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La société parisienne au XIXème siècle à travers les romans d'Emile Zola

Publié le 22/11/2011

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« Cependant la fortune des Saccard semblait à son apogée. Elle brûlait en plein Paris comme un feu de joie colossal. C'était l'heure où la curée ardente emplit un coin de forêt de l'aboiement des chiens, du claquement des fouets, du flamboiement des torches. Les appétits lâchés se contentaient enfin, dans l'impudence du triomphe, au bruit des quartiers écroulés et des fortunes bâties en six mois. La ville n'était plus qu'une grande débauche de millions et de femmes. Le vice, venu de haut, coulait dans les ruisseaux, s'étalait dans les bassins, remontait dans les jets d'eau des jardins, pour retomber sur les toits, en pluie fine et pénétrante. Et il semblait, la nuit, lorsqu'on passait les ponts, que la Seine charriât, au milieu de la ville endormie, les ordures de la cité, miettes tombées de la table, nœuds de dentelle laissés sur les divans, chevelures oubliées dans les fiacres, billets de banque glissés des corsages, tout ce que la brutalité du désir et le contentement immédiat de l'instinct jettent à la rue, après l'avoir brisé et souillé. Alors, dans le sommeil fiévreux de Paris, et mieux encore que dans sa quête haletante du grand jour, on sentait le détraquement cérébral, le cauchemar doré et voluptueux d'une ville folle de son or et de sa chair. Jusqu'à minuit, les violons chantaient ; puis les fenêtres s'éteignaient, et les ombres descendaient sur la ville. C'était comme une alcôve colossale où l'on aurait soufflé la dernière bougie, éteint la dernière pudeur. Il n'y avait plus, au fond des ténèbres, qu'un grand râle d'amour furieux et las ; tandis que les Tuileries, au bord de l'eau, allongeaient leurs bras dans le noir, comme pour une embrassade énorme.    

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« avec la classe ouvrière, la classe laborieuse, la classe des conflits.

Puis nous verrons la classe moyenne, elle aussiune classe émergeante et nous évoquerons la vie des commerçants qui sont inclus dans cette classe.

Puis enremontant l'échelle sociale nous arriverons à la bourgeoisie.

Les différents niveaux de la bourgeoisie, et le « triomphebourgeois » seront évoqués.

Pour terminer nous ferons un rappel sur ce que devient l'aristocratie à cette époque deplus en plus libérale.

Nous mettrons donc en parallèle la réalité de l'histoire et la représentation qu'en donne Zoladans ses œuvres. Le contexte historique de la seconde moitié du XIXème siècle Le contexte politique Le XIXème siècle est marqué en France par un grand nombre de régimes politiques et de changements d'autorité.

Ildébute par la chute de l'empire Napoléonien en 1814 et s'achève sur la IIIème République.

Entre deux, il y eut denombreux changements de régime et le siècle fut riche en événements.Ce siècle vit se succéder la Restauration des Bourbons de 1814 à 1830, la Monarchie de Juillet de 1830 à 1848, latrès courte Seconde République de 1848 à 1852, le Second Empire de 1852 à 1870, ainsi que les trente premièresannées de la Troisième République.

Les transitions entre ces périodes sont des temps troublés : la défaite deNapoléon, le coup d'Etat de Napoléon III de 1851, La guerre Franco Prusse, la Commune de Paris.Pendant ce temps la France se modernise, avec ses avancées scientifiques ou dans l'évolution de ses mœurs.L'Eglise perd de son pouvoir, le droit de vote, la démocratie et enfin la République s'installent durablement.

Lasociété se retrouve donc largement marquée par toutes ces transformations. L'Industrialisation De 1850 à 1873, l'industrie vit une période de croissance.

De 1873 à environ 1895 c'est la période de la GrandeDépression.Cependant pendant toute cette période, la France développe considérablement son industrie.

Elle est baséeessentiellement sur le charbon, la machine à vapeur, la sidérurgie, la métallurgie et le textile.

De nombreusesdécouvertes sont faites comme par exemple les premiers puits de pétrole (1859), le transport d'électricité à longuedistance (1883) ou le moteur à explosion (1886).Dès la fin du XIXème siècle, l'industrie utilise de nouvelles sources d'énergie comme l'électricité ou le pétrole et sedéveloppe dans de nouveaux domaines industriels comme l'automobile ou la chimie relançant la croissanceéconomique. Nous pouvons donc dire que la France est rentrée au cours de ce XIXème siècle dans une ère moderne.

Elle a connula mécanisation, l'industrialisation et est enfin parvenue à instaurer un régime démocratique après de nombreusesbatailles et de nombreux pas en arrière. [pic] L'industrialisation est massive en banlieue parisienne.Huile sur toile de Maurice Fallies Nous voyons nettement sur cette carte de l'industrialisation en Europe au XIXème siècle que la France est trèstouchée par l'industrialisation notamment dans le Nord (charbon, textile), dans la région lyonnaise (charbon, textile)et qu'il y a une grande concentration autour de la région parisienne qui représente aussi une place financièreimportante. [pic] La société française La société au XIXème siècle est en profonde mutation.

En effet dès 1850, la Révolution Industrielle a largementtouché la France.

L'industrialisation modifie la société.

Il n'y a plus les nobles et les paysans comme autrefois.

Denouvelles couches sociales sont nées de cette industrialisation, telle que la classe ouvrière et la classe bourgeoise.Le travail à la chaîne est né.Avec la classe ouvrière se créent les mouvements ouvriers et les idées socialistes.

Progressivement, c'est aussi laclasse moyenne qui se développe. Cependant la France reste encore très rurale, et les paysans sont encore nombreux.

Mais eux aussi se modernisenten passant d'un travail essentiellement manuel au début du siècle à un travail presque totalement mécanisé à la findu siècle. [pic] En tête de lettre de la société Lotz fils de l'Aîné, par Guiguet, fin XIXe siècle(Archives départementales de Loire-Atlantique) qui produit des machines à vapeur, des batteuses et deségreneuses symbole de la mécanisation agricole.. »

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