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Samuel Huntington : The clash of civilization ?

Publié le 14/06/2012

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Il dit aussi que nous assisteront a des pays déchiré entre deux cultures il donne 3 exemples :  - La Turquie qui souhaite rentrer dans l’Europe à cause de son histoire et sa position géographique mais qui comme il est a majorité musulmane il est rejeté par la communauté européenne.  - Le Mexique qui fait partie des pays d’Amérique du nord avec le traité de l’ALENA mais dont la culture est similaire au pays d’Amérique latine et est donc assimilé a ces pays la.  - La Russie qui veut faire partie des pays occidentaux mais qui doit assumer son statut d’ancien leader des pays communiste.  Enfin pour Huntington une alliance entre la chine et les pays musulmans risque d’arriver et que cette nouvelle puissance rivalisera avec l’occident surtout au niveau militaire et dans l’acquisition de nouvelles armes.  Il y a cette idée que si on ne possède pas d’arme et notamment pas l’arme nucléaire le pays n’est pas en sécurité.   

« La peur du choc des civilisations Depuis quelques décennies, les relations entre le monde islamique et l'occident semblent être tentes.

Naturellement, les événements horribles du 11 septembre2001 ont aggravé la situation.

Le monde se globalise à haute vitesse, mais les différences culturelles entre les cosmopolites semblent s'agrandir.

La presseexprime sa peur d'attaques terroristes et craint l'impossibilité d'intégration des musulmans en Europe et aux États-Unis.

D'où vient cette peur ? Est-elle justifiée?En 1993, l'homme politique américain Samuel Huntington affirme dans l'article Le Choc des Civilisations, que« dans le futur, l'identité des civilisations sera de plus en plus important, et les interactions entre les sept ou huit plus grandes civilisations formeront le monde.(…) Dans le futur, tous les conflits les plus graves auront à voir avec les différences entre ces civilisations.

»Selon Huntington, après la Guerre Froide, les conflits n'émergeront plus entre des princes, des nations, ou des idéologies, mais entre des civilisations.

Lesgrandes divisions humaines seront donc d'origine culturelle.

Huntington isole les civilisations occidentale (l'Europe latino-germanique, la Pologne, les Pays baltes,l'Océanie et l'Amérique anglophone), latino-américaine (l'Amérique du Sud et Centrale), islamique (le Maghreb, la Somalie, l'Orient, l'Indonésie), hindoue(l'Inde), africaine (l'Afrique subsaharienne), confucéenne (le Chine hors Tibet, le Vietnam, les Philippines), bouddhiste (la Mongolie, le Tibet, la Thaïlande, leCambodge), orthodoxe (la Russie et l'Europe slave-orthodoxe) et japonaise (le Japon).

Selon Huntington, le pire choc sera celui entre l'occident et la civilisationislamique.

L'argument de Huntington est dans le fait que le monde se globalise.

De cette manière, on cherche à se distinguer par civilisation, ce qui mènerait àdes différences culturelles énormes.Huit ans plus tard, Edward Saïd publie une réaction au Choc des Civilisations, intitulée le Choc d'ignorance.

Il prend un point de vue critique à propos de l'article.Premièrement, il estime que les divisions de civilisation qu'a fait Huntington sont purement conventionnelles.

De plus, Saïd affirme que dans l'article, lapersonnification des unités intitulées « l'occident » et « l'Islam » néglige les dynamiques et la pluralité de toute civilisation, comme aussi le fait qu'il est difficilede définir ou d'interpréter une culture, ou la possibilité qu'on présume de parler pour une religion ou civilisation comme une unité.

Saïd déclare,« En fait, Huntington est un idéologiste, quelqu'un qui veut définir des ‘civilisations' et des ‘identités' comme des choses qu'elles ne sont pas : des unitésfermées , qui (…) pendant des siècles, ont fait possible que l'histoire se ne compose que de guerres de religion et de conquêtes impériales, mais aussid'échanges, de croix-fertilisation et de partage ».Saïd estime qu'il existe plus de parallèles entre les ‘civilisations' que de différences.

Cependant, ce sont toujours les différences sur lesquelles on mit l'accent.

Ilaffirme que la peur est la seule raison pour laquelle on accentue ces différences.

Cette peur est largement due à la presse.« Incomptable sont les éditoriaux dans les journaux et magazines américaines et européennes qui renforcent cette vocabulaire de gigantisme et d'apocalypse, etn'édifient pas, mais par contre enflamment la passion du lecteur d'être partie de ‘l'Occident' »a déclaré Saïd.

