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Tabac

Publié le 28/11/2012

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1 La plante du tabac [pic][pic][pic][pic][pic] Originaire des pays chauds, exemple type des plantes rudérales (qui poussent dans les décombres), mais susceptible de prospérer sous des climats très divers, le tabac se cultive depuis le 60e degré de latitude nord (Finlande et Suède) jusqu'au 40e degré de latitude sud (Australie). Sa durée de végétation relativement courte (de deux à cinq mois) lui permet de trouver sur la plus grande partie du globe une période suffisamment longue pour parvenir à maturité. Dans la famille des Solanacées, le genre Nicotiana, groupe, entre autres, tous les tabacs cultivés. Le genre fut décrit par Tournefort pour la première fois en 1719: plante à tiges herbacées (annuelles) ou sous-ligneuses (pérennantes); feuilles isolées et entières; inflorescence complexe, cymes plus ou moins ramifiées; calice tubuleux; corolle en tube, limbe à cinq lobes; cinq étamines sur la corolle; ovaire à deux ou quatre loges entouré à la base d'un nectaire, stigmate en forme de tête aplatie; capsule à deux ou quatre valves bifides; graines très petites (de 1 200 à 400 m de longueur, de 700 à 300 m de largeur), à téguments au relief sinueux; embryon charnu. Deux espèces, regroupant un très grand nombre de variétés, nombre qui ne cesse de croître, sont cultivées pour la consommation: N. rustica et N. tabacum, N. rustica (sous-genre rustica) proviennent des plateaux arides du Pérou et se caractérisent par vingt-quatre chromosomes médians ou submédians; elles proviendraient du croisement de N. pani culata et de N. ondulata. On cultive surtout N. rustica en ex-U.R.S.S. et en Pologne ainsi qu'en Italie, au Maroc et en Tunisie. Les plantes sont des herbes vigoureuses à feuilles pétiolées cordiformes. La corolle, terminée par un limbe étalé, est de couleur jaune. N. tabacum L., du sous-genre tabacum, regroupe le plus grand nombre des variétés industriellement cultivées, auxquelles s'ajoutent sans cesse de nouveaux hybrides. On admet généralement six formes originaires: fructicosa, lancifolia, brasiliensis, virginica, havanensis et macrophylla. Cette classification, due à Comes (1899), est parfois réduite à quatre formes originales (Anastasia, 1906), virginica regroupant virginica et lancifolia de Comes, et purpurea regroupant macrophylla et fructicosa. Dans tous les cas, il s'agit là de formes idéales auxquelles on peut certes rattacher toutes les variétés cultivées, mais sans existence actuelle sous leur forme pure. En France, 7 000 exploi...

« les régions et les variétés.

La culture du tabac commence au début du mois de mars, lorsque la graine est semée en pépinière ou sur semis flottants. Le jeune plant va ensuite émerger puis se fortifier avant d’être, vers la mi-mai, transplanté en champ.

Au début de l’été il atteint une hauteur d’1,80 mètre, stade auquel commence la floraison.

Le producteur s’empresse alors de couper la fleur qui se trouve à la tête de la plante afin que les feuilles parviennent à leur développement maximal.

On en compte une vingtaine par pied, larges, gaufrées, au port légèrement retombant.

Les premières décolorations signalent l’imminence de la récolte, qui s’opère pendant les mois de juillet/août et qui nécessite le recours à une main-d’œuvre nombreuse et attentive. Le tabac est ensuite séché dans des enceintes soufflant de l’air chaud ou dans des séchoirs traditionnels ou serres.

Il est enfin trié au cours de l’automne avant d’être livré aux centres d’achats des coopératives. 1.2 Le tabac et la dépendance Il existe deux types de dépendance à la cigarette : · Une dépendance comportementale et sociale: Fumer est un acte social autant que manger ou boire En tant qu'objet social, le tabac, surtout sous la forme de cigarette, est susceptible d'être donné ou échangé.

Il apparaît clairement que la cigarette est l'objet le plus facile à consommer rapidement en   compagnie de quelqu'un avec qui un échange, de quelque nature qu'il puisse être, peut s’effectuer.

Cet aspect ne saurait cependant rendre compte de l'importance personnelle que chacun peut attribuer au fait de fumer; une composante narcissique s'y ajoute, telle que chacun oppose en termes psychologiques le fumeur de pipe au fumeur de cigarettes, et le fumeur de tabac blond au fumeur de tabac brun.

C'est dire que l'acte de fumer est une manière d'identification extraordinairement puissante, quoique souvent inconsciente, et ce d'autant plus que la première cigarette correspond le plus souvent chez l'adolescent à un désir de reconnaissance adressé à ses camarades ou à ses parents.

On comprendra mieux, à la lumière de ces remarques, ce que de nombreux auteurs appellent la "composante orale" du tabagisme.

Cette composante résulte de deux aspects complémentaires: d'une part, fumer suscite une activité buccale extrêmement importante; d'autre part, fumer c'est consommer, absorber.

Le parallèle entre fumer et se nourrir apparaît clairement et l'on sait que fumer coupe l'appétit (par l'action de la nicotine au niveau hypothalamique, inhibant les contractions gastriques et réduisant les sécrétions).

Le besoin de fumer semble bien répondre par là à un sentiment de vide, d'incomplétude, de manque que la succion et les fantasmes qui peuvent inconsciemment l'accompagner viendraient combler.

· Une dépendance psychique : C'est surtout une dépendance de type psychique qui pousse le fumeur à consommer.

Le fumeur régulier privé brutalement de la consommation, ressent une sensation de manque.

Il est tendu, nerveux, irritable, angoissé voire déprimé.

Il peut trembler et avoir des sueurs ; il lui est difficile de réprimer l'envie de reprendre une cigarette.

1.3 Les Dangers et conséquences du tabac 2. »

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