la poésie et récom­pense de la justice)

A)     LA CONDAMNATION DE LA POÉSIE

La condamnation de la poésie apparaît, dès lors, naturelle. L'éducation doit

 

tourner de l'âme vers l'Idée du Bien. Or la poésie et les arts plastiques se défi‑ nissent essentiellement par l'imitation de la réalité sensible et non par la visée des Essences. Aussi Platon bannit-il de la cité parfaite la poésie et les arts pure­ment imitatifs qui, comme formes illusoires, contribuent à pervertir l'âme. La poé­sie imitative est une force de perversion. Poésie et peinture ne sauraient résister aux arguments de l'accusation, puisque magie et charlatanisme les caractérisent.

Gorgias

ou

 

Sur la rhétorique

Ménon ou Sur la vertu

Phédon ou Sur l'âme

Le Banquet ou Sur l'Amour

La République ou De la justice

 

platon

« 2} Période de transition (390-385} Gorgias Ménon Apologie de Socrate Criton Cratyle 3} Période de maturité (385-370} Phédon Le Banquet La République Phèdre 4} Période de vieillesse (370-348} Théétète Parménide Sophiste Politique Ti mée Critias Philèbe Lois ~ CONCEPTS ET TERMES ESSENTIELS Bien: le divin, principe suprême, supérieur et à l'existence et à l'essence.

Dialectique: mouvement par lequel l'âme s'élève, progressivement, par degrés, des apparences sensibles aux Idées, pour atteindre, enfin, l'idée du Bien.

Dialogue: méthode philosophique où L'on opère par La voie du débat et de La discussion, Socrate apparaissant alors comme celui qui fait découvrir à l'interlo­ cuteur sa vérité à travers le cheminement commun .

Essence: réalité demeurant identique à elle-même et ignorant tout devenir; être véritable qui est Idée.

Idée: forme intelligible, modèle de toutes choses, réalité non perçue et néan­ moins plus réelle que les êtres sensibles .

L:Idée fonde le phénomène et lui donne sens.

Justice: représente, dans l'âme humaine, l'ordre maintenant à sa place et à sa fonction chacune de nos forces intérieures.

Dans l'État, la justice désigne le fait que chaque classe accomplit sa tâche et exécute sa fonction propre.

Maieutique: chez Socrate, art d'accoucher les esprits, comme sa mère, qui était sage-femme, accouchait les corps.

Opinion: en grec, doxa.

Connaissance inférieure, portant sur les objets du monde sensible.

Mixte entre la connaissance vraie et l'ignorance.

Opinion droite: connaissance vraie, mais non justifiée.

Participation : rapport des réalités sensibles aux Idées, qui communiquent leur vérité au monde de l'expérience.

Réminiscence: souvenir et retour à l'esprit des Idées contemplées autrefois par l'âme, avant son séjour sur cette terre, et ce durant une vie antérieure.

11. »

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