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Résumé Platon, Apologie de Socrate

Publié le 09/01/2012

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I-                   Exorde
 
 
Dans un premier temps, Socrate s’adresse au peuple athénien [sans encore les appeler juges, ce qu’ils seront pourtant.] Il s’interroge sur le pouvoir rhétorique de ses accusateurs au vu de celui qu’il a eu sur lui-même : « ils m’ont fait, ou peu s’en faut, oublier qui je suis « 17a p.85. Néanmoins, il les présente comme des [[sophistes]], usant bien de la parole tout en étant dans le faux. Socrate est particulièrement surpris de se voir accusé d’être un redoutable discoureur, et donc dangereux pour les autres puisque manipulateur (cf. « ne pas vous laisser abuser de moi « 17a p.85). Ici même, il oppose sa vision de l’usage de la parole à celle de ses accusateurs : il considère comme orateur qui dit la vérité et c’est en ce sens qu’il s’y identifie, or ce n’est pas leur cas puisqu’ils estiment que Socrate répand une parole erronée.
               Il explique qu’il va, dans son discours apologétique, présenter toute la vérité, sans ornements ni apparats ; une vérité spontanée en accord même avec la justice. Il critique un discours préparé de toutes pièces et se défend par avance d’employer des expressions dont ils auraient déjà usé auparavant. Effectivement, il se dit tout à fait ignorant de la façon de procéder à un discours dans un tribunal.

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« b) Il n’est pas un sophiste Il fait ensuite une critique des sophistes qui se font payer, allant de « cités en cités » pour transmettre un savoir que Socrate remet en question.

Il finalise cette parenthèse par un dialogue anecd otique teinté d’ironie où il dit ne pas détenir le savoir des sophistes.

2) Partie positive : ce que Socrate est vraiment.

a) La réponse de l’oracle Socrate, pour mieux se défendre, invente une question que ses juges pourraient lui poser.

Cela lui permet d’intr oduire le portrait de qui il est réellement.

La pythie le déclare le plus savant des hommes.

b) L’enquête sur le sens de cette réponse i.

Introduction ii.

Les hommes politiques Imaginent qu’ils savent alors que non.

Tandis que Platon a conscience de ne pas savoir.

Sa conscience le rend plus savant.

iii.

Les poètes Sont des artistes, ce qu’ils font est inné mais ne révèle pas de savoir.

iv.

Les « gens de métier » Savent mais ne sont pas savants puisqu’ils croient savoir certaines choses qu’ils ignorent fondamentalemen t.

c) Les résultats de l’enquête i.

Origine des calomnies 22 e-23a Ainsi par son enquête, Socrate s’est attiré l’ « inimitié » des gens avec qui il a discouru puisqu’ils s’imaginent que Socrate est « lui-même savant dans les matières où [il met son] interlocuteur à l’épreuve.

Or c’est faux, Socrate soulève juste des questionnements auxquels lui -même ne considère pas pouvoir apporter de réponse.

ii.

Socrate comprend qu’Apollon lui a donné une tâche 23a -c Il interprète alors l’oracle de la manière suivante : « Parmi vous, humaines, celui- là est le plus savant qui, comme l’a fait Socrate, a reconnu que réellement il ne vaut rien face au savoir.

».

Cette prise de conscience amène Socrate a recherché les hommes savants, ou du moins qui se croient savants il tente de rétablir un certain ordre des choses qui voudrait que seuls les dieux détiennent le savoir.

C’est en cela qu’il considère l’oracle d’Apollon comme une mission, à laquelle il se consacre délaissant « les affaires de la cité et les [s]iennes ».

iii.

Apparition d’imitateurs qui augmentent à l’agressivité à l’égard de Socrate 23 c -e Les jeunes gens se rattachent alors à Socrate « spontanément », ce qui retire ici toute idée de corruption.

Ces derniers l’imitant dans ces discours, attirent l’inimitié de nouvelles personnes, mais ce ne sont pas vers eux qu’elle est dirigée, mais bien vers Socrate, considéré comme à la base du comportement de ces jeunes gens.

Or c’est par défense de leur réputation, afin de dissimuler leur ignorance, que ces pseudo -savants se retournent contre Socrate, et afin de se protéger.

En faisant croire que Socrat e à tort, qu’il calomnie et corrompt la jeunesse, ils préservent leur dignité.

iv.

Ce qui mène à la plainte de Mélétos 23 e- 24b Nous apprenons que les trois accusateurs de Socrate représentent chacun une des « catégories » à laquelle Socrate s’était attaqué dé sirant cherchant des savantes personnes : Anytos au nom des gens de métier, Lycon pour les hommes politiques et enfin Mélétos pour les poètes.

Socrate introduit ici et enfin sa défense envers les accusations les plus récentes, celles apportées par les trois hommes cités précedemment.

B- Des nouveaux accusateurs : interrogatoire de Mélétos. »

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