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organisation et coordination du travail

Publié le 25/02/2022

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« Th.1 Chp.6 L’organisation et la coordination du travail Les entreprises ont le choix entre une organisation du travail rigide et souple.

Ce choix conditionne la performance de l’entreprise.

Quand une organisation se développe, les tâches se multiplient et deviennent plus complexes.

Il faut alors assurer leur cohérence pour permettre à l’organisation d’atteindre ses objectifs, toujours dans une logique de performance.

Une organisation du travail doit alors être réfléchie. I. Une organisation du travail rigide est-elle gage de performance ? L’organisation du travail correspond à la façon dont les tâches sont réparties et réalisées par les salariés. Chaque salarié se voit attribuer un rôle précis et cela permet à l’organisation de gagner en efficacité. Le taylorisme et le fordisme a) Le taylorisme À la fin du XIXe siècle, Frederick Taylor, un ingénieur américain (1856-1915) élabore l’organisation scientifique du travail (OST).

L’OST repose sur trois principes :  la division verticale du travail, qui consiste à séparer les activités de conception (cadre, ingénieur) de celles d’exécution (ouvrier)  la division horizontale du travail : chaque ouvrier se voit, au niveau de ses tâches d’exécution, confier des tâches élémentaires, simples, bien définies  un salaire au rendement, assorti de primes en cas de dépassement des objectifs. b) Le Fordisme Au début du XXe siècle, Henry Ford, industriel de l’automobile à Détroit, prolonge les principes de l’OST grâce au progrès technique. Le fordisme repose sur trois principes :  le travail à la chaîne : l’ouvrier ne se déplace plus, les pièces sont transportées sur un tapis roulant, pour éviter les pertes de temps  la production de masse permise par la standardisation des pièces, le travail à la chaîne et la mécanisation (ex.

: la Ford T)  l’augmentation des salaires des ouvriers (grâce à une augmentation de la productivité) autorise une consommation de masse qui permet d’absorber la production de masse. Dans les années 1970, face à la généralisation du taylorisme et du fordisme, des critiques s’élèvent.

La parcellisation du travail engendre des tâches répétitives et monotones qui entraînent : ▪ une altération de la santé physique (troubles musculo-squelettiques) et mentale de salariés (stress et ennui occasionnés par des cadences soutenues) ▪ une démotivation qui entraîne une baisse de la qualité des produits et, au niveau social, une hausse de l’absentéisme et du turn-over.

Cela génère des coûts cachés qui se répercutent sur la performance de l’entreprise. Cette forme d’organisation rigide finit par être rejetée par les salariés.. »

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