Recherches d'un demi-siècle de Broglie (Louis de)

« doxe •, gardant toutefois un style plus concret que les autres théoriciens.

Peu à peu, il y discerne cependant des obscurités et des contradlcUona.

Il n'admet pas qu'un électron, dans l'expérience d'Young, soit considéré comme pr6aent potentiellement dana deux troua en même temps ; ni qu'on prévoie des corrélations entre des mesures effec­ tuées sur des systèmes entièrement séparés et éloignés dans l'espace (ce à quoi conduisent des interprétations récentes).

Les dangers d'un abandon du d6termlnlame éclatent dans les errements philosophiques qui vont jus­ qu'à attribuer un libre arbitre l 1'61ectron.

4 En 1951, s'affirme la rupture : Louis de Broglie refuse décidément que des formulea math6matlquea se substi­ tuent à la représentation de r6alltés phyalquea.

Il reprend, au point où il l'avait laissé en 1927, son propre effort théorique d'interprétation de la mécanique ondulatoire.

La particule ne peut être conçue clairement que comme un petit objet bien localla6 dana l'eapace l chaque Instant et transportant une forte concentration d'énergie.

L'onde associée, et qui guide la particule, est ruile ; elle ne doit pas être confondue avec l'onde de probabilité qu'on en tire par un artifice mathématique et qui n'a qu'une valeur statistique.

C'est la théorie de la • double aoluUon •· 5 Bien qu'à contre-courant des tendances dominantes de la physique contemporaine, cette position a rallié un cer· tain nombre de jeunea chercheurs, parmi lesquels Jean­ Pierre Vigier et Georges Lochak.

En 1973, ce dernier a pris la direction de la FondaUon Loula de Broglie, incor­ porée à la Fondation de France , et vouée à développer l'interprétation broglienne de la mécanique ondulatoire.

L'ambition majeure est d'affiner la théorie d'un niveau aubquanUque qui expliquerait les fluctuaUona -al6etolrea en restaurant la rigueur du déterminisme classique.

• Voir aussi : Le Haeard et la Néceaalté, Phyalque et Philoaophle.. »