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T.P.E. : Le système éducatif espagnol

Publié le 05/07/2012

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C’est un monde qui sépare l’Espagne des années 1970 et celle d’aujourd’hui, l’école s’est réellement tournée vers un système laïc pour la majorité des communautés autonomes. Malgré des manifestations encore récentes d’une population en faveur de l’instruction religieuse à l’école, la Religion est devenue une option. Plus encore, l’Espagne a tournée sa jeunesse vers l’Europe. Elle a adaptée son système aux différents modèles européens. Mais il est reste cependant une particularité propre à l’Espagne, la Décentralisation du système. Le gouvernement laisse une grande marge de manœuvre aux communautés, qui décident de plus de la moitié du programme scolaire sur leur territoire. Ce régionalisme apporte un plus aux individus, surtout au Pays Basque et en Catalogne ou la culture linguistique et historique Les reformes ont transformées le paysage de l’éducation national de la communauté fait partie de l’instruction obligatoire. Désormais, les jeunes peuvent faire de vrais choix ainsi qu’évoluer au sein d’un système plus égalitaire qui leur permettent de faire le choix entre des études longues ou courtes. La démocratie a ouvert de nouvelles portes à une jeunesse qui découvre la crise mais qui est mieux préparer à y faire face pour s’exporter en Europe et dans le Monde. Malgré cette réussite au premier plan d’un nouveau système plus démocratique, l’école espagnole est l’une des moins efficace en Europe. Après de récentes reformes en 2006, le gouvernement espagnol va-t-il encore une fois réagir, et restreindre l’autorité des communautés sur le système ? Ou va-t-il attendre la mise en place complète de ce nouveau système qui n’a à peine que 5 ans ?

« en matière d'éducation.

Pour l'instant, sept régions seulement ont le droit de composer leur propre programme scolaire : * La Catalogne* La Galice* Le Pays basque* L'Andalousie* La Navarre* Les îles Canaries* Valence. Les dix autres régions ont mis au point un programme commun.Mais, très bientôt, les dix-sept régions auront les pleins pouvoirs dans le domaine de l'éducation.

Ce qui signifie que l'Espagne aura dix-sept programmes scolairesdifférents.Le gouvernement n'impose désormais qu'un programme minimal.

Ce programme indique l'ensemble des connaissances de base que les élèves doivent acquérir.

Auxrégions ensuite de compléter cet enseignement minimal et d'établir un véritable programme d'ensemble.Cette loi de 2006 rend aussi l'enseignement religieux et notamment du catéchisme facultatif et non plus obligatoire.Par ailleurs, elle met en œuvre le multiculturalisme, cela permet l'introduction des langues régionales à l'école.

Ainsi, en catalogne, en Galice et dans les provincesbasques, chacune de ces langues régionales est enseignée à l'école.La réforme de 2006 a aussi bouleversée les programmes ainsi que les options : l'éducation civique a été introduite afin de civiliser les élèves sur l'égalité des sexe.Cette loi a en effet été provoquée par un rapport de l'OCDE qui a placé l'éducation espagnole dans l'une des pires positions dans le classement des pays développésdu fait du plus fort pourcentage d'élèves sans qualification qui quittent l'école. B) Conséquences actuelles de ces réformes : * Le budget et les moyens :Grâce à toutes ces reformes, le système éducatif espagnol s'est considérablement amélioré ces dernières décennies.

Cependant, le budget de l'éducation en Espagneest un des plus faibles de l'Union Européenne (5,3% du PIB espagnol).

Le manque de formation des professeurs, leur salaire trop peu élevé et les réductions de posted'enseignants contribue au manque de motivation du personnel enseignant et au fort taux d'échec des élèves. * L'influence de la religion catholique :Tournant définitivement la page de la guerre civile et de la dictature franquiste, l'Espagne de Zapatero a voulu laïciser ses institutions, abolir les privilèges fiscaux del'Église catholique et signer la fin de l'enseignement du catéchisme dans les programmes scolaires.

En Espagne, le projet laïc vise à garantir la liberté de conscienceface à une confession majoritaire et non pas, comme on l'a vu en France récemment, à lutter contre l'expression de convictions particulières.Cependant, la religion catholique continue à avoir une influence importante dans l'enseignement public.

Comme nous le prouve l'échec de la réforme de 2009 dugouvernement actuel et malgré l'avancée de la loi de 2006, cette question de la laïcité à l'école n'est toujours pas totalement résolue.

