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LES INEGALITES HOMMES FEMMES

Publié le 03/05/2014

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Sommaire Sommaire Introduction Les origines des inégalités Une mise en place dès le plus jeune âge. Les filles dans le système scolaire : vers une percée décisive. Quels sont les inégalités aujourd'hui ? L'accès des femmes aux responsabilités, un parcours parsemé d'embuches. Les inégalités salariales et la précarité Comment lutter contre les inégalités. Les mesures de lutte Les certaines règles existantes CONCULISON LEXIQUE BIBLIOGRAPHIE INTRODUCTION Nous avons appris la semaine du 23 Décembre 2013, que Cinq cents entreprises ont été mises en demeure ces derniers mois pour n'avoir pas respecté l'égalité professionnelle hommes-femmes et cinq autres ont été condamnées à des pénalités financières, a indiqué la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem. Le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 (IVème République) met en avant les principes particulièrement nécessaires à notre Temps. Le 3ème de ces principes énonce : « La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme. » A l'aube du XIe siècle, la question des inégalités entre hommes et femmes est centrale dans notre société. Les femmes ont acquis, au cours des dernières années, une liberté qui constitue une véritable révolution concernant l'égalité entre hommes et femmes. les inégalités ne sont pas tout à fait réduites. Les quatre dernières décennies ont été marquées par d'innombrables bouleversements importants ; un repositionnement des femmes et leurs rééquilibrages au sein de la population active, (le droit de voter, de se présenter aux élections, d'étudier dans tous les domaines, notamment), Il est incontestable que les femmes du XXème siècle ont forcé l'un après l'autre les différentes obstructions que la société construite par et pour les hommes avait édifiés devant elles. Les mentalités, ont changé ; il est de nos jours admis qu'une fille, tout comme un garçon, se préoccupe de son avenir professionnel. Mais au-delà de nombreuses statistiques encourageantes, l'évidence montre que le chemin est encore long et qu'il nécessitera encore bien des combats de femmes. La discrimination dans le travail, au niveau des salaires et de l'embauche continue. Les obstacles à l'accès à certaines professions n'ont pas disparus pour autant, même si quelques courageuses ont pu les franchir. En effet, la situation des femmes sur le marché du travail, est contradictoire et très contrastée. Il existe une importante ségrégation ; la forme ancienne que nous retrouvions à travers les écarts salariaux, les différences, notamment. Aujourd'hui de nouveaux facteurs de disparités ont vu le jour ; la création de noyaux durs, de sur-chômage et l'écart de salaire, notamment. Le sujet n'est pas ici d'exposer les femmes en victimes mais d'accentuer le fait que la question de leur emploi est ignorée, occultée de la scène politique. Au-delà des thèmes que nous allons aborder, l'étude de la situation des femmes sur le marché du travail n'est pas seulement de s'intéresser à leurs statuts professionnels : le travail féminin est un fil conducteur pour lire la place des femmes dans la société. Comment se manifestent les inégalités Hommes Femmes alors que notre démocratie prône l'égalité ? Afin de répondre à cette question, nous étudierons tout d'abord les origines de ces inégalités, puis nous analyserons celles-ci dans le domaine du travail au XXe siècle en France. Enfin nous démontrerons, grâce à plusieurs arguments, comment lutter contre ces différentes inégalités. Les origines des inégalités. La question que l'on peut se poser est de savoir d'où proviennent les inégalités ? Toute inégalité a une origine, celle des hommes et des femmes existe depuis très longtemps et cela dans pratiquement tous les pays et à tous les siècles. Une mise en place dès le plus jeune âge. Il y a une explication aux différences entre hommes et femmes notamment dans la socialisation primaire que ceux-ci reçoivent dès leurs plus jeunes âges. En effet, la socialisation, transmission de valeurs et de normes par des agents de socialisation, participe inconsciemment à donner des stéréotypes. Les inégalités engendrées par ces stéréotypes vont poursuivre les individus tout au long de leur vie. Il existe de nombreux agents de socialisations, cependant deux sont fondamentaux, la famille et l'école. La socialisation primaire, socle sur lequel va se forger la personnalité de l'enfant et plus tard celle de l'individu est avant tout marquée par la famille. Elle va participer tout particulièrement à une forme de socialisation genrée autrement dit : la socialisation ne s'effectue pas de la même manière selon le sexe de l'individu. La conséquence de ces différentes formes de socialisations fait apparaitre des rôles prédéfinis générées par les familles, En effet les attitudes adoptées à l'égard de leurs enfants sont différentes. Par exemple, les adultes ne donneront pas la même signification aux cris d'un nourrisson ; on considèrera les pleurs d'un garçon comme étant de l'énervement, et ceux d'une fille comme étant de la peur. De plus, les petites filles sont moins encouragées dans les activités collectives, tandis que leur apparence est davantage le sujet d'attention des adultes. En revanche, les préoccupations concernant les capacités physiques sont plus prononcées quand il s'agit des garçons, la motricité, le déplacement dans l'espace, notamment. -8128025400000Exemple en tableau de la socialisation différenciée : Ce tableau de la socialisation différenciée nous montre la multitude d'attitudes d'un enfant, qu'il soit de sexe masculin ou féminin et nous décrit notamment les pensées de leurs parents face à celles-ci. Les jouets sont également un outil de