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Salons de 1763, 1765, 1767 de Diderot (résumé & analyse)

Publié le 22/11/2018

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diderot

Salons de 1763, 1765, 1767

 

De 1759 à 1781, pour son ami Grimm, Diderot rend compte des salons de peinture qui se tiennent à Paris tous les deux ans. Descriptions de tableaux, commentaires, réflexions dissertantes (sur les mythologies comparées, sur les conséquences du luxe sur les beaux-arts, etc.) laissent sur sa faim le lecteur en quête d’analyse technique. Diderot n’a guère de notions précises, il en acquiert peu à peu en allant visiter les artistes dans leurs ateliers (« J’ai conçu la magie de la lumière et des ombres (...), j’ai acquis le sentiment de la chair »), mais, de son propre aveu, il lui manquera toujours d’avoir fait le voyage d’Italie.

 

Par contre, là encore, quel monde en mouvement! C’est de 1763 à 1767 que l’animation d'art de Diderot atteint son apogée. Entouré des tableaux du Salon, nombreux, serrés, il se sent au milieu d’un univers magique : tous les êtres et les objets de son temps interprétés par le

 

peintre, tout le monde poétique de la mythologie, de la Bible, de l’histoire légendaire... Mais lui aussi a sa vision idéale personnelle de tous ces thèmes et mythes universellement connus. Aussitôt, le dialogue s’engage à travers le tableau avec le peintre absent : indigné quand Restout manque Orphée et Eurydice, quand Carie Van Loo massacre les Grâces, quand Hélène ressemble à une « catin usée et malsaine », quand un Amour n’est « pas plus en état de voler qu’une oie ». Comment Restout, quatre-vingts ans, pourrait-il réussir une Esther évanouie devant Assuérus?

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« Denis DIDEROT Essais sur la peinture Salons de 1759, 1761, 1763 Un pan ier de prunes .

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