POÉSIES de Jôzsef (résumé)

POÉSIES de Jôzsef. Le «poète prolétarien», ainsi fut surnommé par ses contemporains le poète hongrois Attila Jôzsef (1905-1937), qui dut lutter toute sa vie, non seulement contre la misère, mais aussi contre l’hostilité et l’incompréhension générales. Sa vie est intimement liée à son œuvre. Son père abandonna très tôt sa famille pour émigrer, laissant sa femme, pauvre blanchisseuse, élever avec de grandes difficultés ses trois enfants. Mais le jeune Jôzsef se révolte vite contre sa condition : à 17 ans, il publie son premier recueil Le mendiant de la beauté. chaleureusement soutenu par le poète Gyula Juhasz. Les recueils dès lors vont se succéder : Ce n'est pas moi qui crie, Je n'ai ni père ni mère, Travaille au lieu de te lamenter, révélant un des poètes les plus originaux de la Hongrie moderne. Toutefois, Jozsef ne heurtait pas seulement ses compatriotes par sa profession de foi socialiste, mais aussi par ses liens avec le surréalisme dont il fut le représentant majeur dans son pays. Ardeur révolutionnaire et violence de l’image se conjuguent dans ses poèmes, pour proclamer la fin d’une société et l’avènement...