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TPE : En Quoi la mer peut-elle sauver la Terre sur le plan énergétique ?

Publié le 20/08/2012

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Le SNAPPER est un flotteur qui, ballotté par la houle, monte et descend au gré des vagues. Attachée à celui-ci, une unité génératrice sous forme de cylindre est posée au fond de l’eau. Cette unité contient deux parties : une tige mobile, accrochée au flotteur, et une tige fixe. Sur chaque tige sont fixés des aimants qui interagissent et s’attirent les uns les autres. Au passage de la houle, la force de flottaison fait monter la bouée qui entraîne avec elle la partie mobile de la tige. Quand celle-ci devient supérieure à l’interaction des aimants, la tige mobile monte. Les aimants de la tige fixe restent en place, ce qui engendre un courant électrique. Après le passage de la vague, le flotteur redescend et la tige produit le même phénomène grâce à un ressort qui la ramène à sa position initiale. Des expériences faites avec un prototype montrent un rendement supérieur à de nombreux systèmes existants. Le SNAPPER produirait donc la même quantité d’énergie que les hydroliennes pour une taille bien inférieure et un coût moindre. Cependant, ce système en est encore au stade du prototype et le projet semble à l’arrêt depuis 2006, date de l’article.

« Principe de l'effet de serre Différents scénarios concernant les conséquences de cette hausse des températures ont été élaborés par le GIEC, après une série d'analyses.De nombreuses conséquences de ces modifications sont d'ores et déjà visibles.

En effet, les scientifiques ont calculé que la température des océans a augmentéd'environ 0.6 degrés lors du siècle dernier.

Les températures atmosphériques ont également augmenté : l'année 1998 a été l'année la plus chaude du siècle.

De plus, lasuperficie des couvertures neigeuses et des glaciers a fortement diminué (10% depuis 1960) notamment au niveau du pôle nord, d'où une augmentation du niveaumoyen de la mer de 10 à 20 cm.

De même, on remarque une hausse du nombre de cyclones, de fortes précipitations et une plus forte intensité des sécheresses aucours des dernières décennies. Évolution des températures au XXème et XXIeme siècle Le réchauffement climatique va aussi avoir des conséquences sur les ressources en eau de la planète.

Le niveau de la mer va continuer d'augmenter à cause de ladilatation thermique de l'eau et par l'apport d'eau supplémentaire venu de la fonte des glaces.

En effet, selon le 4ème rapport du GIEC, la hausse du niveau des océanspourrait être de 59 cm en 2100 et est estimée à 2 mètres en 2300.

Cette hausse du niveau de la mer menacerait les populations habitant les zones de basse altitude oudes îles telles que les Maldives.

Elle pourrait obliger le déplacement de 20 % de la population mondiale.

De plus, une raréfaction des précipitations risque d'êtreconstatée dans les régions subtropicales.

Ainsi, un tiers de la population mondiale serait en état de stress hydrique en 2025. En raison de la hausse des températures, les glaciers situés à moins de 3400 mètres d'altitude pourraient disparaître.

D'autre part, environ 20 à 30 % des espècesanimales pourraient s'éteindre dans le cas d'une augmentation de 1.5 à 2.5 degrés.

Cette proportion pourrait monter à 40 % si l'élévation atteint 3.5 degrés.

De plus, leréchauffement pourrait perturber la circulation thermohaline.

Cela entraînerait une hausse de la température des océans, accélérant en même temps la fonte desglaces.

Enfin, les inondations et les incendies se multiplieraient et les océans verraient leur acidité augmenter.

Enfin un rapport de Sir Nicholas Stern évalue le coûtglobal du réchauffement climatique à 5500 milliards d'euros en tenant compte des générations actuelles et futures. [pic] Effets des changements climatiques dans le monde En France, ces modifications climatiques se traduiraient par une augmentation des températures semblable à la canicule de 2003 et une augmentation des périodes desécheresses estivales, jusque-là cantonnées au sud-est du pays.

