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Victor Hugo Le Dernier Jour d’un condamné

Publié le 02/01/2020

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hugo
justification : «Vous venez de consacrer l’inviolabilité du domicile ; nous vous demandons de consacrer une inviolabilité plus haute et plus sainte encore; l’inviolabilité de la vie humaine.»
- l’abolition de la peine de mort participe au progrès de la civilisation;
Justification : «La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. »
- seul Dieu peut décider de la mort d’un homme.
Justification : «Messieurs, il y a trois choses qui sont à Dieu et qui n’appartiennent pas à l’homme : l’irrévocable, l’irréparable, l’indissoluble. »
d. Les réactions de l’Assemblée, indiquées entre parenthèses et en italique, sont insérées dans le corps du discours. Elles témoignent de l’agitation de la salle qui réagit dans une forme de brouhaha indistinct ou, à l’inverse, se mure dans le silence, suspendue aux paroles de l’orateur. Ces indications montrent aussi qu’une partie de l’Assemblée semble convaincue du bien-fondé de l’abolition de la peine de mort et soutient la démarche de Hugo. On remarque qu’il n’y a pas de mention précise d’une opposition véhémente à cette proposition de loi, alors même que le vote final refusera d’inscrire l’abolition de la peine de mort dans la Constitution.
e. Les phrases exclamatives ont pour fonction d’éveiller l’attention et la réflexion de l’auditoire en exprimant une certitude ou bien une indignation.
f. Dans ce discours, l’emploi du futur permet à l’orateur de présenter l’abolition de la peine de mort comme un fait certain. L’avenir donnera effectivement raison à Victor Hugo.
Le professeur pourra rappeler aux élèves que l’abolition de la peine de mort ne sera votée à l’Assemblée que le 18 septembre 1981, suite au projet de loi porté par Robert Badinter.
à l’opprimé, au proscrit, à la victime. Le récit à la première personne du condamné à mort place le lecteur au plus près des émotions et des pensées du personnage. «Journal intime», «monologue intérieur» ou bien «plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort» sont autant de dénominations possibles pour désigner cette fiction où le narrateur devient la figure symbolique de tous les condamnés. C’est spécifiquement' son anonymat, son humilité, sa souffrance qui donnent au texte une dimension universelle. Le Dernier Jour d’un condamné est donc à même de répondre à l’une des problématiques de l’objet d’étude «La fiction pour interroger le réel» : «s’interroger sur la manière dont les personnages sont dessinés et sur leur rôle dans la peinture de la société ».
L’appareil préfaciel : une clé de lecture de la fiction. Cette édition a fait le choix de mettre en avant les deux préfaces publiées lors des différentes parutions du Dernier Jour d’un condamné. Elle propose aussi une lecture suivie de la seconde préface, qui apparaît souvent comme un texte difficile à appréhender et à comprendre pour des élèves de quatrième, notamment du fait de sa longueur et des nombreuses références, plus ou moins explicites, à l’actualité et aux figures historiques du xixe siècle. Invitant les élèves à analyser ce discours préfaciel extrait par extrait, en guidant leur lecteur avec des questions précises, le support d’étude fait ainsi émerger les enjeux politiques et sociaux qui sous-tendent le1 texte fictionnel. Il permet aussi de cerner la voix de l’auteur, et donc son engagement réel dans la lutte contre la peine de mort. La préface fait pleinement partie de la réception du texte littéraire et met dès lors en exergue le lien fort tissé au sein de l’œuvre hugolienne entre fiction et réalité.


hugo

« à l'opprimé_, au proscrit, à la vi.cti.me.

Le récit à la première personne du condamné à mort place le lecteur au plus près des émotions et des pensées du personnage.

«Journal inti.me», «monologue i.ntéri.eur» ou bi.en «plaidoyer pour l'aboli.ti.on de la peine de mort» s.ont autant de dénomi.nati.ons possibles pour désigner cette fiction où le narrateur devient la figure symbolique de tous les condamnés.

C'est spécifiquemenf son anonymat, son humi.li.té, sa souffrance qui.

donnent au texte une di.mensi.on universelle.

Le Dernier jour d'un condamné est donc à même de répondre à l'une des problématiques de l'objet d'étude «La fiction pour interroger le réel»: «s'interroger sur la manière dont les personnages sont dessinés et sur leur rôle dans la peinture de la société».

L'appareil préfaciel : une clé de l~cture de la fiction.

Cette édi.ti.on a fai.t le choix de mettre en avant les deux préfaces publiées lors des différentes parutions du Dernier jour d'un condamné ..

Elle propose aussi.

une lecture suivie de la seconde préface, qui apparaît souvent comme un texte difficile à appréhender et à comprendre pour des élèves de quatrième, notamment du fait de sa longueur et des nombreuses références, plus ou moins expli.ci.tes, à l'actualité et aux figures hi.stori.ques du xrx• siècle.

Invitant les élèves à analyser ce discours préfaciel extrait par .

extrait, en guidant leur lecteur avec des questions précises, le support d'étude fai.t ainsi.

émerger les enjeux poli.tiques et sociaux qui.

sous-tendent le' texte ficti.onnel.

Il permet aussi.

de cerner la voi.x de l'auteur, et donc son engagement réel dans la lutte contre la peine de mort.

La préface fai.t pleinement partie de la réception du texte littéraire et met dès lors en exergue le li.en fort tissé au sei.n de l'œuvre hugoli.enne entre fiction et réalité.

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