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Grand oral du bac : Les maladies du système nerveux

Publié le 16/11/2018

Extrait du document

La rigidité est liée à une augmentation du tonus musculaire. Les patients se plaignent de raideur, mais il ne s'agit pas d'un réel handicap : la rigidité est surtout un élément de diagnostic.

L'instabilité posturale survient après plusieurs années. Elle se manifeste par des troubles de l'équilibre et des chutes de plus en plus fréquentes. Le malade perd peu à peu son autonomie.

Des traitements existent et visent à pallier le manque de dopamine. Ils permettent de rendre aux malades une bonne qualité de vie. Toutefois, la cause exacte de cet arrêt d'activité cellulaire reste inconnue, et aucun traitement ne permet à l'heure actuelle de prévenir l'apparition de la maladie, d'en empêcher l'évolution, ni même de la ralentir. La progression est chronique et évolue sur 6 à 10 ans. On estime que lorsque le patient est amené à consulter, 80 % de ses cellules à dopamine ont déjà cessé de fonctionner.

On distingue trois étapes dans l’évolution de la maladie de Parkinson :

La « lune de miel » qui varie de 3 à 8 ans et durant laquelle le malade conserve une vie quasiment normale grâce au traitement et à la kinésithérapie

Des périodes dites de « fluctuation », avec akinésies et dyskinésies, qui touchent 60 % des patients après 6 ans de traitement.

La dernière période, la plus handicapante, est liée à la perte d'efficacité de la L-Dopa, principal traitement de la maladie. La personne est alors confinée à un fauteuil roulant ou reste alitée.

La maladie d'Alzheimer

 

La maladie d'Alzheimer est considérée comme la première cause de démence, c'est-à-dire de troubles de la mémoire associés à une perte des capacités mentales et de l'autonomie. Son origine exacte

Les problèmes vasculaires

 

Thrombose artérielle cérébrale La thrombose est la formation d'un caillot de sang. Elle est favorisée par la détérioration de la paroi des vaisseaux. Le caillot est une forme de tissu cicatriciel : il est constitué de plaquettes et de fibrine, éléments de la coagulation du sang. Dans le cerveau, il bloque la circulation et entraîne la mort par asphyxie de la zone normalement irriguée par le vaisseau bloqué et la paralysie de l'aire cérébrale qui lui correspond. La perte est irréversible.

 

Le risque de thrombose est plus important avec l’âge, en cas d'obésité, de tabagisme, d'hypertension artérielle ou de grossesse.

 

Rupture d'anévrisme intracrânien

 

Un anévrisme est la dilatation pathologique d'une artère. La paroi fragilisée est susceptible de se rompre et d'entraîner une hémorragie. La rupture de l'anévrisme est précédée de quelques heures par des maux de tête aigus et par une augmentation rapide de la tension intracrânienne. Il s'agit d'une urgence neurochirurgicale qui nécessite une intervention complexe. L'absence de traitement conduit au décès du patient. Le stress du système vasculaire cérébral engendré est source de complications, auxquelles beaucoup de malades survivent cependant.

« est encore inconnue et il est souvent difficile de la distinguer de la démence sénile.

En France et dans les autres pays développés, on estime qu'elle touche 5 % des plus de 65 ans, mais elle peut se déclarer chez des individus plus jeunes.

La démence sénile serait une conséquence du vieillissement du système vasculaire alors que la maladie d'Alzheimer est une maladie dégénérative du cortex cérébral.

Elle est probablement liée à l'interaction d'un fadeur génétique et de fadeurs de l'environnement dont la nature reste à déterminer (certaines maladies infectieuses, un accident vasculaire ou une intoxication chronique à l'aluminium pourraient jouer ce rôle de fadeur de risque).

On a pu montrer qu'une protéine, dont le gène à été identifié, s'accumule dans les neurones, mais il n'a pas pu être déterminé si elle est effectivement à l'origine du ralentissement de leur activité chimique et de leur mort progressive.

Les premières manifestations sont en général discrètes :troubles de la mémoire, du langage (difficulté à trouver un mot), apraxie (incapacité à accomplir un geste volontaire simple, comme boutonner un vêtement).

Les malades peuvent présenter une certaine agitation et une émotivité exacerbée.

La dégradation des capacités cognitives et fonctionnelles est continue, et mène à la mort en 5 à 15 ans.

'imt1gerie c�rébrale montrant l'activité des zones du cerveau (ici des images de TEP, tomographie à émission de positons) peut fournir des éléments de diagnostic.

À l'autopsie, l'encéphale révèle des lésions typiques, les plaques séniles (analogues à celles de la démence sénile) et des amas fibrillaires caractéristiques.

Au microscope, on constate des lésions des neurones et une diminution importante de leur nombre.

les causes exactes de la maladie d'Alzheimer n'étant pas connues.

le traitement est avant tout symptomatique : anxiolytiques, antidépresseurs, neuroleptiques.

Des recherches sont actuellement en cours pour mettre au point un vaccin : un programme d'essais cliniques sur l'homme a été lancé en 2000.

