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Les techniques d'impression (TPE)

Publié le 28/01/2013

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Avec la révolution industrielle, se développe un marché du conditionnement où se multiplient les supports nouveaux - cartons, papier kraft, etc. Or, leur surface poreuse et irrégulière s'avère impropre aux encres grasses des techniques d'impression « papier «. De là l'idée d'utiliser des encres fluides à solvants volatils en adaptant la forme imprimante en relief de manière à lui donner la souplesse et l'élasticité - cette flexibilité à l'origine du nom - nécessaires pour encrer de telles surfaces. Les premières formes de ce genre furent réalisées en plastotypie (caoutchouc}, support auquel fut bientôt préférée la photogravure. Exclusivement exploité en rotative, ce système d'encrage" court« - deux rouleaux, rarement ...

« Techniques d'impression à plat L'offset Papier davantage -est décliné en autant de dispos itifs qu'il y a de supports d'impression.

Et ceux-ci se sont en effet diversifiés : papier cadeau, étiquettes autocollantes, feuilles d'aluminium , films plastiques, capsules, etc.

La relative simplicité du procédé lui attire d'ailleurs les faveurs de certains secteurs de la presse et de l'édition , en particulier pour les papiers de faible gram mage .

LES TECHNIQUES D'IMPRESSION EN CREUX L'impression typographique, dont la domination -longtemps sans partage - a perduré jusque dans les années cinquante, n'a cessé de perdre du terrain depuis, ne représentant plus que 2,4 % du chiffre d'affaires du secte ur aujourd'hui.

De nouvelles techniques concurrentes ont émergé, dont les techniques d 'impression en creux.

L'une d'elle, l'héliogravure, est d'ailleurs la lointaine héritière de la gravure sur cuivre, la taille-douce , connue dès le.

milieu du w siècle .

LA TAILLE-DOUCE Ce n'est toutefois qu'à la fin du siècle suivant que la taille-douce s'impose à la fois comme mode d'exp ression artistique à part entière et comme procédé d'impression des illustrations pour ouvrages.

La technique consiste à graver un dessin sur une plaque -de cuivre rouge , le plus souvent-, à l'encrer intégralement avant de l'essuyer en surface.

Ainsi, à l'issue de cette dernière étape caractéristique , il ne subsiste d'encre que dans les creux du tracé , lequel peut ainsi être reproduit par simple pres sion sur le support choisi.

L'inconvénient réside dans l'impossibilité d'imprimer en même temps les illustrations, ainsi gravées en creux, et le texte, composé lui en relief.

Les éditeurs étaient alors contraints de les intercaler comme hors-texte ou de les réunir en fin de volume.

Un moyen -encore en usage -de contourner la difficulté a été de soumettre successivement les feuilles aux deux types d'impression : gravure d'abord , presse typographique ensuite.

li faut La lithographie attendre le XIX' siècle pour voir le principe élargi à d'autres usages .

L'HÉLIOGRAVURE Connue dès le début du même siècle dans l'industrie textile, elle permettait l'impression en continu de bobines de tissu.

C'est grâce à une série de découvertes que l'héliogravure put pénétrer le marché de l'imprimerie : fabrication du papier en bobine s, perfectionnement des procédés photographiques, introduction du tramage dans la reproduction des images.

Le principe en est le même que pour l'impression de tissus : pour mieux en pénétrer les creux , les cylindres gravés , en rotation, baignent en partie dans des bacs d'encre liquide ou encriers -un par couleur donc.

La partie émergeante ainsi chargée d'encre est essuyée en surface au moyen d'une racle afin d'en débarrasser les parties non imprimantes.

Dans le même temp s, un autre cylindre, de pression celui-là, vient appliquer le papier sur la partie imprimante dont les alvéoles retiennent l'encre par attraction électrostatique.

La création d'un champ électromagnétique permet dès lors d'en optimiser le transfert sur le papier .

Ces encres fluides , de même nature que celles utilisées en flexographie , sont de fait également adaptées aux supports du secteur de l'emballage .

L'éditeur parisien Auguste Godchaux fut le premier, en 1865 , à mettre au point une presse de ce type vraiment rentable : son prototype permettait en effet d'imprimer simultanément les deux faces du papier, en bobine ou à la feuille .

Cependant , la gravure de telles surfaces implique une logistique à la démesure des laizes (largeur de bande d'une bobine de papier) -certaines dépassent les trois mètres -et de l'usinage des cylindres porteurs : précision des circonférences et longueur d'impression correspondantes, cuivrage par électrolyse, polissage, etc., sont autant d'étapes aussi délicate s que nécessaires dont le surcoût global ne rend le procédé véritablement compétitif que pour des tirages supérieurs à plusieurs centaines de milliers d'exe mplaires.

Dans le cas des tirages très importants où l'héliographie n'a d'ailleurs pas de concurrent cette technique devient même très avantageuse : sa simplicité mécanique garantit une meilleure fiabilité à grande vitesse, le chromage (ou polissage ) des cylindres une qualité constante d'impression .

Aussi l'héliographie est-elle devenue dans une assez large mesure le domaine des rotatives.

LES TECHNIQUES D'IMPRESSION À PLAT Le principe de l'impre ssion offset, dominante aujourd'hui, a son origine dans celui de la litho graphie .

Technique dite à plat (ni en relief ni en creux), elle est apparue à la fin du xv111• siècle et a été très rapidement adoptée par les artistes : Daumier et Picasso , par exemple, en furent de fidèle s adeptes.

Elle demeure encore aujourd'hui un mode de création artistique original.

LA LITHOGRAPHIE Découverte par hasard par le Bavarois Aloys Senefe/der (1771 -1834 ), la lithographie (du grec lithos , «pierre ») utilise la répulsion naturelle entre l'eau et les corps gras pour différencier les parties de la surface impri ­ mante retenant l'encre d'impression de celles la repoussant.

Sauf à utiliser une encre et un papier spéciaux dits « à report», le dessin s'effectue en général à l'envers au crayon gras ou à l'encre grasse sur un support calcaire préalablement passé à l'eau.

Une fois badigeonnée de gomme arabique acidulée, la pierre devient plus hydrophile encore.

On procède alors à l'. »

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