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UNE VIE, MAUPASSANT (RÉSUMÉ ET ANALYSE)

Publié le 03/09/2012

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maupassant

Enfin, Maupassant fréquenta d’autres naturalistes tel que Zola, et participa aux « Soirées de Médan « où il écrit, avec l’aide des autres naturalistes présents, un recueil de nouvelles dont Boule de Suif, qui fut un énorme succès. Maupassant fut longtemps très inspiré par Schopenhauer, philosophe Allemand (1788-1860), dont la philosophie était réputée par son pessimisme, et sa vision athée. Arthur Schopenhauer a fait voler en éclats les illusions humaines et religieuses, et a exercé sur la philosophie, sur l’art (Wagner) et sur la littérature (Maupassant) une énorme influence. Selon lui, l’Homme se définit comme « un animal métaphysique. « Il écrit son ouvrage principal « le Monde comme volonté et comme représentation « en 1818, qui soutient que l'existence n'est que le reflet de la volonté et que la souffrance en est le seul pivot stable. Voici la vision du naturalisme et du réalisme par Maupassant : Extrait de Pierre et Jean, 1887 (son quatrième roman) : « Le romancier, au contraire, qui prétend nous donner une image exacte de la vie, doit éviter avec soin tout enchaînement d'événements qui paraîtraient exceptionnels. [ … ] Son but n'est pas de nous raconter une histoire, de nous amuser ou de nous attendrir, mais de nous forcer à penser, à comprendre, le sens caché des événements... c'est sa vision personnelle du monde qu'il cherche à nous communiquer en la reproduisant dans un livre. Pour nous émouvoir, comme il l'a été lui-même par le spectacle de la vie, il doit le reproduire devant nos yeux avec une scrupuleuse vraisemblance. [ … ] 

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« (ceux de Jeanne) ne se réalisent jamais.

L'auteur insiste au début sur les rêves de la jeune femme pour ensuite renforcer le choc de la désillusion.

Jeanne est alorsreprésentée comme étant fade, inactive et passive, dont l'immobilisme renforce encore plus la réalité et ne reflète pas l'image d'une héroïne.

Le thème de la mort estaussi omniprésent, et est contradictoire au titre de l'œuvre.

Petite mère meurt en faisant son exercice, d'ailleurs c'est sa mort qui marquera le plus Jeanne ( « Elle neremuerait plus, ne rirait plus, ne dînerait plus jamais… elle se mit à pleurer affreusement avec des cris involontaires qui lui déchiraient la gorge ») Julien ainsi que samaîtresse, Gertrude, soi-disant amie de Jeanne, périrent sous la colère du mari cocu (la mort est monstrueuse, les deux amoureux meurent démembrés etcomplètement marqués physiquement de la chute).

De plus, la jeune femme donne naissance à une petite fille morte née, le baron et tante Lison finissent par décéder(l'un de cause médicale, l'autre de vieillesse), la chienne (tuée par l'abbé) et ses chiots, le chien Massacre (d'une longue agonie) ainsi que la femme de Paul finissenttous par céder à la mort, tous sous des aspects et des circonstances différents.Maupassant met dont en avant un milieu qui n'est pas défavorisé (contrairement à Zola), et montre alors toute l'hypocrisie et la bassesse de l'humain, même dans leshautes classes sociales. Enfin, Maupassant fréquenta d'autres naturalistes tel que Zola, et participa aux « Soirées de Médan » où il écrit, avec l'aide des autres naturalistes présents, un recueilde nouvelles dont Boule de Suif, qui fut un énorme succès.Maupassant fut longtemps très inspiré par Schopenhauer, philosophe Allemand (1788-1860), dont la philosophie était réputée par son pessimisme, et sa vision athée.Arthur Schopenhauer a fait voler en éclats les illusions humaines et religieuses, et a exercé sur la philosophie, sur l'art (Wagner) et sur la littérature (Maupassant) uneénorme influence.

Selon lui, l'Homme se définit comme « un animal métaphysique.

» Il écrit son ouvrage principal « le Monde comme volonté et commereprésentation » en 1818, qui soutient que l'existence n'est que le reflet de la volonté et que la souffrance en est le seul pivot stable.Voici la vision du naturalisme et du réalisme par Maupassant : Extrait de Pierre et Jean, 1887 (son quatrième roman) :« Le romancier, au contraire, qui prétend nous donner une image exacte de la vie, doit éviter avec soin tout enchaînement d'événements qui paraîtraientexceptionnels.

[ … ]Son but n'est pas de nous raconter une histoire, de nous amuser ou de nous attendrir, mais de nous forcer à penser, à comprendre, le sens caché des événements...

c'estsa vision personnelle du monde qu'il cherche à nous communiquer en la reproduisant dans un livre.

Pour nous émouvoir, comme il l'a été lui-même par le spectacle dela vie, il doit le reproduire devant nos yeux avec une scrupuleuse vraisemblance.

[ … ]« Le réaliste, s'il est artiste, cherchera, non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus complète, plus saisissante, plusprobante que la réalité même » Ecrivain réaliste, Maupassant ici, partage son œuvre en s'inspirant du courant naturaliste et réaliste et les alterne donc les deuxmouvements.En somme, on peut dire qu'Une Vie, est un roman réaliste, bien qu'il présente parfois des aspects naturalistes, et abstrait toute forme d'idéalisation et de romantisme,laissant place au malheur et à la mort.

Maupassant écrit l'absence de vie dans Une Vie. Monet femme à l'ombrelle women parasolUne œuvre picturaleLa peinture « Femme à l'ombrelle tournée vers la droite » de Claude Monet est une œuvre picturale (huile sur toile) en rapport au roman étudié.

Peinte en 1886, ellereflète la fragilité féminine, face à la lumière aveuglante et imposante du Soleil, protégée par une ombrelle.

Jeanne, est quant à elle, aveuglée par le lourd fardeau dela réalité et de la vie, et tente tant bien que mal, de s'en protéger, de s'aveugler elle-même par ses rêves et ses illusions naïves de jeunesse.Monet, peintre impressionniste, insiste sur toutes les couleurs et sur le jeu de la lumière.

Ainsi, la femme présente sur ce tableau n'est pas peinte avec tous les détails(contrairement à l'époque romantique) et se fend alors à la toile d'une subtilité et d'une pureté certaines.En effet, le mouvement impressionniste naît sous le mouvement réaliste puis se développe avec le mouvement naturaliste.Cette toile représente donc une jeune femme, seule, se protégeant du soleil, et se rapporte bien à Une Vie.

Jeanne, notre héroïne, malgré tout, se retrouvera seule à lafin du roman (ou presque), rongée par la solitude, les déceptions et les malheurs accumulés, tentant vainement de survivre face au poids de ses souffrances et de lavie.. »

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