Devoir de Philosophie

Je est un autre

Publié le 01/05/2025

Extrait du document

« « Je est un autre » Lorsque j’ai choisi d’étudier ce sujet, je ne m’attendais pas à un sujet d’une telle complexité.

En effet, malgré de nombreuses recherches, le sens exact de cette célèbre citation de l'écrivain français Arthur Rimbaud me semble encore vague.

Personne à ce jour n’a livré d’analyse exacte de cette phrase et ce dont je m’apprête à vous partager n’est que le fruit d’interprétations et de nombreuses réflexions d’amateurs de questions philosophiques. Avant de poursuivre ce questionnement, interrogeons-nous sur son origine même.

Cette phrase est extraite d'une lettre qu'il a écrite à Georges Izambard, son ami et professeur de rhétorique, en 1871.

La citation complète est : C’est faux, de dire je pense.

On devrait dire ON me pense.

Pardon du jeu de mot : je est un autre. La portée philosophique de grammaticalement incorrecte : cette phrase est poétisée par sa forme 1.

Le "Je" est sujet de la phrase, il désigne la première personne du singulier.

Il s'agit du pronom personnel sujet. 2.

"est" désigne le verbe être conjugué à la troisième personne du singulier du présent de l'indicatif.

Il relie le sujet ("Je") au complément de phrase ("un autre").

Comme vous avez pu le remarquer, il n’est pas question de « Je suis un autre » mais bien de « Je est un autre ».

Cette construction grammaticale a pour effet de rendre le « Je » impersonnel pour rediriger l’attention vers le mot « autre ». 3.

"un" est un article indéfini masculin singulier, introduisant le complément de phrase "autre". 4.

Enfin "autre" est un complément de phrase.

Issu du latin alter, l’autre renvoie à un contraire, une entité différente, ici de celle désignée par le sujet "Je".

Il s'agit d'un adjectif indéfini. Le sujet est étroitement lié au précédent que j’ai eu à traiter, à savoir « Qui parle quand je dis je ? » car il touche à la remise en question de l’identité individuelle.

En philosophie, la question de l’identité du « JE » est un sujet complexe et diversifié. Quand nous utilisons « je », nous faisons référence à nous-même.

Le mot « je » est utilisé pour indiquer la personne qui parle, est ou écrit, c’est-à-dire nous-même.

Le « je » est couramment utilisé pour exprimer nos propres pensées, sentiments, opinions et expériences.

C’est pourquoi lorsque j’utilise « je », je parle de moi-même en tant qu’individu.

Prenons donc le temps de nous étonner du paradoxe posé entre le moi et son contraire, l'autre, l'étranger. Comment peut-on être soi et un autre ? Rimbaud pose tout simplement la question de l'être.

Qui parle quand je dis « je » ? Combien de voix résonnent-elles en moi ? "Je est un autre" peut être interprété comme une reconnaissance de la multiplicité des identités qui coexistent en chaque individu. Cette interrogation renvoie au concept du « moi.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