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Rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)

Publié le 24/10/2018

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rousseau

PERSONNAGE

 

Jean-Jacques Rousseau lui-même.

 

RÉSUMÉ DE L’ACTION

 

• Ire promenade : Rousseau fait un bilan de sa vie. Acculé à la solitude par ses détracteurs qui le font passer pour l'horreur de la race humaine, il a pris en haine la société et a décidé de s’étudier lui-même pour lui-même, dans un ouvrage dont le sort ne l'intéresse pas.

 

• IIc promenade : renversé par un gros chien à Charonne, Rousseau s'évanouit. Il se réveille avec un sentiment de bonheur exceptionnel. Cependant, tout le monde le croit mort dans la misère. Rousseau dénonce alors le complot universel ourdi contre lui et se résigne à son triste sort.

 

• IIIe promenade : au terme d'une longue méditation, Rousseau se rend compte qu’il a hésité jusqu'à quarante ans entre sagesse et égarement, qu’il a ensuite décidé de se retirer du monde, de rompre avec tout ce qui le détournait de lui-même. Malgré les hostilités que ses positions ont suscitées, il se sent heureux d’avoir dirigé sa vie selon ses principes.

 

• IVe promenade : Rousseau étudie le problème du mensonge. Il insiste sur l’importance de dire toujours la vérité.

 

• Ve promenade : il rappelle son bonheur à Saint-Pierre, fait de joies simples (farniente, herborisation, la rêverie née de la contemplation de l’eau).

 

• VIe promenade : à la suite d'une rencontre avec un enfant boiteux, Rousseau réfléchit à la bienfaisance qui apporte le bonheur lorsqu’elle n’est pas contrainte. Il imagine cependant mal comment il pourrait l’exercer dans une société qu’il a décidé de fuir.

 

• VIIe promenade : la botanique, qu’il se met à pratiquer à 65 ans, lui permet de mieux se connaître. En outre, elle lui ouvre les portes de la nature pour qu’il s’y réfugie loin de ses persécuteurs.

 

• VIIIe promenade : Rousseau rappelle le sort affreux auquel le condamnent les hommes, et son salut par la nature.

 

• IXe promenade : il évoque son grand amour pour les enfants, déplore que l’on se détourne de lui sitôt son identité connue.

 

• Xe promenade : Rousseau évoque Mme de Warens, qu’il a connue cinquante ans auparavant. Grâce à elle, il a découvert le secret du bonheur. (La rêverie s'interrompt : Rousseau meurt d'une crise d’apoplexie, le 2 juillet 1778.) Passages-clés : Me voici donc seul sur la terre (I), l'accident de Charonne (II), les bienfaits de la botanique (VII), le souvenir de Mme de Warens (X).

 

THÈMES DOMINANTS

 

• La rêverie, entendue au sens de « pensées vagabondes » ou libres propos avec soi-même, est le genre de l’œuvre en même temps que son thème fédérateur. Les rêveries sont de différents types : certaines permettent à Rousseau d’imaginer un univers sans hommes (III) où le bonheur se vit dans la solitude ; d’autres le renvoient à une contemplation de lui-même (II) ou de Dieu, sur la route de l’extase mystique (VII).

LIEUX DE L’ACTION

 

Autour de Paris.

 

ÉPOQUE DE L’ACTION

 

Contemporaine de l’auteur, à la fin de sa vie.

rousseau

« PERSONNAGE Jean-Jacques Roussea u lui- même .

RÉSUMÉ DE L'A CTION • Jre prom e111: tde : Rousseau fait un bilan de sa vie.

Acculé à la so litud e pa r ses détra cte urs qui le f ont passe r pour l'horreur de la race humaine, il a pris en haine la société et a décidé de s 'étud ie r lu i-mêm e po ur lui-mêm e, dans un ouv rage dont le sort ne l'in tére sse pa s.

• II• promenade : renversé par un gro s chien à Charonne, Ro usseau s'éva­ nouit .

Il se réveille avec un sentiment de bonhe ur except ionne l.

Cependant , tout le mon de le croi t mort dans la misère .

Roussea u dénonce alors le complot universel ourdi contre lui et se résigne à son triste sort.

• III• prom enade : au term e d'une longue m éditation, Ro usseau se r end com pte qu 'il a hésité jusq u 'à quarante ans ent re sagesse et éga rement, q u'il a ensuite décidé de se retirer du monde, de rompre avec tout ce qui le détou rnait de lui-même.

Malgré les hos tilités que ses posit ions ont sus­ c itées, il se sen t heureux d'avoir dirigé sa vie sel on ses principes .

• IV• promenade : Ro usseau étud ie le pro blème du mensonge .

Il insis te su r l'importance de dir e t oujours la vér ité.

• V• promenade : il rappelle son bonh eu r à Sain t-Pier re, fa it de joies simpl es (farnien te, he rborisation , la rêverie née de la contemplation de l'eau).

• VI• prom en ade : à la s uite d'une rencontre avec un enfant boi teux, Ro usseau réfléchi t à la bienf aisanc e q ui ap po rte le bonhe ur lorsqu'elle n 'est pa s contrainte.

Il imagine cependant mal comment il pourrai t l'exe r­ cer dan s une société qu' il a déc idé de fuir.

• VII• promenade : la botaniq ue, qu' il se met à pr atiq uer à 65 ans, lui p erme t de mieux se connaît re .

En ou tre, elle l ui ouvre les portes de la na ture pour qu' il s 'y réfu gie l oin de ses perséc ute ur s.

• VIII • promenad e : Ro usse au rappelle le sort affre ux auq uel le con damnent l es hommes, et son salut par la nature.

• IX• promenade : il évo que son grand amour pour les enfants, déplore que l'on se déto urne de lui sitô t son identité connue.

• X• promenade : Rousseau évoque Mme de Warens, qu' il a connue cin q ua nte ans auparavant.

Grâce à elle , il a découvert le secre t du bonheur.

(La rêve­ rie s'interrompt : Rousseau meurt d'u ne crise d'apoplexie , le 2 ju illet 1778.) Passages-clés : Me voici donc seul sur la terre (1), l'accid e nt de C haronne (II), les bienfa its de la bo ta niq ue (VII), le souvenir de Mme de Warens (X) .

THÈMES DOMINANTS • La rêverie , entendue au sens de « pensées vagabondes » ou libr es propos avec soi-même, est le genre de l'œuvre en même temps que son thème f édé rateur .

Les rêveries sont de différents types : certa ines permettent à Rousseau d'imaginer un univers sans hommes (III) où l e bonhe ur se vit d ans la solitude ; d'autres le renvoient à une contempl ati on de lui -même (II) o u de Die u, su r la rou te de l'extase mystique (VII).. »

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