transmission des stéréotypes de sexe, et contribuent à l'enracinement de ceux-ci. La nature des jouets suggère très tôt cette différence entre filles et garçons. En effet, il suffit de regarder dans un catalogue pour enfants ou d'entrer dans un magasin de jouer pour constater que ceux-ci sont distingués par sexe. Les poupées sont des jouets réservés aux filles ; elles reflètent la maternité future et forme les jeunes filles à leurs « rôles » de mère. La dînette également les prépare aux tâches domestiques auxquelles elles feront face au cours de leur vie. Les garçons, eux jouent plutôt à la voiture ou jouent au garagiste avec des outils appropriés. Ce comportement n'est en rien inné, le résultat est le fait d'un conditionnement précoce. Nous pouvons nous demander quelquefois : comment s'étonner que les petites filles qui ont joué à la dînette exécutent plus tard 80 % des tâches ménagères ? Les jouets reflets des rôles sociaux ? Jouets A quel genre l'associez-vous ? A quel rôle social l'associez-vous ? Dinette Féminin Préparation des repas Boîte à outils Masculin Bricolage Garage Masculin Mécanicien Poupée Féminin Maternité-Soin aux enfants Machine à laver Féminin Entretien du linge Un Hôpital pour animaux Féminin Soin des animaux- Vétérinaire Ce phénomène est dû à la construction de la personnalité de l'enfant à travers l'imitation dans le rôle des parents notamment et appropriation inconsciente et involontaire de leurs gestes. En jouant, les enfants imitent les activités qu'ils perçoivent chez les grandes personnes et particulièrement celles de leurs parents. Ainsi, les tâches ménagères dont s'occupe les jeunes filles ne sont pas une contrainte pour celles-ci, elles sont heureuses d'imiter leurs mères et de les aider. Il est bien difficile d'ôter de la tête des enfants ces rôles très différents acquis dès l'enfance. Pour rester dans la norme, les parents vont interdire, ou pousser leur enfant à une activité. Comme cette interdiction ou cette obligation à effectuer une certaine tâche va marquer l'enfant, il va automatiquement, et pour le restant de sa vie, se cantonner à ce qui lui a été permis, et se tenir loin de ce qui "n'est pas pour lui". De plus, la gestion de l'espace lors du jeu n'est pas la même. Les filles jouent principalement à l'intérieur, dans un espace privé et ne vont pas beaucoup jouer dehors. Elles font certaines activités comme du coloriage, des perles. A l'inverse, les garçons font plus souvent des activités en pleine air, à l'extérieur. Le petit garçon va pratiquer le football une activité où il pourra se dépenser. En grandissant la fille va évoluer et va devenir un être attentionné et son caractère social va être mis en avant. Celle-ci devra être capable d'écouter, de parler, d'être douce, de conseiller, notamment. C'est sûrement pourquoi, plus tard, on retrouvera de nombreuses de femmes dans les métiers du social. Au contraire, les garçons ne vont pas être incités à l'échange verbal et à l'écoute. Ils seront encouragés à sortir, à explorer, à chercher par eux même, mais aussi à manipuler avec des jeux de bricolage ou de mécanique par exemple. Ainsi ils vont acquérir des compétences spatiales, scientifiques et analytiques. Ils seront, par la suite, habitués à toute sorte de difficulté, et à se débrouiller pour trouver une solution à un quelconque problème. Les filles sont confrontées à moins de difficultés que les garçons. On les aide, on leur facilite les choses, on leur vient en aide directement. Au contraire, on laisse le garçon se débrouiller. Par conséquent, le développement de l'enfant va être très divergent en fonctions que celui-ci soit un garçon ou une fille. Le jouet a donc un impact important sur le développement de la personnalité de l'enfant. C'est en reproduisant les situations quotidiennes où l'homme est supérieur à la femme par le biais du jouet que ces rapports et ces situations vont se reproduire. Les filles dans le système scolaire : vers une percée décisive. La longue inégalité de traitement scolaire entre les filles et les garçons a, depuis quelques dizaines d'années, été largement diminuée. Ce n'est qu'en regardant les faits du système scolaire d'avant que l'on peut comprendre la féminisation du marché du travail aujourd'hui. La percée des filles à l'école et à l'université, leur réussite scolaire constituent, en elle-même, un évènement marquant, mais également déterminant. C'est ce fait qui explique certainement la percée des femmes sur le marché du travail. -45402585598000En France, l'évolution des taux d'activités montre bien que la croissance globale de l'activité des femmes est faite par l'augmentation constante et soutenue de celles qui ont un diplôme, quel qu'il soit. Chez les bachelières comme chez les diplômées du supérieur, les taux d'activité masculins et féminins se rapprochent jusqu'à se confondre presque. En 1962, l'écart entre ces taux garçons et filles était de 32% pour les bachelières et de 24% chez les supérieurs. Trente ans plus tard cela a bien changé et cet écart s'est réduit. Pendant ces années ce sont déroulées deux mutations essentielles que sont la féminisation du salariat et la progression des scolarités féminines. Depuis 1971 les bachelières sont plus nombreuses que les bacheliers. Ce phénomène est dit double car en effet d'une part à l'école comme à l'université les filles sont plus nombreuses que les garçons et d'autre part elles réussissent mieux qu'eux. Mais en dépit de cette réussite, on observe le maintien d'une forte ségrégation dans les filières d'enseignement. Les filles sont plus présentes dans les lettres et les sciences humaines, les garçons, quant à eux, demeurent majoritaires dans les filières scientifiques et techniques. Christian Baudelot et Roger Establet, deux sociologues français qui ont écrit le livre « Allez les filles &r...