Par contre, il estime que l'Islam est maintenant au centre de l'occident, vu le nombre de Musulmans qui habitent l'Europe et les Etats-Unis.

Ilmontre aussi l'histoire que partage le monde arabe avec l'occident et les similarités qui existent entre l'Islam et le Christianisme.

La frontière entre ces‘civilisations' n'existe pas.

Saïd finit par dire que« le Choc des Civilisations n'est qu'un gadget, comme ‘la guerre des mondes', qui renforce la fierté de soi-même d'une manière défensive mais qui ne nous aidepas à comprendre de manière critique l'indépendance déconcertant de notre époque ».Youssef Bourbage et Emmanuel Todd dépassent Saïd dans l'essai le Rendez-vous des Civilisations en disant dans le préface que le choc des civilisations n'aurajamais lieu.

Cet essai est aussi une réponse à l'article de Huntington.

Les auteurs montrent que l'Islam est aujourd'hui entré dans la modernité.

L'alphabétisationdes hommes et des femmes progresse, la natalité baisse, les sociétés se modernisent, car le contrôle des naissances est à la fois le symptôme et le levier d'unelarge transformation anthropologique.

Bref, l'Islam se rapproche, comme aussi des autres régions du monde, de l'Occident.

Ils estiment que pour un pays de setransformer, il faut avoir des crises graves.

D'après les auteurs, les crises actuelles du monde islamique, comme la fondamentalisme ou même le terrorismeislamiste, ne sont que les symptômes d'une modernisation en cours.

En montrant des chiffres et des nombreuses preuves démographiques, les auteurs mettenten valeur la diversité du monde musulman et offrent une vision optimiste de l'avenir.Après les événements du 11 septembre 2001, Huntington semblait avoir prévu la situation.

Mais ces événement n'ont rien à voir avec les différences culturellesentre l'Islam et l'occident.

Comme Saïd, Todd et Bourbage ont montré, Huntington a simplifié son argument de façon que la division entre l'Islam et l'occidentsemble être énorme.

En fait, elle ne l'est pas.

Le monde se globalise et de cette manière, on s'approche l'un à l'autre.

Il faut que le focus ne soit pas sur la peuret les différences culturelles.

Au contraire, il faut que la presse, les écrivains et les hommes politiques mettent l'accent sur les similarités entre nos cultures. ========================================================================================================================= SAMUEL HUNTINGTON ET LE CHOC DES CIVILISATIONSXavier Hottepont & Luc Moulinathttp://fr.altermedia.info/politique/samuel-huntington-et-le-choc-des-civilisations-15_9122.html Le samedi 27 septembre 2003, s'est tenu à Metz, dans le cadre du "Cercle Hermès", dirigé par Robert Keil, un colloque sur les visions géopolitiques anglo-saxonnes, avec la participation de Xavier Hottepont, Philippe Banoy, Eddy Marsan et Robert Steuckers.

Xavier Hottepont y a présenté les thèses de SamuelHuntington [à travers son ouvrage de géopolitique Le Choc des civilisations.- Paris, Odile Jacob, 1997].

Ce texte est le fruit des réflexions de l'école des cadresde "Synergies européennes" en Wallonie.Introduction Identification de l'auteur : Samuel P.

Huntington est professeur à l'Université de Harvard.

Il dirige le John M.

Olin Institute for Strategic Studies.

Il aété expert auprès du Conseil national américain de sécurité (N.S.C.) sous l'administration Carter (1977-1981).

Par ailleurs, il est le fondateur et l'un desdirecteurs de la revue Foreign Policy.

Il s'agit donc d'un personnage important au sein de l' "école de géopolitique" américaine.

Et il n'est pas négligeable designaler que son livre a été salué par deux autres théoriciens américains de renom : - Zbigniew Brzezinski, lui-même conseiller du président des Etats-Unis de1977 à 1981, expert au Center for Strategic and International Studies, professeur à l'université Johns Hopkins de Baltimore et auteur notamment du GrandEchiquier paru en 1997.

- Henry Kissinger, conseiller en matière de sécurité nationale et ministre-secrétaire d'Etat (à partir de 1973) sous les présidents R.Nixon (1969-1974) et G.

Ford (1974-1977).