Il s'agit d'une encéphalopathie spongiforme, actuellement incurable, de la même famille que la maladie de la vache folle et la tremblante du mouton.

Elle provoque une dégénérescence du tissu du cerveau, qui se perce de trous et prend l'aspect d'une éponge - d'où le qualificatif de " spongiforme ».

Le malade est d'abord vidime de troubles de l'équilibre et du mouvement et, rapidement, une démence avec perte de capacités s'installe.

La maladie est fatale dans 100 % des cas et l'espérance de vie du malade une fois la maladie déclarée n'excède pas un an.

La destruction du tissu nerveux est due à l'accumulation d'une protéine particulière, un prion, dont la structure est proche de celle d'une protéine naturellement produite et éliminée par les neurones.

La saturation du mécanisme d'élimination entraîne son accumulation dans la cellule et la détruit.

Dans la forme héréditaire de la maladie de Creutzfeldt-Jacob (10% des cas), la protéine pathogène est due à la mutation d'un gène.

Dans le cas des formes à prion.

elle est transmise par voie alimentaire.

Qu'une infection puisse être due à une protéine est un fait scientifique nouveau ; on pensait auparavant que seuls des organismes possédant un code génétique (virus, bactéries, micro-organismes) pouvaient parasiter les cellules.

On ignore le mécanisme de la multiplication du prion.

La période d'incubation peut s'étaler sur plusieurs dizaines d'années et lorsque les premiers symptômes apparaissent, une grande partie des neurones est déjà détruite.

C'est une maladie chronique, où le système immunitaire attaquerait la gaine de myéline de la substance blanche au niveau du cerveau et de la moelle épinière, comme s'il s'agissait d'un corps étranger.

L'attaque se traduit par un dépôt de tissu conjonctif, la sclérose, qui empêche les messages nerveux de passer.

Les fadeurs déclenchants de la maladie ne sont pas connus avec certitude.

La maladie se traduit par des poussées suivies de périodes de rémission, de durée très variable, au cours desquelles le malade recouvre une parti e, voire l'intégralité des fondions qu'il avait perdues.

débute après l'adolescence et, au plus tard, avant 40 ans.

Elle est plus fréquente chez la femme que chez l'homme.

pas en jeu mais, dans 1 cas sur 5, il est amené à se déplacer en fauteuil roulant.

On connaît plusieurs évolutions à la maladie: • La forme bénigne, où les poussées sont rares et les périodes de rémission longues et sans séquelles.

Cette forme peut disparaître de façon spontanée.

• La forme rémittente est la plus fréquente.

Les poussées sont de durée et de fréquence imprévisibles, mais évoluent vers la récupération plus ou moins rapide des lésions.

La grossesse et les infections ont tendance à provoquer les poussées.

Il faut en moyenne 7 ans pour qu'un handicap permanent s'installe.

• La forme aiguë s'accompagne d'inflammations du nerf optique et du liquide céphalo-rachidien (qui baigne l'encéphale et le protège des chocs).

Le traitement des poussées se fait par injections de fortes doses de cortisone, par perfusion en milieu hospitalier.

Un traitement de fond à l'interféron permet de diminuer leur nombre et leur durée.

Le mode d'action de ce principe actif est mal expliqué, mais il a été prouvé que son utilisation diminue de 30% le nombre des poussées et ralentit considérablement l'évolution de la maladie.

LES CARENCES GÉNÉTIQUES IDENTIFIÉES LA TRISOMIE 21 Encore appelée syndrome de Down (ou, improprement, mongolisme), la trisomie 21 n'est pas spécifiquement une maladie du système nerveux, mais le handicap mental qu'elle induit conduit à la classer dans cette catégorie.

Elle est provoquée par une anomalie du nombre de chromosomes.

L'individu sain possède 23 paires de chromosomes, soit 46.

Chez le trisomique, il existe un 47' chromosome dont la présence perturbe l'activité correcte du génome.

Ce chromosome surnuméraire peut être déjà présent chez l'un des parents, mais associé à un autre (de sorte que l'anomalie ne se manifeste pas chez ce parent) ou être dû à une anomalie de la division cellulaire au moment de la formation de l'ovule.

Tous les chromosomes sont susceptibles de donner des trisomies, mais seule la trisomie du chromosome 21 est viable ; les autres entraînent une mort précoce, durant la période embryonnaire.

La trisomie 21 touche environ 1 enfant sur 800.

Les individus atteints sont de petite taille, possèdent un faciès typique avec un visage très rond et des yeux très écartés, ils souffrent d'un grave handicap mental (le QI ne dépasse jamais 70) qui, paradoxalemen� ne les empêche pas toujours de maîtriser la parole, la lecture et, parfois, l'écriture.

Ils sont plus sensibles aux infections et aux carences alimentaires et souffrent le plus souvent de malformations cardiaques et digestives.

Leur espérance de vie est réduite, leur puberté tardive et ils montrent un vieillissement et une démence sénile précoces.

Seules les filles sont fertiles.

Le diagnostic de la trisomie est possible à partir de la 17' semaine de grossesse.

Une partie du liquide amniotique est prélevé par ponction, e� à partir d'une culture des cellules de l'embryon qui y flottent, on réalise un caryotype pour visualiser les chromosomes du fœtus.

