Les Blessures à l'oeil

« ~ i" .0 _:] 0 :g :l_ !! Q) ü ~ ~ 0 :::l c " '" :;; ......

_ ..

ment frotter sur l'œ il et la cornée, e t pro voquer des ké r atites (in flamma tions d e la cornée) chroniqu es graves.

Lo r squ 'il entraîn e le mau vais écou le m e nt des larmes et l' irritati on conjoncti vale , l 'entropi o n n écess ite un tra it e m e nt plastique chirurgica l.

La conjonctiv it e a i guë est une inflammat io n de la conjo nc tive (la membrane muqu euse qui ta ­ pisse la surface de l'œil e t la partie int erne d es pau­ pières ).

Les causes son t l e plus souvent infectieuses (vir us, bactérie ), a llerg iqu es ou traumatiqu es.

Ses manifestations son t des picotements , un larmo ie­ ment et une rougeur ocul air e.

L'acuité vis u ell e n ' est en gén ér al pas atteinte.

Le trait e m e nt antibi o­ tiqu e loca l évite la s urinf ect ion bactéri enne.

La conjonc tivite c hroniqu e surv ient générale­ me nt après une s u ccess ion de conjonctivites aiguës, qui se répètent dans l'anné e, avec parfois un caractè re saisonni e r.

Tous les nou vea u-n és bénéficient à la naissance d 'une inst ill a tion de nitrate d'argent ou de posiclyne pour éviter l a redoutable conjonc tivite gonococc iqu e.

!.:hémorragie sous-co njonc tivale cor r espond à l a rupture d'un petit vaisseau conjon ctival fragilisé ou, plus rarement , à un trouble d e la coagu latio n ou à une hyper te n sion artérie ll e.

U n trait ement protecteur vascula ire assu re la résorptio n en tro is sema ines à un mois sans l a isse r d e séquelles.

Le glaucome On regroupe sous le te rm e de glaucome plu s d ' une v ingta ine d'affections , dont le g laucome aigu , le g l aucome seconda ire e t le glaucome chro­ niqu e.

Les dif f éren tes formes de glaucome tou­ chent plus de 300000 personnes en France.

Le glaucom e chron iqu e est l e plus fréquent.

Il se caractérise essent ielleme nt par une augmen­ tation de la press ion intra-oculaire (l 'œ il est une cavi té close dans laquelle règne un certain niveau de pression ) qui entraîn e une atroph ie de la tête du n erf optique et, par conséquent, une diminu­ tion du champ visue l.

Le g laucome chronique se Picotement , larmoiement , rougeur oculaire, .....

sécrétion sont les symptômes les plus fréquemment associés à une conjonctivite.

L 'inflammation de la conjonctive peut être d 'origine infectieuse , allergique ou traumatique.

QUE FAIRE EN CAS D'URGENCE ? • En cas de douleur ou de troubl e de la vision ( perception de taches de c ouleur ou de points lumineu x par exemple) , il est recommandé de consulter le plus rapidement possible un mé ­ decin généraliste ou un ophtalmologue ..

• Ne tentez jamais d'ôter un corps étranger qui s 'est introduit sur la partie colorée de l'œil (iris) ou à l'intérieur même de cet organe .

Protégez l'œil en le recouvrant d'une compresse stérile ou, à défaut, d' un mouchoir en papier, et faites appel à un médecin.

• En cas d'atteinte ou de brûlure occulaire due à un produit chimique, rincez aussitôt l'œil abondamment avec de l'eau claire et froide et consultez un médecin.

• Certaines infections de l'œil sont conta­ gieuses.

Ainsi, si YOUS souffrez d'W'l Of18let OU pas ~ L 'œil dit u au beurre noir " apparaÎt quand les vaisseaux sanguins ont été endommagés par un coup brutal.

Le sang reflue dans les tissus périphériques de l'œil qui prennent cet aspect si caractéristique.

traite par l'empl oi de collyres, ou par une int er ven­ tion c hirurgi cale avec un rayon laser.

Il est parfo is n écessa ir e de r eco urir à la chirurg ie , notamment e n présence d'un gl aucome aigu.

Dans ce cas, la diminution du champ visuel pro voque parfois la céc ité.

L e c hirurgi en est conduit à r éaliser une espèce de soupape entre les cavités du globe ocu­ la ir e, afin de diminu er la press ion intr a- ocu la ir e ( P I A).

Quant au gla u come second air e, il se traite de manière diff ére nte suivant la cause .

Myopie, hypermétropie et astigmatisme La myopie, l'h yp e rmétropie et l'astigma tisme , qui représe ntent 75 % des troub les ocu lomoteurs , cor ­ respond ent à des défa uts de r éfrac tion: on parle de réfractio n pour dés igner la déviation d' un rayo n lumin eu x qui passe d 'un milie u trans p a r ent à un a utr e.

La réfraction de l'œ il est dite n orma le lorsqu e les ima ges d'ob jets situ és entre 5 m et l'in­ f ini v ie nnent se form e r sur la ré tin e, pe rm ettant ainsi une perception nette des déta ils.

La myop ie ou brachymétropie est due à une augmentat ion anorma le du diam ètre ant éropos té­ rie ur du globe ocu laire.

Le degré d e la myop ie d ép e nd don c de l'a ccroissement du volum e de l'œ i l.

La myopie l égère et la my opi e mo yenne se corrigen t avec des verres biconcaves.

La myop ie f o rte n écess ite l'e mploi de lentilles de contact.

Elle pe ut évo lue r vers un décollement de la rétine.

L 'hype rm é trop ie est une anomalie due à la r é duc tion cons titutionnelle de volume du globe oculaire ou à un aplatissement de la cornée.

Les rayons lumin e ux par allè les, au lie u de converge r sur la rétine , form ent un foyer au-de là de celle-c i.

Elle se corrige par le po rt de verres convergen ts.

L'ast igma tism e est essen tiellement dû à une mod ification des rayons de courb u re de la cornée.

Il se caracté rise par un défaut de courbur e des milie ux réfring ents d e l' œil (qui ont l a capac ité de r éfrac te r l es rayons lumin eux ).

Ainsi , un point lumin eu x donne sur la ré tine no n un point , mais une tach e de form e e t de dimensions spéciales perçues de façon flou e.

L' astigmatisme est corrigé par le port de verres c y lindriqu es.. »