Pour beaucoup d'espagnols, cetteinfluence de la religion catholique sur l'école est considérée comme un reste préoccupant du franquisme. * Une décentralisation des programmes très poussée :La loi de 2006 de décentralisation du système éducatif implique que l'Espagne aura très bientôt dix-sept programmes scolaires différents.Un collégien de Catalogne n'aura pas les mêmes connaissances qu'un collégien du Pays basque ou de Valence.

La mise en place d'une telle réforme a suscité denombreux débats.

Les questions ont porté notamment sur l'enseignement de l'histoire.

Certaines régions, comme la Catalogne, ont en effet leur propre vision del'histoire espagnole.Pour éviter que les Espagnols n'apprennent chacun, selon leur région d'origine, une version différente de l'histoire, le programme national minimal a donc été revu etcorrigé.

Désormais, tout le monde apprend la même version de l'histoire espagnole.Mais il persiste encore certaines régions qui ne sont pas d'accord avec ce nouveau programme.

En Espagne, on risque de discuter assez longtemps du programmed'histoire. Pour compliquer encore les choses, le gouvernement a décidé de rendre chaque établissement scolaire autonome.Chaque école peut donc préparer son propre programme et ainsi répartir différemment le contenu du programme entre les quatre années d'études au collège.En clair, un élève qui change d'établissement après deux années de collège risque de ne pas avoir les mêmes connaissances que ses nouveaux camarades ! Répartition des compétences dans le domaine de l'enseignement scolaire || | |Domaine | Compétences du ministère | Compétences des communautés autonomes |Organisation des cursus, diplômes | Détermine la structure des cursus scolaires, les niveaux, et les diplômes les sanctionnant | Aucune |Programmes scolaires | Définit les apprentissages minimaux et fixe 65% des matières (55% pour les communautés à langue propre) | Complètent les programmesdéfinis par le ministère |Établissements scolaires | Détermine les conditions générales de sécurité, des effectifs maximaux, garantit la gratuité scolaire | Implantation, construction, entretiendes établissements, attribution des moyens financiers, nomination et inspection des personnels de direction, d'enseignement et autres |Personnel enseignant | Fixe les conditions d'admission dans le corps enseignant (diplômes,...) | Recrutement, nomination, rémunération et évaluation des enseignants,définition du statut des enseignants |Inspection | Haute inspection : contrôle du respect de la législation au niveau régional | inspection des établissements scolaires | Qui plus est, en Espagne, aucun examen national unique ne vient sanctionner la fin des études secondaires obligatoires. * Le système éducatif espagnol est l'un des systèmes le plus égalitaire et le plus accessible au monde pour tous les enfants (le rapport PISA à placé l'Espagne 8ème aumonde en terme d'accès égale à l'éducation, bien devant le Royaume-Uni et les USA) * Les débats politiques sur ces réformes En Espagne, la loi Générale sur l'Education (LGE) de 1970 établit un enseignement commun de 6 à 14 ans en le concentrant sur les anciennes écoles primaires,clairement séparées des secondaires (Lycées et Etablissements d'Enseignement Professionnel).

Ce modèle a perduré jusqu'en 1990, année où laLoi d'Organisation Générale du Système Educatif a créé le cycle intermédiaire de l'Education Secondaire Obligatoire (ESO), de 12 à 16 ans, qui se situe entre l'EcolePrimaire et le Baccalauréat.

Bien que l'on ait adopté différentes formules, dont la création de nouveaux centres spécialisés, ce nouveau cycle a rejoint les centresdu primaire, ou bien a été réparti entre les centres du Baccalauréat et ceux de la Formation Professionnelle ou encore, dans des installations vacantes.

C'est cetteorganisation qui a été le plus souvent adoptée dans l'enseignement public.

En ce qui concerne l'enseignement privé, compte tenu que la plupart des centrescomprenaient déjà primaire, collège et lycée (et parfois enseignement professionnel), il n'y a pas eu de problème pour l'intégrer.Depuis, le débat à ce sujet n'a pas cessé.

Tout d'abord, les grands partis de gauche et de droite se sont affrontés à propos de l'opportunité d'amplifier cette intégration,les premiers étant pour et les seconds contre, bien qu'il y ait eu des différences au sein même de partis du même bord.

En second lieu, la question a divisé lesenseignants eux-mêmes, avec une majorité de professeurs des écoles pour et de professeurs du second cycle contre.Dans le contexte plus particulièrement politique, ce sont deux conceptions de la société qui s'affrontent, en termes comparatifs, l'une étant égalitaire et l'autre. »

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