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ROMAN BOURGEOIS (Le) d'Antoine Furetière (résumé & analyse)

Publié le 07/11/2018

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ROMAN BOURGEOIS (Le), ouvrage comique. Roman d'Antoine Furetière (1619-1688), publié à Paris chez Billaine en 1666.

L'ouvrage compte deux parties, assez dispara tes. Dans la première partie, il est question de deux histoires dont les intrigues se croisent : d'une part l'histoire de javotte, la fille belle, mais nal've, du procureur Vollichon, que courtise un certain Nicodème, petit avocat ridicule ; d'autre part, celle de Lucrèce, qui vit chez son oncle, un brave avocat, et sa tante, dont l'ambition est de briller parson salon : Lucrèce, qui rêve d'un beau mariage, est séduite par un jeune marquis qui la quitte très vite pour son régiment et la laisse enceinte, ce qui la contraint à trouver un père pour son enfant au plus vite. Le lien entre les deux histoires est Nicodème, joli cœur plus que de raison, qui, avant de parvenir à être le promis de javotte, avait signé, par jeu, une promesse de mariage avec Lucrèce. Villeflatin, un procureur ami de la famille de Lucrèce, fait échouer le mariage de Nicodème et de javotte : Vollichon préfère pour sa fille un vieil avocat. jean Bedout, barbon avare et peu soigneux de sa personne. Ce qui sauve javotte est sa fréquentation des salons, où elle s'enthousiasme pour la littérature romanesque du temps, ce qui la fait rêver d'un autre amour. jean Bedout épousera en défini tive Lucrèce, dont la situation devient plus qu'urgente. javotte, tombée amoureuse de Pan crace, un jeune aristocrate, se laisse enlever par lui.

La seconde partie fait passer au premier plan un personnage apparu dans la première partie : l'écrivain Charoselles. Celui ci souffre de ses échecs répétés, rencontre Collantine, plaideuse habituée de la chicane, et se fâche avec elle après une brève et grotesque idylle. Belastre, « ridicule magistrat » devenu prévôt par un coup du sort, appara?t alors. Après une longue exposition, on apprend qu'il fut un grand rival de Collantine dans de nombreux procès, et qu'il est tombé amoureux d'elle à force de la rencontrer ; l'his toire roule alors sur la rivalité des deux hommes, qui se disputent la plaideuse. Cette seconde par tie est entrecoupée de nombreuses pièces exté rieures au récit que Furetière, parodiant la manie des plaideurs, s'amuse à citer en grand nombre : jugement des buchettes (rendu par Belastre), let tre de Belastre à Collantine, inventaire d'un écri vain récemment décédé, Mythophilacte, catalogue des livres de ce dernier, avec lecture d'une « épître dédicatoire » parodique au bourreau jean Guillaume. 

« La seconde partie fait passer au premier plan un personnage apparu dans la première partie : l'écrivain Charoselles.

Celui ci souffre de ses échecs répétés, rencontre Collantine, plaideuse habituée de la chicane, et se fâche avec elle après une brève et grotesque idylle.

Belastre, « ridicule magistrat » devenu prévôt par un coup du sort, appara?t alors.

Après une longue exposition, on apprend qu'il fut un grand rival de Collantine dans de nombreux procès, et qu'il est tombé amoureux d'elle à force de la rencontrer ; l'his toire roule alors sur la rivalité des deux hommes, qui se disputent la plaideuse.

Cette seconde par tie est entrecoupée de nombreuses pièces exté rieures au récit que Furetière, parodiant la manie des plaideurs, s'amuse à citer en grand nombre : jugement des buchettes (rendu par Belastre), let tre de Belastre à Collantine, inventaire d'un écri vain récemment décédé, Mythophilacte, catalo­ gue des livres de ce dernier, avec lecture d'une « épître dédicatoire » parodique au bourreau jean Guillaume.

L'histoire s'achève brutalement par l'intervention du romancier qui résume en trois pages la fin de l'intrigue : Charoselles épouse Collantine, et ils entrent aussitôt en procès l'un contre l'autre pour « la pointe d'une aiguille ».

Furetière conclut sur une petite fable (le chien fée et le lièvre fée « qui courent encore»), image de la rivalité inépuisable entre les deux person nages.

L'ouvrage se présente d'emblée comme un antiroman ; Furetière récuse tout le > et les. »

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