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VIE DE MARIANNE (La) Marivaux : Fiche de lecture

Publié le 19/11/2018

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marivaux

VIE DE MARIANNE (La) Marivaux (Pierre Carlet de Chamblain de). Roman, 1731-1741.

 

Autobiographie imaginaire à la première personne, La Vie de Marianne prend la forme de « mémoires » structurés autour de l’héroïne-narratrice. Marianne, comtesse quinquagénaire rassurée, sinon comblée, par sa réussite sociale, est à la fois actrice et spectatrice. Son génie de l’introspection lui permet d’analyser avec une ironie souriante les mouvements de son cœur à dix-huit ans. Orpheline sensible et fière perdue dans Paris, mise en pension chez une lingère par un vieux dévot qui lui propose de se faire «honnêtement entretenir», Marianne s’enfuit et est renversée par le carrosse d’un beau jeune homme, Valville. Cet épisode dramatique favorise un amour immédiat et décisif qu’approuve après de longues hésitations Mme de Miran, la mère de Valville. Mais le destin se joue des deux jeunes gens. L’amour contrarié de Marianne autorise un pathétique romanesque toujours touchant et ces variations psychologiques raffinées dans lesquelles excelle Marivaux. Le soliloque de l’héroïne laisse la place, à partir du neuvième livre, au récit enchâssé — lui aussi inachevé — de la vie de Tervire, une religieuse rencontrée par Marianne au couvent et qui est devenue une amie.

marivaux

« Challe.

les contemporains considèrent encore que réalisme et sérieux sont incompatibles dans un roman.

• La première partie de La Vie de Marianne, très admirée des lecteurs, paraît en 1731 ; la publication des parUes deux à hwt s'échelonne de 1734 à 1738.

En 1739, la publicaüon.

faite par de mau­ vals plaisants, d'une neuvièm e et der­ nière partie ne presse point Marivaux: quand il édite en 1741 les neuvième.

dixième et onzième parties, c'est pour raconter l'histoire de Tervire.

Dans l'édi­ tion d'Amsterdam en 1742.

édition qui témoigne du succès en Euro pe d'un roman célébré par Prévost, on découvre une douzième partie apocryphe et, en 1761, Mme Riccoboni apporte à son tour une douzième partie, remarquable pastiche qui laisse l'histoire toujours Inachevée.

ÉomoNs, Marivaux, La VIe de MarùJIITUI, éd.

Michel Gîlot, Flammarion.

•G.F.

•.

1978.

td.

Frédéric Delollre.

Garnier, 1990.

t'R!De, Heru1 Coulet.

MOiivGwl: romatlder.

Armand Colin.

1975.. »

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