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Virginia WOOLF : Mrs Dalloway

Publié le 25/09/2012

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virginia

"Chacun des inconnus que, dans la rue, frôle Clarissa Dalloway nous est soudain révélé, tel qu'il est, et mystérieusement uni aux autres. Oui, d' une part tout le passé contenu dans le présent et, d'autre part, tous les êtres humains de la grande ville, mystérieusement unis les uns aux autres par des émotions communes, tel est le sujet immense, presque sans limite, d'un roman qui, en apparence, n'est que l'histoire du jour où Clarissa donne un bal."

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« Photo Mary Evans 1 Explorer "Projeter en vrac le paquet confus d'impressions que nous sommes, afin de saisi r au moyen d'écl airs isolés et discontinus une réa­ lité continue." Le livre Une journée dans Londres C larissa Dalloway donne ce soir un bal dans sa maison de Westminster à Londres.

Elle sort acheter des fleur s et, traversant St James Park , pense à son ami Peter Walsh qui est aux Indes et qu 'elle aurait pu épouser étant jeune.

Elle entre chez la fleuriste , s'attarde à contempler le spectacle de la rue: la foule heureuse sur les trottoirs , une mendiante , ce jeune couple assis sur un banc : lui est fou, il a des hallucination s, et sa femme Rezia, italienne, désespère de le guérir.

Puis Mrs Dalloway rentre chez elle où elle reçoit la visite inattendu e de Peter Walsh , pendant que son époux Richard déjeune chez une amie.

Sa fille Elizabeth part se promener avec sa préceptrice , alors que Rezia conduit son mari chez le célèbre docteur Bradshaw.

La journée passe en souvenirs, Peter dîne à son hôtel , et Rezia pleure son époux qui, rentré de chez le mé­ decin, a fini par se suicider.

Mais la chaleur de juin rend la soi­ rée heureuse, qu'ac hève la réception.

Le simple bonheur de vivre V irginia Woolf nous peint dans Mrs Dal/owa y l'émer­ veillement que lui procurent les mille sensations de la vie de chaque jour .

C'est une fleur dans un vase, un avion qui passe, le soleil dans la rue ...

Mais si ce roman ne montre ni exploit ni drame ni rien d'extraordinaire, c'est parce que Yirginia Woolf s'attache à décrire la réalité avec la plus grande vérité possible.

Or le monde dans lequel nous vivons est d'abord celui du quotidien, dont chaque moment comporte une profondeur et une richesse que l' habitude nous empêche de voir.

Ainsi au même instant nous croisons tel passant , nous se nton s le parfum de la rue, nous voyons courir les nuages, nous rappelons un souvenir, tout cela sans même nous en aper­ cevoir.

Virginia Woolf nous invite à puiser notre joie dans la banalité même, en prenant de chaque seco nde vécue une juste conscience : ce miracle qu' il y ·ait quelque chose plutôt qu' il n'y ait rien .. »

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