Résumé du plateau de L'Albatros de Kenneth White
Publié le 10/09/2025
Extrait du document
«
Résumé Préface du Plateau de L’Albatros
La géopoétique, telle que définie dans cette préface, est un champ de
pensée et d'exploration qui cherche à redéfinir notre rapport au monde en
dehors des cadres idéologiques, philosophiques ou littéraires établis.
Elle
ne relève ni d’une école littéraire ni d’un simple courant artistique, mais
d’un mouvement global qui vise à ancrer l’expérience humaine dans une
relation sensible et dynamique avec la Terre, ses rythmes, ses formes et
ses énergies.
« La géopoétique est le nom que je donne depuis quelque temps à
un « champ » qui s’est dessiné au bout de longues années de
nomadisme intellectuel »
Loin d’un enracinement dans une tradition ou un territoire spécifique, la
géopoétique se veut un déplacement, une quête intellectuelle et sensible
qui s’exprime à travers un langage renouvelé.
Elle s’inspire autant de la
philosophie, de la science que de la poésie, considérée ici non comme un
art intime mais comme une force créatrice fondamentale.
Le projet ne
cherche pas à imposer un système rigide mais à ouvrir un espace de
pensée en évolution, une exploration qui se construit pas à pas.
Préférant
une approche organique et mouvante qui se nourrit de l’expérience du
paysage et du voyage.
La notion même de « géopoétique » lui est venue
au fil de son parcours, notamment lors d’un voyage au Labrador, où l’idée
d’une poésie en mouvement, connectée aux grands espaces et à une
intelligence fluide, s’est imposée à lui.
« Cartographie mentale » ; « déplacement du discours » ;
« Poétique située »
L’auteur insiste sur l’importance de l’intuition et du désir de connaissance,
contre une pensée figée dans des concepts figés ou des cadres
disciplinaires restreints.
Il revendique un positionnement en marge des
circuits littéraires et intellectuels traditionnels.
En somme, la géopoétique est une tentative d’aller au-delà des cadres
classiques de la pensée pour redéfinir la manière dont l’homme se situe
sur la Terre.
Elle repose sur une quête de cohérence qui ne se veut ni
dogmatique ni idéologique, mais ouverte, exploratoire et sensible aux
forces du monde.
« Il s’agit d’un mouvement qui concerne la manière même dont
l’homme fonde son existence sur la terre.
»
« Penser n’est ni un fil tendu entre un sujet et un objet, ni une
révolution de l’un autour de l’autre, penser se fait plutôt dans le
rapport du territoire et de la terre » Deleuze
Penser c’est toujours sortir = « déterritorialisation » selon
Deleuze
« Si l’on sort, ce n’est pas pour entrer ailleurs, c’est pour se resituer dans un plus large espace, à la fois physique et mental »
K.White dans dialogue avec Deleuze
« Ouvrir un espace (que j’appelle atopie) » K.White
« C’est la géologie et la topologie, la géographie et la cartographie
de cette atopie que je développe, de manière poéticophilosophique et dromo-erratique (dérivante) dans mes livres, en
y voyant le seul moyen de faire de notre monde enfermé dans ses
contradictions et ses controverses, un monde ouvert.
» K.White
Dialogue avec Deleuze
Résumé par chapitre
Au bord de l'autoroute
Dans ce chapitre introductif, Kenneth White dresse un constat de la
société contemporaine, qu'il perçoit comme fragmentée et en perte de
sens.
L’image de l’autoroute symbolise une modernité rapide,
fonctionnelle, mais déconnectée de l’essence profonde du monde.
Il
souligne la nécessité de retrouver un regard neuf sur la Terre et d’explorer
de nouvelles voies intellectuelles et artistiques.
L’art de la Terre
Dans ce dernier chapitre, White met en avant la nécessité de créer un art
en harmonie avec la Terre.
Il insiste sur l’importance d’une approche
esthétique et intellectuelle qui ne soit pas seulement contemplative, mais
active, engageant un dialogue avec le monde naturel.
Il évoque des
artistes et écrivains qui ont su inscrire leur travail dans cette dynamique
et appelle à un renouveau de la création artistique en lien avec les
paysages et les forces terrestres.
Globalement, Le Plateau de l'Albatros est un manifeste pour une pensée
libre et nomade, un appel à renouer avec une vision du monde plus
poétique et plus vaste.
La philosophie de l'Albatros
Dans ce chapitre, Kenneth White approfondit la dimension philosophique
de la géopoétique.
L’albatros, oiseau migrateur et solitaire, devient une
métaphore de la pensée errante et libre, en opposition aux systèmes
philosophiques cloisonnés et statiques.
White explore les influences intellectuelles qui nourrissent sa démarche,
allant de la philosophie taoïste et zen à des penseurs occidentaux comme
Nietzsche ou Heidegger.
Il insiste sur une philosophie qui ne se limite pas
à l’abstraction, mais qui s’ancre....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- DAME EN BLANC (La) [The Woman in White]. (résumé & analyse)
- White Kenneth, né en 1936 à Glasgow, écrivain britannique.
- Résumé scène par scène de Britannicus, Racine
- Les Fausses Confidences, Marivaux (1737) - Résumé de la pièce
- De l'origine des espèces de Charles Darwin (résumé et analyse)