PLUS DOUX QUE LE VENIN de Fëdor Sologoub (résumé)
Publié le 15/09/2015
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PLUS DOUX QUE LE VENIN
Ce court roman de Fëdor Sologoub (Fédor Kuzmic Teternikov, 1863-1927), publié à Moscou en 1911, exalte la puissance libératrice de la mort et révèle le pessimisme effréné de cet écrivain. La nostalgie de la mort, un détachement progressif de ce qui nous rattache à la terre : tel est le thème d’inspiration qu’il préfère et, dans son œuvre, ce sont souvent les enfants qui en sont atteints, des enfants anormaux, maladifs et impatients de faire cette constatation que les adultes ne découvrent qu’après tant de luttes et de déboires : la vie est un songe, une duperie, et il n’y a de vérité que dans la mort. Le petit Kôlia est un garçon blond et docile qui vit tranquillement avec sa mère ; mais celle-ci, trop absorbée par les soucis matériels néglige l’âme de son enfant. Kôlia suit alors le mauvais exemple d’un jeune voisin, Vània, nature charmante mais dangereuse, que ronge un scepticisme précoce. Yània sape peu à peu toutes les certitudes dont vivait l’innocent, l'inexpérimenté Kôlia,
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