Pourquoi j'ai mangé mon père ROY LEWIS

« rêve ou un monde possible après la mort.

Le commerce, les connaissances doivent-elles être gratuites au payantes? La nature et la culture, avec l'exemple de l'oncle réactionnaire s'opposant à toute transgression de l'évolutionnaturelle. Ce livre sur le pléistocène est adressé aux homo sapiens, ce qui signifie « homme moderne » ou « homme savant »ou plus communément « humains ».

Le but de l'auteur n'est évidemment pas de décrire le mode de vie réel deshommes préhistoriques mais de critiquer la société actuelle à travers cette famille à peine évoluée. Les mots clefs pour trouver ce livre lors d'une recherche documentaire sont, totem, père, enfant, génération,progrès, pléistocène... La synthèse de l'oeuvre. 1. L'ouvrage raconte la vie d'une famille d'hommes préhistoriques du Pléistocène qui débuta il y a environ 1,5 millionsd'années pour se finir 9600 ans avant Jesus Christ, le récit dure une dizaine d'années, jusqu'à la mort du personnageprincipal, le père. L'histoire se déroule quelque part dans la savane de l'Afrique orientale.

Le narrateur omniscient, Ernest, un jeunehomme préhistorique du Pléistocène raconte les aventures de sa famille et en particulier de son père, Edouard, férude science et riche d'idées révolutionnaires.

Celui-ci observe, expérimente, organise, cogite tout le long del'ouvrage.

Il parvient quasiment à maitriser le feu, il met au point une fourrure amovible, l'exogamie, le rôti de bœuf,l'orchestre symphonique, les traités de paix, l'art figuratif, l'arc et les flèches, les discours à la fin des repas defamille...

Et tout cela avec une foi inébranlable envers le progrès.

Le reste de la famille le suit activement, avectantôt enthousiasme tantôt méfiance.

Mathilde, la mère découvrira la cuisson des aliments.

Ernest et ses frères sedistinguerons dans différents domaines, William s'essayera à la domestication d'un chien, Alexandre dessinera desimages sur les rochers à l'aide de morceaux de charbon, Oswald poussera la famille à la vie nomade, Tobiedécouvrira le feu à l'aide des silex, et Ernest sera l’intellectuel.

Seul le vieil oncle Vania un peu réactionnaire qui apour mot d'ordre « back to the trees » voit cette débauche de progrès d'un mauvais œil, et ne se prive de critiquerEdouard tout en profitant de ses trouvailles, ravis de la chaleur du foyer et le ventre plein de viande cuite. L'organisation sociale de leur famille est très claire, il y a un chef, Edouard auquel ils sont tous soumis.

Les femmesont aussi un chef, c'est Mathilde mais elle est elle-même soumise à Edouard.

Les filles sont des « quantitésnégligeables » alors que les garçons jouent un vrai rôle dans la tribu et sont élevés par le père.

Les rapports entreles hommes et les femmes sont donc bien-entendu très inégalitaires mais les cadeaux que les hommes font auxfemmes sont importants et surprenants. Leurs journées sont rythmées par toutes sortes d'activités telle que « lancer des pierres », « grimper aux arbres »,« piéger toutes sortes de bêtes », « attraper des poissons », ou encore « tailler des silex ». Le taux de mortalité est important dans cette tribu et c'est le signe d'une vie dangereuse, les prédateurs rodent(lions, rhinocéros, boa...).

L'incendie accidentel de la savane, le don du feu à une tribu adverse, puis la découvertede l'arc donnent lieu à de nombreuses controverses conduisant au dénouement tragique qui justifie le titre français. L’écriture. 1. Le style de l'écriture est un peu compliqué à certains passages mais le fait que le roman soit court le rend facile àlire.

Les personnages sont préhistoriques mais le vocabulaire est moderne.

L'auteur donne un ton humoristique à sontexte de par ses anachronismes, et ses situations comiques « L'ennui, c'était qu'elle (la viande) était toute sur. »