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Roger VAILLAND : 325.000 francs

Publié le 23/09/2012

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Roger Vailland (1907-1965) a été résistant avant de se lancer dans le journalisme et le roman. Publié en 1955, 325.000 francs a été accueilli par la critique comme un chef-d'oeuvre. Deux années plus tard, l'écrivain reçut le prix Goncourt pour un autre ouvrage, La Loi...

« Roger Vailland .

Coll.

Viol lei.

Dans ce roman, Vail­ land consacre de superbes pages à l'athlète, qu'il com­ pare volontiers à l'écrivain : « C'es t pourquoi -fait-il dire à son narrateur-j' éprouve tant de fraternelle tendresse pour les jeunes héros des sta­ des , du ring el de la route.

Quand Busard · avait franchi la ligne blanch e du col,)' avais vu dans son visage ( ...

) qu 'il é prou vait la même allégresse que lorsque je viens d 'ach ever un chapitre dont je suis content.

» Le livre Un dou ble ex ploit, u n double échec L' intrigue nous est racontée par un narrateur qui est lui-même écrivain.

Son récit débute par la description d 'une course cycliste dans le Jura.

Le héro s en est le jeune ouvrier Bernard Busard qui, sur le point de gagner la compéti­ tion, est au dernier moment victime d'une chute.

Il se relève et finit la course tant bien que mal, couvert de sang.

Une obstina­ tion héroïque que l'ouvrier ne manifeste pas seulement dans le sport: une épreuve plus dure encore l'attend .

Amoureux de Marie-Jeanne , une jolie jeune fille décidée à quitter sa ville natale , il veut acheter un snack-bar près de Mâcon, mais a besoin pour cela de 325.000 franc s.

Pour gagner cette somme, il n'hésite pas à travailler douze heures au lieu de huit pend ant six mois , enchaîné à une machine destinée à fabriquer des objets en p lastique.

Outre la fatigue , il doit affronter l'hostilité du syndicat qui s'oppose naturellement à ces heure s supplémentaire s.

En revanche , celles-ci font tout à fait l'affaire de son patron , Paul Morel.

L'ouvrier tient bon presque jusqu'à la fin, mais l'épui­ sement le pousse à négliger le sys tème de séc urité : il aura la main broyée.

On le retrouve à la fin du livre , marié mais aig ri.

U ne belle fab le sociale 3 25.000 francs peut être considéré comme une fable sociale , montrant qu'il est vain pour un ouvrier de chercher à échapper seul à son destin.

«Je veux vivre aujourd 'hui », répète le héros .

A travers celui-ci , c'est la mentalité des jeunes ouvriers des années 50, las du milit anti s me de leur s aînés, que l'auteur a sans doute voulu décrire .

Outre les problème s soc ia ux, on retrouve ici d'autres thèmes chers à Vailland : un érotisme discret et la fascination de l'exploit.. »

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