Cet examen n'est pas réalisé de manière systématique car, dans 5 % des cas, la ponction amniotique entraîne une fausse-couche, mais il est fortement recommandé aux femmes de plus de 35 ans.

Passé 40 ans, le risque d'avoir un enfant trisomique est de 2 à 3%.

LA CHORÉE DE HUNTINGTON Cette maladie héréditaire touche aussi bien l'homme que la femme.

Un parent malade a 50 % de chances de la transmettre à ses enfants (hérédité dominante).

La chorée de Huntington survient généralement entre 30 et 45 ans (moins de 10 % des malades ont moins de 20 ans).

Elle débute par des troubles du comportement et un syndrome dépressif accompagnés de troubles moteurs caractéristiques (mouvements involontaires, désordonnés et de grande amplitude).

L'évolution s'accompagne de la perte de l'équilibre, de troubles de la parole et de la déglutition, d'une baisse continue des capacités intellectuelles et d'une démence progressive.

Les troubles moteurs et comportementaux rendent difficile la prise en charge à domicile.

La mort survient environ 15 ans après les premiers symptômes.

Aucun traitement n'existe à ce jour (les recherches portent notamment sur la greffe de neurones fœtaux), mais le gène de la maladie est connu et un dépistage est proposé à toutes les personnes à risque.

Liée à un dysfonctionnement de l'activité électrique des neurones du cortex, l'épilepsie se traduit par l'existence de " décharges neuroniques »,lisibles sur un électroencéphalogromme.

Lorsque ces décharges ont lieu en grand nombre, la crise proprement dite survient.

On distingue deux types d'épilepsie, moins en fonction de leur origine que de leurs manifestations : le grand mal (avec convulsion et perte de conscience) et le petit mal.

Le petit mal Ce type d'épilepsie est généralement appelé " absence » et se traduit par une suspension de la conscience durant une vingtaine de secondes.

Le malade garde l'équilibre, avale sa salive et respire normalemen� mais ne répond plus à aucun stimulus.

Il présente un air rêveur et la crise passe souvent inaperçue de l'entourage.

La crise ne s'accompagne ni de chute ni de convulsion, mais peut se répéter plusieurs fois par jour.

Le grand mal C'est la forme la plus connue et la plus spectaculaire de l'épilepsie.

La crise est généralement précédée de migraines, de troubles digestifs et d'une agitation générale.

Quelques instants avant la crise, le malade est vidime de bourdonnements, de perturbations visuelles, de nausées et présente des signes d'anxiété et d'agressivité.

La crise commence par une phase dite tonique qui dure en moyenne 30 secondes.

le malade tombe et perd conscience, les yeux se révulsen� les membres se raidissent et les mâchoires se crispen� la respiration se fait par fortes expirations qui suivent de longues apnées.

Suit la phase clonique; qui dure 2 à 3 minutes, où le malade est pris de secousses rythmiques et de mouvements désordonnés qui s'accompagnent du relâchement de la langue et des sphincters, de l'émission d'urine et d'une hypersalivation.

Suit une phase comateuse de durée variable au cours de laquelle la cyanose du visage et des lèvres s'estompe et où la respiration redevient normale.

Une fois réveillé, le malade ne garde aucun souvenir de sa crise.

Il est le plus généralement sujet à une grande fatigue, des nausées et des courbatures, et un état dépressif s'installe.

La crise d'épilepsie peut soit être induite par une autre pathologie (affection du système nerveux, hypoglycémie, intoxication médicamenteuse, usage de certaines drogues, crise de manque dans le cadre d'une dépendance toxicologique ...

), soit relever d'une épilepsie dite primaire.

L'épilepsie primaire concerne presque 1 personne sur 200.

Elle débute souvent pendant l'enfance, mais peut apparaître à n'importe quel âge.

Les traitements empêchent la survenue des crises dans près de 70 % des cas.

Ce qu'il faut faire face à une uise d'épilepsie • Rester calme et prévenir un médecin.

• Protéger la tête du malade.

• Faire de la place autour de lui.

• Noter la durée de la crise.

Ce qu'il ne faut pas faire • Modifier la position du malade.

• Essayer de juguler les spasmes.

• Glisser quelque chose entre les dents du malade.

• Lui donner à boire ou lui administrer des méd icaments.

Décrite pour la première fois par leon Mortin Chorcot (1825-1893), célèbre neurologue, au cours de ses leçons spectaculaires, c'est une maladie rare dont la cause est totalement inconnue.

Il semblerait que, dans 5 % des cas, elle relève de fadeurs héréditaires.

Elle provoque des lésions des neurones et entraîne une paralysie progressive.

La gravité dépend de la zone lésée.

S'il s'agit de l'encéphale, la maladie se traduit par une exagération des réflexes et une raideur gênante (hypertonie) ; si la moelle épinière est touchée, elle provoque l'atrophie des muscles et une paralysie des membres supérieurs, de la langue et du larynx.

La survie est de 5 à 25 ans.

La mort survient par asphyxie, consécutive à la paralysie des muscles rP. »

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