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Roi Lear, le [William Shakespeare] - fiche de lecture.

Publié le 01/05/2013

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Roi Lear, le [William Shakespeare] - fiche de lecture. 1 PRÉSENTATION Roi Lear, le [William Shakespeare], tragédie en cinq actes en vers et en prose de William Shakespeare, représentée en 1606. Le Roi Lear fait partie des « tragédies légendaires « de Shakespeare. L'intrigue et les personnages seraient inspirés de l'Histoire des rois de Bretagne de Geoffroi de Monmouth, la Chronique de Raphael Holinshed ou le Miroir des magistrats de John Higgins. On sait en tous cas que Shakespeare a utilisé une tragédie anonyme, King Leir, représentée en 1594 et imprimée en 1605. L'action se déroule en Angleterre. À l'approche de la mort, le roi Lear décide de diviser son royaume entre ses trois filles Goneril, Regane et Cordélia. Mais avant de les doter plus ou moins richement, il demande à chacune de prononcer un discours d'amour filial. Si Regane et Goneril s'exécutent en récitant chacune un poème tissé de formules stéréotypées, Cordélia, elle, refuse de se livrer à ce concours d'hypocrisie, et ne dit quasiment rien, sinon qu'elle aime son père comme il convient à une fille et qu'elle aimera de même et tout autant son futur mari. Furieux, Lear la chasse en la maudissant et en lui refusant évidemment toute dot. Le roi de France, impressionné par la sincérité de Cordélia, décide malgré tout de l'épouser. Le comte de Kent, fidèle du roi, tente de faire comprendre son erreur de jugement au souverain aveuglé par le dépit, mais en vain. Lui aussi doit s'exiler. C'est à partir de ce moment que commence la longue déchéance du roi Lear, dont le titre de roi est d'ailleurs devenu, du fait de la donation de ses terres, purement symbolique. Accompagné de son fou dont les po&egra...
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« libérer l’être des comportements acquis stériles et amener à une meilleure connaissance de soi et de ses vrais sentiments.

Ainsi, que ce soit au travers du discours décalé et ironique du fou « officiel » du roi, ou par le biais d’une expérience violente et morbide, la nature exprime ses propres excès, mais, une fois purgée de ceux-ci, elle se révèle également susceptible de produire un état apaisé, même s’il prend ici la forme d’un anéantissement.. »

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