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La Place de la femme dans le monde du travail

Publié le 11/05/2013

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-817880-8686801ES2 Coralie Butel Elodie Martin Amandine Durand La place de la femme dans l'entreprise 2850515597535 4786630-747395-814070-842645Sommaire Introduction I / La place de la femme dans le monde du travail en France de 1914 à 1945... A) La mobilisation des femmes...B) ... Et ses points positifs pour les femmes...C) ... Mais cet effort est bien mal récompensé. II / ... De 1945 à 1975... A) Les différents métiers pratiqués par les femmes...B)... Leurs effets valorisants sur les femmes...C)... Mais les inégalités se creusent. III / ... Et de 1975 jusqu'à la fin du Xxème siècle. A) Des métiers égaux pour chaque genre...B) ... Et des conséquences positives sur les femmes...C) ... Mais les discriminations se perpétuent. Conclusion Bibliographie Synthèses personnelles La place de la femme dans l'entreprise durant le XXème siècle. Problématique : -> Comment a évolué la place de la femme dans le monde du travail en France de 1914 jusqu'à la fin de XXème siècle ? Introduction: Si la continuité de la vie professionnelle des femmes s'inscrit aujourd'hui comme une norme sociale dominante, ce qui n'en supprime pas pour autant les inégalités de l'emploi liées au sexe, il s'avère aujourd'hui que de nouvelles modalités de disparités sont nées : la création de noyaux durs de sur-chômage et de sous-emploi féminin solidement installés au côté des formes d'inégalités déjà existantes : écarts de salaires, ségrégations.Ainsi, le travail et l'emploi des femmes se caractérise en comparaison avec le travail masculin, et il s'analyse selon les différences et inégalités, puisqu'effectivement la féminisation existe, mais ne signifie pas égalité. La volonté de travail des femmes et son histoire peut alors être expliquée par la volonté des femmes de s'affirmer, de réduire ces inégalités. Voilà le moteur du travail féminin, qui passe nécessairement par une construction sociale pour progresser. Jusqu'en 1914, les militants ouvriers étaient hostiles au travail des femmes dans l'industrie. Ils souhaitaient, en tenant les femmes éloignées des métiers masculins, maintenir leur domination patriarcale. Les hommes exprimèrent de vives inquiétudes lorsque l'introduction de machines permis de remplacer des hommes par des femmes et de diminuer les salaires. Quelques-uns des arguments des opposants au travail féminin étaient les suivants : la faiblesse naturelle de la femme par rapport à l'homme, « son rôle dans la perpétuation et la sauvegarde de la race « et l'importance de la famille pour l'ouvrier impliquaient donc que la place de la femme était au foyer, et non pas à l'usine ! L'enjeu est donc à la fois économique (le salaire de l'homme devrait suffire à entretenir sa famille, et la peur que les femmes et les machines remplacent les hommes !) mais aussi symbolique à travers le contrôle et la domination masculine. Nous nous demanderons donc comment a évolué la place de la femme dans le monde du travail en France de 1914 jusqu'à la fin de XXème siècle, et pour cela nous verrons dans un premier temps la place de la femme dans le monde du travail en France de 1914 à 1945, dans un deuxième temps de 1945 à 1975, et dans une dernière partie de 1975 jusqu'à la fin du XXème siècle. I) La place de la femme dans le monde du travail en France de 1914 à 1945... A) La mobilisation des femmes. Les femmes ont joué un rôle important pendant la guerre de 1914 à 1918. En effet, en France elles sont appelées à travailler par le chef de régiment, le 7 août 1914, le Président du Conseil René Viviani, qui songe à une guerre courte, lance un appel aux femmes françaises, en fait aux paysannes, les seules dont il pense avoir un besoin urgent dans les campagnes désertées par les hommes. Il leur parle le langage viril de la mobilisation et de la gloire : « Debout, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la patrie.Remplacez sur le champ de travail