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Sa Majesté des Mouches de William Golding

Publié le 01/10/2013

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mouches

La bande de Jack fait sécession et ses sauvages se peinturlurent le visage. Cependant, l'un des garçons, Simon, décide d'approcher le monstre et il réalise qu'il s'agit d'un cadavre accroché aux branches et couvert de mouches. Il le décroche mais, à son retour, les sauvages mènent une sorte de danse frénétique et jettent le parachute avec Simon du haut d'un précipice ... Après ce premier assassinat, Jack exploite la peur du monstre et impose sa discipline à la troupe. Pour maîtriser le feu, il part en expédition dérober les lunettes de Porcinet.

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« œuvre foncièrement pessimiste.

Les Héritiers (1955) évoque la lutte d'une tribu néandertalienne, au stade pré-logique, contre un groupe plus évolué, donc plus cruel, formé d'Homo sapiens, qui finit par triompher.

La sophistication, la com­ plexité, se réalisent dans le sens du mal.

D'ailleurs, «le roi des mouches» est l'un des titres les plus anciens de Satan.

Dans la biographi~ qu'il rédige sur lui-même, Golding pré­ cise, en effet : «La Bête n'est pas en dehors mais en nous.

» Son œuvre est imposante : Chris Martin ( 1956), Chute Libre ( 1959), La Nef (1964 ), qui met en forme le conflit entre la foi et la raison au temps des cathédrales, La Pyra­ mide ( 1967), qui évoque les campagnes anglaises, Dieu Scorpion ( 1971 ), Rites de passage ( 1980), Cible mouvante ( 1982), Journal égyptien ( 1985), etc.

D'un point de vue idéologique, Golding semble s'inscrire dans la tradition des romanciers naturalistes.

Il pense, en effet, que les comportements sont inscrits dans la nature humaine et que l'évolution de la société dépend de l'éduca­ tion prodiguée aux enfants.

En dépit de son pessimisme fon­ cier, il attend donc un réveil humaniste, sinon, il n'écrirait pas.. »

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