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SÖREN KIERKEGAARD : CRAINTE ET TREMBLEMENT (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2022

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C'est l'ouvrage que Kierkegaard considérait comme le plus profond. Ce livre manifeste l'opposition à la philosophie hégélienne et affirme l'importance de l'existence singulière. L'exemple d'Abraham est pour Kierkegaard le symbole parfait du stade religieux, car il fait l'expérience de l'absurde et de la solitude, mais il accède à Dieu.

« La morale ne nous console pas de la mort •~M~• Pour Kierkegaard, une morale simplement humaine ne suffit pas à calmer l'angoisse existentielle.

Seule la foi, entendue comme un rapport personnel et intense de l'individu avec Dieu, peut nous consoler de la mort.

La morale nous épargne l'angoisse P our Kierkegaard , la m oral e n'es t pas suf­ fisan te pour donner un sens à la vie e t consoler d e la mort.

L'homm e du «Stade éthiqu e», ce lui qui •Quand je me mets à réfl6- chir sur Abraham, Je suis comme anéanti.• Seren Kierkegaard , Crainte et tremblement épro uv e la sat isfac tion du devoir accompli , a trop bonne co nscien ce.

Il ne ressent pas d'an­ goisse existentielle .

En fin de co mpt e, en faisant l e bien , il ne fait que se so um e ttr e à la loi gén é­ ral e, à ce que Bergson appelle la moral e sta­ tiqu e.

C 'est obtenir à bon co mpt e la tranquillité d 'âme.

Seule la foi console P our expliquer ce qu'est la foi, Kier­ kegaard do nn e l' exe mpl e d'Abraham.

Celui -ci obéit à Di eu qui lui de mand e de sacrifier son fil s Isaa c.

S'il le fait , ce n'est p as par soumi ss ion aveugle à la vo lont é divine , mais par ce qu 'il fait confianc e à Di e u , qui lui a aussi promis que son fil s régnera s ur les na tio n s.

C'est cela la foi: la confiance en Dieu , au­ d elà de ce qui est rationnel, de l'indi- vidu seul dans sa détresse .

Le croyant est supérieur au moraliste A braham es t ainsi , pour Kierkegaard , l e «cheva lie r de la foi», le modèle de l 'homm e du «St ad e reli gieux».

Il est seul dev ant l'épre u ve qu e lui imp ose Dieu.

Il c roit en Di eu au moment où «l'es pé ran ce devien t absurde».

Sa foi est irré ­ ductible aux concepts de la raison, de la morale et même aux pr éce pt es de l'Église.

Elle relève de la sub ­ je ctivité, de l' expé ­ rience personnelle, de l'in communicable .

La morale ne répond pas aux angoisses existentielles de l'individu.

Seule la foi, la confiance fervente en Dieu, peut nous sauver du désespoir.. »

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