ceux qui sont sur le champ de bataille.Préparez-vous à leur montrer, demain, la terre cultivée, les récoltes rentrées, les champs ensemencés ! Il n'y a pas, dans ces heures graves, de labeur infime.Tout est grand qui sert le pays. Debout ! A l'action ! A l'oeuvre ! Il y aura demain de la gloire pour tout le monde «. La Première Guerre mondiale bouleverse le quotidien des femmes françaises. Leurs conditions de vie sont difficiles en temps de guerre et leurs rôles dans la société évoluent avec le poids des circonstances et la mobilisation de toutes les énergies nationales. Au départ de leur mari pour le front, beaucoup de femmes se retrouvent sans ressource ou au chômage. Les aides versées par l'État n'étant pas suffisantes pour subvenir à leurs besoins, beaucoup d'entre elles sont contraintes à chercher un emploi. Dès 1915, l'État incite les industries à employer de la main d'oeuvre féminine. Dans la métallurgie, la proportion de femme passe de 5% avant la guerre à 30% en 1918. La mobilisation des ouvrières est bien plus tardive, pas avant la fin de l'année 1915, dans un contexte bien différent. Elles seront 400 000 fin 1917, début 1918, à l'apogée de la mobilisation féminine, alors que l'ensemble du personnel féminin du commerce et de l'industrie dépasse de 20 % son niveau d'avant-guerre. Mais l'emploi de la main d'oeuvre féminine dans les usines de guerre nécessite une réorganisation et une rationalisation du travail : modernisation de l'outillage (Des appareils de levage et de manutention, des machines automatiques apparaissent dans tous les secteurs : machines à décharner dans les mégisseries, encolleuses dans l'industrie cotonnière, etc.) et accentuation de la division du travail. Alors que les femmes des milieux populaires sont mobilisées, celles qui appartiennent aux milieux plus aisés s'engagent massivement dans le bénévolat. Les infirmières et auxiliaires de santé sont les héroïnes du front féminin. La figure de l'infirmière est typiquement féminine : l'infirmière dont l'habit blanc est synonyme de pureté, guérit les corps et les âmes. Elle accompagne l'action des médecins tout en consolant les blessés. Les marraines de guerre ont aussi pour rôle de soutenir les combattants qui n'ont pas de familles ou qui se trouvent dans les zones occupées par les Allemands. Dès la Première Guerre Mondiale, les femmes envahissent le secteur tertiaire (les services). Dans l'administration, les femmes avaient remplacé les hommes à tous les postes. Dans l'enseignement, elles étaient autorisées à enseigner dans des écoles de garçons. Leur entrée dans ce secteur, ne provoque pas (ou peu), contrairement à l'industrie, de concurrence entre hommes et femmes pour les mêmes postes. Dans tous les cas, l'intervention des femmes se fait au nom du service de la patrie. C'est bien toute la nation qui est mobilisée pour faire triompher l'indépendance nationale. La guerre totale a donc complètement modifié et transformé le rôle et la place des femmes dans le monde du travail et dans la société. Quand elles intègrent l'administration, les femmes ne sont pas considérées comme de véritables employées, mais comme des « auxiliaires «. En 1933 se tient un congrès international pour le retour de la mère au foyer. Cependant, ces campagnes n'aboutissent pas, en France, à l'interdiction pour les femmes mariées d'exercer un métier... mais à des mesures d'incitation. Celles-ci peuvent prendre différentes formes : des allocations (ou compensations financières) versées aux femmes ouvrières qui quitteraient leur emploi pour se consacrer à leur foyer, majoration de salaire des hommes dont la femme est au foyer, restriction du nombre de postes mis au concours pour les femmes dans l'administration... Les « munitionnettes « s'habillent comme des hommes, font des gestes d'hommes, travaillent comme des hommes. L'emploi des femmes dans les usines Renault de Billancourt. Effectif salarié total Nombre de femmes salariées % de femmes au sein du personnel Janvier 1914 ...

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