Ces modifications entraîneraient des perturbations sur la flore locale : l'épicéa disparaîtrait du massifcentral et le pin maritime coloniserait la Bretagne.

De plus, la culture du maïs se trouverait perturbée par le manque d'eau et elle ne serait possible que dans la moitiénord du pays.

Enfin, les stations de ski situées à 1500 mètres d'altitude se verraient dans l'obligation de fermer, bouleversant en même temps l'activité économique decertaines régions. B) Vers une pénurie des énergies fossiles [pic] Coupe d'un gisement de pétrole Le pétrole provient de la décomposition de végétaux et d'organismes marins, accumulés sous la surface de la Terre pendant des millions d'années.

En se déposant surle fond des océans, ils se sont mélangés à la boue pour former une couche de sédiments riche en matière organique : le kérogène.

Les sédiments s'enfoncent ensuitedans la roche sous l'effet de la tectonique des plaques.

Grâce à la pression due aux fortes profondeurs, les sédiments se transforment en roche.

L'augmentation destempératures due à la chaleur géothermique entraîne une décomposition des matières organiques en hydrocarbures.

Cette décomposition est appelée pyrolyse.

Lepétrole brut est formé.

Par sa structure relativement légère, le pétrole remonte vers la surface et s'accumule lorsqu'il rencontre une couche de roche imperméable.

Cecipermet à l'homme d'exploiter ces gisements. Comme le pétrole, le gaz se forme par pyrolyse.

Il est dû à la décomposition de matières organiques et est principalement formé de méthane.

Les gaz sont différentspar leur composition, leur origine et le type de réservoir naturel qui les hébergent.La formation du charbon, semblable à celle du pétrole est uniquement due à la décomposition de végétaux.Ces énergies se trouvent principalement dans les régions où on trouvait un climat tropical il y a 200 millions d'années, c'est-à-dire sur les zones tropicales de laPangée.

C'est ainsi que le pétrole est principalement présent au Moyen-Orient, en Afrique du nord, en Alaska et en Antarctique. [pic] Carte de la répartition des réserves de pétrole dans le monde Mais la surconsommation actuelle et le développement économique rapide de certains pays comme la Chine ou l'Inde, fait craindre à terme un épuisement de cesressources.

En effet la demande en énergie fossile pourrait croître de 50 à 60 % durant les vingt-cinq prochaines années Du fait d'une formation extrêmement longueet des ressources limitées, une pénurie est envisageable durant notre siècle.

Ainsi, les experts estiment les réserves de pétrole à 35 ans si nous suivons laconsommation actuelle.

Les réserves d'uranium sont, elles, estimées à 50 ans et les réserves de gaz ne devraient pas s'épuiser avant 70 ans.

En revanche, d'après l'AIE(Agence Internationale de l'Energie), une pénurie de pétrole pourrait survenir dès 2012 à cause d'une baisse des capacités de production.

La consommation actuelleest de 84 millions de barils par jour et pourrait grimper à 120 millions de barils en 2030.

Certains pays comme le Nigeria ou le Venezuela auront du mal à modifierleurs infrastructures, ce qui entraînera une pénurie.

De plus, Certaines entreprises nationalisées investissent moins dans la recherche de nouveaux gisements depétrole.

Le charbon, plus fréquent, pourrait être disponible pour encore deux siècles.

Mais la raréfaction de ces énergies va entraîner une hausse importante des prixcomme cela a été constaté avec un baril de pétrole à 100 dollars.

Les énergies fossiles ne seront donc plus rentables et les énergies telles que l'essence ou l'électricitévont voir leurs prix fortement augmenter. Ainsi les gouvernements cherchent des alternatives aux énergies fossiles en favorisant le développement des énergies renouvelables. [pic] Nombre d'années de réserves de pétrole des pays du monde. »

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