POÉSIES de Coppée (résumé)

POÉSIES de Coppée. Poète des humbles, François Coppée (1842-1908), comme l’a observé Jules Tellier, a touché à des choses triviales sans devenir jamais trivial lui-même. Parisien de Paris, sa muse familière, que les symbolistes traitaient de bourgeoise, exalte, sans s’interdire l’humour, les petites gens et les malchanceux des faubourgs ou de la province. Le reliquaire (1866), dédié à Leconte de Lisle, renferme déjà, avec le regret d’avoir flétri «les saintes blancheurs de son âme, les silhouettes, croquées avec une tendre pitié, d’un conscrit, d’un ivrogne, d'une vieille fille. Des aïeules, une orpheline, voire « un bon vieux repris de justice» («Poèmes divers») ne sont pas non plus indignes de sa compassion. Deux ans plus tard, paraissent les Intimités (1868) : il s’en vend soixante-dix exemplaires, mais bientôt le Passant sera joué à l’Odéon (1869). Désormais célèbre, Francois Coppée donne les Poèmes modernes, qui comprennent des récits en vers comme «L’Angelus», ...