œUVRES d’Ausone. - résumé, analyse
Publié le 08/09/2015
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Parmi les derniers poètes païens de la fin de l’Empire romain, le gallo-romain Ausone (Decimus Magnus Ausone, 309-394 environ), né à Bordeaux, occupe une place de choix. Il fit une éclatante carrière dans l’enseignement et fut le précepteur de Gratien, fils de Valentinien Ier. Comblé d’honneurs lors de l’accession de son élève à l’Empire, Ausone fut
célèbre en son temps. Bien que chrétien, son inspiration est toute païenne. Les nombreuses œuvres qui nous sont parvenues de lui sont malheureusement presque toutes gâtées par le fait qu’elles sont avant tout les exercices d’un rhéteur. Ausone a beaucoup écrit. Parmi les poèmes qui sont, en quelque sorte, des œuvres professionnelles, citons : les Parentalia ; les Souvenirs aux professeurs de Bordeaux [Commemoratio professorum Burdigalensium] ; l'Épitaphe des héros Qui ont pris part à la guerre de Troie [Epitaphia heroum], où il célèbre les héros de l’antiquité ; l'Ordre des villes célèbres [Ordo nobilium urbium], suite de descriptions des grandes villes du monde connu d’alors ; Sur les douze Césars dont Suétone a écrit l'histoire [De XII Caesaribus], qui sont un commentaire des Vies des douze Césars ; le Jeu des sept sages [Ludus septem sapientum].
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