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POÈME DU RHONE (Le) de Frédéric Mistral (résumé)

Publié le 15/09/2015

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mistral

 

 

Poème provençal en douze chants de Frédéric Mistral (1830-1914) ; publié en 1897, c’est son dernier chef-d’œuvre. Après Mireille, grave et simple épopée, après Calendal, plein de merveilleux et de pittoresque, le poète chante le Rhône, fleuve-Dieu de la Provence, véritable héros du poème ; tumultueux et inconstant, il personnifie les vieux souvenirs et les vivantes activités du pays. Les bateliers du Rhône sont groupés en corporations, selon de très anciennes traditions. La plus fameuse (nous sommes dans la première moitié du xix* siècle) était celle de Condrieu, qui avait coutume d’élire chaque année un « Roi du Rhône » Le roi de cette année-là est le vieux et sage Apian, qui doit accomplir le traditionnel voyage à la foire de Béaucaire. Il descend le fleuve sur sa fine embarcation, le « Caburle », lequel mène tout le convoi, et se trouve avoir à son bord un personnage qui n’est rien de moins que le prince Guillaume d’Orange (Guilhem), lequel fuit Paris et ses plaisirs pour aller se retremper dans le pays qui fut jadis le berceau de sa famille. Le Prince rêve d’un amour de légende, «fleur vivante des antiques Naïades », et croit pouvoir le vivre quand monte à bord la belle Anglore, chercheuse de paillettes d’or dans le sable du fleuve, et qui se rend, elle aussi, à la foire. Elle-même donne toutes ses pensées à un certain dragon qu’on dit habiter au fond des eaux. Les deux jeunes gens, qui poursuivent un même rêve, s’éprennent l’un de l’autre. Mais, remontant péniblement le fleuve en revenant de Beaucaire, le convoi est coupé par le premier bateau à vapeur qui, fort de son droit, refuse de céder le pas. Le « Caburle », jeté par le courant sur la pile d’un pont, fait naufrage ; les bateliers arrivent à se sauver, mais le prince et la jeune fille sont engloutis par les eaux. La mort du

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