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SAISONS (Les) de Thomson

Publié le 03/11/2015

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SAISONS (Les) de Thomson

 

 

Poème en vers libres de l’écrivain anglais James Thomson (1700-1748), publié de 1726 à 1730. Il est divisé en quatre livres ou chants (un pour chaque saison) et comprend un « Hymne » final à la Nature. « L’Hiver » [ « Winter », 1726] décrit la pluie, le vent, la neige, l’arrivée des rouges-gorges ; un homme meurt dans la tourmente, tandis que sa famille angoissée l’attend ; les loups descendent des montagnes ; on participe à la vie de l’étudiant dans son village et à la ville ; on sent le gel, on voit les patineurs et enfin l’aspect qu’offrent les régions voisines du cercle polaire arctique. « L’Été » [« Summer », 1727] évoque une belle journée aux champs, avec des scènes de moissons, la tonte des brebis, les bains. Il peint un désert où une caravane est ensevelie par une tempête de sable. Suivent deux récits : l’histoire d’un jeune homme dont la bien-aimée est tuée par la foudre et celle d’un autre amant qui surprend sa belle alors qu’elle est au bain. Ce chant renferme encore un éloge de l’Angleterre. «Le Printemps» [« Spring », 1728] dit l’influence de cette saison sur les choses inanimées, les plantes, les animaux, l’homme même, et exalte l’amour conjugal. Il y a entre autres un admirable portrait de pêcheur. « L’Automne » [« Autumn », 1730] présente un tableau très animé de la chasse, que l’auteur blâme cependant pour ce qu’elle a de cruel ; on y voit aussi les fruits de la terre venir à maturité, l’arrivée des premières brumes, les fêtes des paysans après les récoltes, avec un passage directement inspiré de celui de Booz (v. Ruth) où un certain Palémon s’éprend de la belle Lavinia, qui est venue glaner sur son champ. Ces quatre poèmes rappellent au premier abord les Géorgiques, car ils semblent procéder de la même intention didactique. Cet ouvrage est né de deux tendances : le Naturalisme

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