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TPE sur les personnages de la Révolution française

Publié le 20/08/2012

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SAINT-JUST (LOUIS, 1767-1794). Lieutenant colonel de la garde nationale en 1789, élu de Soissons à la Convention. Régicide, proche de Robespierre. Hostile aux Girondins, il est un très efficace représentant en mission auprès des armées. l'Archange de la Terreur (son surnom) partage le sort de l'Incorruptible en Thermidor...

 

« LES MONTAGNARDS IMonta·~nard et régicide , élu au premier Comité de salut public (avri l1793 ) puis réélu en juil.

Partisan de la Terreur comme méthode de gouve rnement (sept.

1793).

Soutien l'action contre Robespierre Ouil.

1794).

Victime de la répression post-Thermidor.

En 1795, élu au Conseil des Cinq Cents, il approuvera le coup d'État de Bonaparte.

CARRIER (JEAN-BAPTISTE, 1756·1794) Procureur .

Parti san enthousiaste de la Révolution , élu du Cantal à la Convention (sept.

1792 ).

Régicide, représentant en mission en Normandie contre l'insurrection fédéraliste (été 1793) , il est envoyé à Nantes.

Organise la répression contre les royalistes et les modérés : noyades collectives dans la loire.

Dénoncé au CSP, il est rappelé en fév.

1794 .

Décrété d'accusation en sept.

1794.

Jugé et guillotin é en déc.

1759-1794) mesures les plus révolutionnaires, organise la pétition antimonarchique violemment réprimée du Champ-de-Mars Ouil.

1791 ).

Dénoncé, s'exi le en Angleterre.

Amnistié, revient à Paris où il joue un rôle auprès du maire Pétion.

Artisan du 10-Août, qui aboutit à la déchéance du roi.

Justifie les massacres de septembre.

Unique Montagnard dans un cabinet giro ndin , ministre de la Justice puis de la Guerre.

Élu à la Convention, démissionne du gouvernement.

Représentant de la Convention en Belgique (déc.

1792 à fév.

1793); régicide, il est attaqué pour ses amitiés avec Dumouriez qui vient de trahir.

Membre du CSP en 1793 (avril à juillet), favorable à la paix et hostile à la Terreur , il est arrêté en mars 1794 et est guillotin é le 5 avril.

qui le rend célèbre : les Révolutions de France et de Brabant.

Membre du club des Cordeliers, devient ami de Danton .

Nommé par ce dernier secrétaire général du ministère de la Justice, est élu à la Convention .

Régicide, il s'attaque aux Girondins, mais s'oppose à leur condamnation à mort.

Avec son nouveau journal le Vieux Cordelier, devient le chef de file des Indulgents .

Dénoncé par Saint-Just, il est arrêté et uillotiné avec Danton .

DROUET (JEAN-BAPTISTE, 1763·1824) Maître de poste à Sainte-Menehould, il reconnaît louis XVI en fuite , et l'arrête à Varennes (21 juin 1791 ).

Héros, est élu à la Convention.

Montagnard enthousiaste et régicide .

Poète et homme de théâtre, cupide et sans conviction, c'est un ami de Danton .

Insti gateur des massacres de septembre, élu à la Convention par Paris .

Personnage trouble -soupçonné dans plusieurs complots politiques et financiers - , il a inventé les noms des mois du calendrier révolutionnaire.

En 1794 , exclu des Jacobins pour concussion, jugé et condamné à mort.

Guillotiné avec les dantonistes .

Professeur de mathé­matiques et physique.

Élu de la loire­ Inférieure à la Convention .

.,:o.l;!I-~ _..Régicide, cet ancien religieux se marie et devient un anticlérical acharné.

Favorable à la déchristianisation, réprime avec rigueur lyon insu rgée .

Attaqué par Robespierre en avr.

1794 sur sa conduite , il participe à Thermidor Ouil.

1794).

Amnistié en 1795 par la Convention, il s'attache à Barras et occupe des taches de police sous le Directoire.

Soutient le coup d'État de Bonaparte .

FOUQUIER·TINVIW (ANTOINE FOUQUIER DIT, 1746·1795) Cousin de Camille Desmoulins, juriste, nommé au ministère de la Justice .

D irecteur du jury d'accusation (17 août 1792), il juge les royalistes arrêtés le 10 août 1792.

Membre du Tribunal révolutionnaire, puis accusateu r public, il organise la Terreur judiciaire d'avril 1793 à juil.

1794 .

légaliste, il s'étonne d'être mis en accusation en 1795 par la Convention .

Condamné à mort et guillotin é (mai 1795) .

i étatde l'Artois aux états généraux .

