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SORCIÈRE DE ROME (La) d'André Frénaud

Publié le 18/11/2018

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SORCIÈRE DE ROME (La)

André Frénaud. Poème, 1973.

 

Les quinze sections de ce long poème construisent un édifice baroque où se mêlent des références au mythe, des souvenirs, des fantasmes, des réflexions. C’est une remise en question de tout qui ne résout rien et qui pourtant, par son ardeur, affirme la vie. Quelques thèmes dominent: le conflit entre ordre et désordre, la vie et la mort, la bonne et la mauvaise mère. Au désir ardent d’échapper au malheur répondent les illusions d’un ordre qui n’est qu’étouffement, d’une religion du salut définitivement morte, d’une pérennité qui s’effondre.

« réflexions.

C'est une remise en ques­ tion de tout qui ne résout rien et qui pourtant, par son ardeur, affirme la vie.

Quelques thèmes dominent: le conflit entre ordre et désordre, la vie et la mort, la bonne et la mauvaise mère.

Au désir ardent d'échapper au malheur répondent les illusions d'un ordre qui n'est qu'étouJJement, d'une religion du salut définitivement morte.

d'une pérennité qui s'effondre.

Ces repré­ sentations associant aux images de la Rome chrétienne celles de la Rome antique sont dominées par la • sor­ cière•.

Elle semble, figure matriarcal e.

offrir un refuge contre l'oppression de toute loi, et apparaît sous les traits d'Anna Perenna.

de la Vierge.

de la Prostituée, de la Sorcière; mais la haine qu'elle éveille, par déception, est à la hauteur de l'espoirquil'avaitsusci­ tée.

Ce • tombeau de la mère • est un déferlement de violence autant que d'amour, et le désir incestueux, une volonté désespérée de rentrer dans ce ventre qu'il n'aurait jamais fallu quit­ ter, comme dans un tombeau, pour effacer la naissance.

t Dans l'œuvre de Frénaud (né en 1007).

La Sorcière est l'aboutissement de la veine baroque présente dans ela grande figure de la déesse Raison • U1 n 'y a pas de paradis, 1962! et dans La Sainte Face (1968).

Ce n'est qu'une des voix de Fré­ naud, et il en a plusieurs, mais c'est la plus originale.

ÉomONo Frénaud.

La Sorcière de Rome, Gallimard.

•Poésie•.

1984.

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