« INTRODUCTION Nous avons appris la semaine du 23 Décembre 2013, que Cinq cents entreprises ont été mises en demeure ces derniers mois pour n'avoir pas respecté l’égalité professionnelle hommes-femmes et cinq autres ont été condamnées à des pénalités financières, a indiqué la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem. Le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 (IVème République) met en avant les principes particulièrement nécessaires à notre Temps.

Le 3 ème de ces principes énonce : « La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme.

» A l’aube du XI e siècle, la question des inégalités entre hommes et femmes est centrale dans notre société.

Les femmes ont acquis, au cours des dernières années, une liberté qui constitue une véritable révolution concernant l'égalité entre hommes et femmes. les inégalités ne sont pas tout à fait réduites. Les quatre dernières décennies ont été marquées par d’innombrables bouleversements importants ; un repositionnement des femmes et leurs rééquilibrages au sein de la population active, ( le droit de voter, de se présenter aux élections, d’étudier dans tous les domaines, notamment), Il est incontestable que les femmes du XXème siècle ont forcé l’un après l’autre les différentes obstructions que la société construite par et pour les hommes avait édifiés devant elles.

Les mentalités, ont changé ; il est de nos jours admis qu’une fille, tout comme un garçon, se préoccupe de son avenir professionnel. Mais au-delà de nombreuses statistiques encourageantes, l’évidence montre que le chemin est encore long et qu’il nécessitera encore bien des combats de femmes.

La discrimination dans le travail, au niveau des salaires et de l’embauche continue.

Les obstacles à l’accès à certaines professions n’ont pas disparus pour autant, même si quelques courageuses ont pu les franchir. En effet, la situation des femmes sur le marché du travail, est contradictoire et très contrastée.

Il existe une importante ségrégation ; la forme ancienne que nous retrouvions à travers les écarts salariaux, les différences, notamment.

Aujourd’hui de nouveaux facteurs de disparités ont vu le jour ; la création de noyaux durs, de sur-chômage et l’écart de salaire, notamment.

Le sujet n’est pas ici d’exposer les femmes en victimes mais d’accentuer le fait que la question de leur emploi est ignorée, occultée de la scène politique.

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