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ROLAND BARTHES : « Mythologies » (fiche de lecture)

Publié le 14/08/2012

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À travers des exemples diversifiés, Barthes s’applique à extraire une nouvelle pratique de la sociologie des signes qui s’appuie sur la représentation et sa symbolique.  Sur la base d’une « agitation « sociale s’érige le domaine culturel.    NB : le terme « agitation « appartient au vocable de Pascal, précédemment cité    Dans ce contexte d’une mise en scène, le mythe prend tout son sens.  Notre société post-moderne est instigatrice du phénomène mythique, elle se laisse écraser par son poids.  Adhérer à cette multitude d’idoles, c’est s’aliéner. Les vénérer c’est servir un certain déterminisme.    « Nous voguons sans cesse entre l’objet et sa démystification, impuissants à rendre sa totalité : car si nous pénétrons l’objet, nous le libérons mais nous le détruisons ; et si nous lui laissons son poids, nous le respectons, mais nous le restituons encore mystifié «.

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« C'est le cas aussi avec le mythe du jouet, dans le sens où il est une reproduction d'un objet réel en modèle réduit.L'enfant en apprivoisant le jouet fait l'apprentissage de la vie adulte.Lorsque les filles jouent aux futures ménagères et les garçons aux futurs bricoleurs, ils entament de façon précoce le protocole de socialisation et de standardisation.À juste titre Barthes fait remarquer que le jeu n'intègre aucune imagination ou invention, seule la répétition y prend racine. Nécessairement ou fatalement, l'enfant s'apparente à une pâle réplique miniature de son parent. « On peut par là préparer la petite fille à la causalité ménagère, la «conditionner» à son futur rôle de mère.

Seulement, devant cet univers d'objets fidèles etcompliqués, l'enfant ne peut se constituer qu'en propriétaire, en usager, jamais en créateur; il n'invente pas le monde, il l'utilise ». Le mythe, entre adhésion et aliénation : À travers des exemples diversifiés, Barthes s'applique à extraire une nouvelle pratique de la sociologie des signes qui s'appuie sur la représentation et sa symbolique.Sur la base d'une « agitation » sociale s'érige le domaine culturel. NB : le terme « agitation » appartient au vocable de Pascal, précédemment cité Dans ce contexte d'une mise en scène, le mythe prend tout son sens.Notre société post-moderne est instigatrice du phénomène mythique, elle se laisse écraser par son poids.Adhérer à cette multitude d'idoles, c'est s'aliéner.

Les vénérer c'est servir un certain déterminisme. « Nous voguons sans cesse entre l'objet et sa démystification, impuissants à rendre sa totalité : car si nous pénétrons l'objet, nous le libérons mais nous le détruisons ;et si nous lui laissons son poids, nous le respectons, mais nous le restituons encore mystifié ». Critique : À la lecture des Mythologies, on peut trouver l'effet catalogue dépréciatif de prime abord.Également, on peut estimer que la réflexion proposée est incomplète quand Barthes manque d'apporter des solutions au problème posé. Mis à part ces bémols, il faut reconnaître à l'ouvrage son intemporalité.

La notion de mythe est valable aujourd'hui tel que Roland Barthes l'a expliqué par le passé.Aussi, cet ouvrage compose une introduction idéale à la communication.Le mythe communique un message où des attributs vont cristalliser un besoin.

L'homme en tant que consommateur va substituer le discours oral à un discourspublicitaire.

Suivant cette logique, le lien est vite fait entre la notion linguistique et la notion matérielle.

On note une inter- dépendance évidente.. »

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