Henry Kissinger a publié récemment La Nouvelle Puissance Américaine.

Avant d'entrer dans une explication plusapprofondie des grands thèmes développés par Huntington dans chacun des chapitres de son ouvrage, il est nécessaire de retracer brièvement sa genèse et lesobjectifs poursuivis par son auteur.

Le livre est issu d'une réflexion amorcée par Huntington dans un article publié durant l'été 1993 dans la revue ForeignAffairs.

Cet article s'intitulait The Clash of Civilizations ? et était rédigé sous forme d'hypothèse : Les conflits entre groupes issus de différentes civilisations sont-ils en passe de devenir la donnée de base de la politique globale ? Selon les éditeurs de la revue, cet article a suscité des réactions et des commentaires enprovenance de tous les continents.

A tel point que Huntington, afin de répondre à ses laudateurs comme à ses détracteurs, a approfondi sa réflexion et a couchésous forme de thèse cette fois-ci, une nouvelle grille de lecture des relations internationales dans le livre constituant l'objet de notre conférence.

Il a été publiépour la première fois en 1996 par Simon et Schuster sous le titre : The Clash of Civilizations and the Remaking of World Order.

Il a été traduit en français dès1997 chez Odile Jacob.

Cette œuvre est plus intéressante que celle publiée par Brzezinski car elle témoigne d'une véritable recherche et n'hésite pas à se référerà des auteurs importants comme Toynbee- Spengler - Braudel - De Maistre.

En substance, le professeur Huntington y affirme : "Le monde d'après la guerrefroide comporte sept ou huit grandes civilisations.

Les affinités et les différences culturelles déterminent les intérêts, les antagonismes et les associations entreEtats.

Les pays les plus importants dans le monde sont surtout issus de civilisations différentes.

Les conflits locaux qui ont le plus de chance de provoquer desguerres élargies ont lieu entre groupes et Etats issus de différentes civilisations.

La forme fondamentale que prend le développement économique et politiquediffère dans chaque civilisation.

Les problèmes internationaux les plus importants tiennent aux différences entre civilisations.

L'Occident n'est plus désormais leseul à être puissant.

La politique internationale est devenue multipolaire et multicivilisationnelle."[1] L'objectif poursuivi par Samuel Huntington est avant tout dedonner aux dirigeants politiques américains et pourquoi pas européens une nouvelle grille de lecture des relations internationales.

Certains ont accuséHuntington de théoriser et de justifier dans son ouvrage la confrontation entre les Etats-Unis et le reste du monde, bref d'adopter une logique ouvertementbelliciste.

Nous pensons que cet avis est erroné si nous nous en tenons au texte réel d'Huntington.

La réflexion de Huntington n'est pas le fruit de sonimagination, elle s'appuie sur des faits concrets.

Huntington constate ainsi le déclin de l'Occident et l'émergence de nouveaux pôles de puissance aux intérêtsdivergents.

Sa logique n'est donc pas offensive mais plutôt défensive.

Ce livre résonne comme un signal d'alarme à l'adresse de la classe dirigeante occidentale: si vous ne tenez pas compte de cette nouvelle réalité qu'est l'émergence des autres civilisations, le triomphe de notre civilisation risque bientôt de n'être plusqu'un souvenir d'ici quelques dizaines d'années.

N'en doutons pas, la thèse de Huntington est destinée à constituer un paradigme, un modèle permettant dedécrypter la réalité confuse en matière de politique internationale.

Son livre est à ce titre truffé de concepts opératifs réutilisables dans l'interprétation denombreux événements politiques, concepts que je tenterai de dégager au cours de cette conférence.

A la doctrine Truman qui a dominé toute la période de laguerre froide, doit succéder la doctrine Huntington.

Huntington précise toutefois que, comme toute théorie des relations internationales, sa doctrine n'est pasinfaillible.

Elle ne saurait rendre compte de tous les événements politiques d'importance survenus après la guerre froide.

Toutefois, elle permet d'en expliquerune majorité et c'est en cela qu'il estime sa théorie plus valide que les autres.

Chapitre premier : Le nouvel âge de la politique globale Dans son chapitrepremier, Huntington passe en revue toutes les théories survenues après la guerre froide afin de donner de nouveaux repères aux géopolitologues.

Il analyseleurs qualités et leurs défauts à la lumière d'une règle simple mais efficace.

En géopolitique, une théorie est semblable à une carte topographique.

Plus une carte. »

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