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ORANGE

Publié le 30/09/2014

Extrait du document

Orange Mécanique, un chef d'oeuvre, et pour moi le meilleur Kubrick, loin devant 2001 et Full Metal Jacket. Orange Mécanique, ou "quelque chose d'étrange" selon la signification de ces mots dans la bouche de Burges, comme traduction. Ce film a plus de 30 ans. C'est à ma connaissance le seul film de sa génération aussi visionnaire. Effectivement, on se surprend à avoir de la compassion pour un être abject. C'est une des nombreuses forces du film. Kubrick nous offre un film bien étrange : une satyre de la violence dans une société future. Ce qui diffère Orange Mécanique des autres réquisitoires contre la violence, c'est que la plupart de ceux-ci choquent en montrant au public des scènes où l'on voit du sang couler ; mais dans OM, la scèneoù Malcolm MacDowell/Alex sort un couteau ...

« l'apologie de la violence revoient leur copies! Il faut transcender ce stade, cette mise en scène esthétique, qui nous montre que même l'insoutenable peut paraître beau.

Un film fort, osé.

Une vision futuriste de nos sociétés ? Je te conseille aussi de lire le livre si tu veux évidemment parler de l'adaptation par Kubrick. A lire pour comprendre.

A Lire pour savoir.

A lire avant de voir le film de préférence.

Alex (traduction latine : homme en dehors de la loi) parle.

Alex acte.

Alex reste froid devant ses actes.

Alex est-il un homme comme les autres ? Alex s'exprime en argot.

Le lecteur accompagne Alex.

Sans s'en rendre compte le lecteur est emporté dans l'histoire peu ordinaire, mêlé au mal, d'Alex et de ses compagnons, là est le véritable talent de l'auteur.

Le mal parce que "juger" comme mal par la société.

Le lecteur ne peut rester indifférent.

L'Orange Mécanique marque parce qu'il est cruel et beau.

Un roman exigent décrivant les travers de nos sociétés humaines imparfaites. Alex est une sorte de Don Quichotte, mais au service du mal.

Il viole, vole et torture tout en affichant un détachement qui le rend d'autant plus pervers et cruel à nos yeux.

Mais voilà, un jour il se fait embarquer et des scientifiques peu scrupuleux se servent de lui afin de mettre au point un traitement "anti-criminalité" destiné à modifier son comportement au point de le rendre aussi doux qu'un agneau...

Mais que va t-il se passer lorsque, en liberté, celui-ci va se retrouver en contact avec ses victimes de jadis ? Avant que Kubrick en fasse un classique du cinéma, Burgess en a fait une sorte d'icone de la littérature.

C'est violent, mais au service d'une vision métaphysique de l'homme, une réflexion sur le bienfondé des sociétés sécuritaires, et sur l'importance du libre arbitre de l'Homme qui le définit ainsi en tant que tel, sans sa capacité à choisir, l'Homme n'existe plus, il devient un animal ou un robot, comme le Alex drogué qui est incapable de pouvoir se défendre face à ses anciens martyrs, et qui se retrouve victime de la suppression volontaire et forcée de son attirance pour le mal.

Il ne vit plus en Homme, c'est un condamné qui ne choisit plus sa vie sous. »

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