Piètre orateur, il acquiert de l'influence à la Constituante par sa rigueur .

Fin 1791 , accusateur public auprès du Tribunal criminel de Paris jusqu 'en avr.

1792.

En août 1792, membre de la Commune insurrectionnelle de Paris.

Élu montagnard de Paris à la Convention, accusé par les Girondins d'aspirer à la dictature , régicide, il obtient la mise en accusation de ses rivaux, les Hébertistes puis les Dantonistes .

Membre du CSP depuis août 1793, on lui prête une influence décisive sur l 'instauration de la Grande Terreur décrétée en sept.

1793 par la Convention sur proposition de Barère .

À l'origine de l'édit du maximum pour geler la hausse des prix.

Il s'opposa à la déchristianisation et proposa la célébration du culte de l'Eire suprême Ouin 1794) .

Ses exigences morales et sa décision de lutter contre la corruption précipitèrent sa chute.

le 9 thermidor, la Convention le décrète d'arrestation.

Réfugié auprès de la Commune de Paris qui lui est restée fidèle, il est blessé, arrêté et guilloti né avec ses amis le 10 thermidor sans jugement.

SAINT-JUST (LOUIS, 1767-1794) Lieutenant colonel de la garde nationale en 1789 , élu de Soissons à la Convention .

Régicide, proche de Robespierre.

Hostile aux Girondins, il est un très efficace représentant en mission auprès des armées.

l'Archange de la Terreur (son surnom) partage le sort d e l'Incorruptibl e en Thermidor.

LES RADICAUX BABEUF (FRANÇOIS NoEL, DIT GRACCHUS, 1760-1797) Clerc de commissaire de terrier .

Membre du conseil généra l de la Somme (1792-1794), journaliste .

Organise une conjuration contre le Directoire, la conjuration des Égaux, aux accents libertaires et collectivistes.

Arrêté et condamné à mort en février 1797.

Guillotin é en mai 1797.

HÉBERT (JACQUES, 1757-1794) Journalist e.

Représentant de la section Bonne-Nouvelle à la Commune insurrectionnelle de Paris (10 août 1792).

Rédacteur du Père Duchesne, au style violent et ordurier , s'attaque aux Girondins.

Arrêté , puis libéré (mai 1793 ), il constitue un groupe de radicaux anticléricaux , les Enragés.

En mars 1794 , il pousse à l'insurrection contre la Convention .

Décrété d'arrestation sur rapport de Saint -Just, il est guillotin é.

MARAT (JEAN-PAUL.

1743-1793) Médecin et publiciste .

Il fonde dès 1789 l'Ami du Peuple ,.

li lance des appe ls au soulèvem ent contre les autorités .

Élu de Paris à la Convention, il a créé les conditions qui ont conduit aux massacres de sept.

1792 .

Très populaire chez les sans-culott es, il aspire à la dictature personne lle.

Assassiné le 13 juillet 1793 par Charlotte de Corday.

Son corps est transporté au Panthéon .

Roux (JACQUES, 1752-1794) Prêtre .

Actif durant les soulèvements anti-nobiliaires de 1790 en Saintonge , il vote la Constitution civile du clergé et devient vicaire à Paris .

Membre de la Commune insurrectionnelle après le 10 août 1792 , animateur des Enragés.

Révolté par la misère , porte-parole des sans-culottes les plus radicaux , il est arrêté et jugé .

Se suicide en prison.

I!U :lt\j.i!@iiJ ARTOIS (CHARLES PHILIPPE COMTE, 1757-1836) Frère cadet de louis XVI.

Hostile aux réformes , partisan en 1789 de la manière forte contre les émeutiers et favorable à la monarchie absolue, il émigre après la prise de la Bastille .

Anime des activités contre-révolu­ tionnaires .

Dirige une tentative de débarquement en 1795 sur 111e d'Yeu (Bretagne) qui échoue.

Règnera de 1824 à 1830 sous le nom de Charles X .

CHARRETTE (FRANÇOIS ATHANASE DE LA CONTRIE, DIT, 1763·1796) Officier de marine.

Défend le roi le 10 août 1792 aux Tuileries.

Dirige l'insurrection du pays de Retz .

Individualiste , il ne rejoint vraiment jamais l'armée catholique et royale.

Négocie en 1795 avec la République (paix de la Jaunaie , 17 fév.

1795).

En juillet, il reprend la guerre, est nommé commandant en chef de l'armée royale par loui s XVIII.

En février 1796, capturé et jugé, il est fusillé à Nantes .

CHOUAN (JEAN COTTEREAU, DIT lEAN, 1767-1794) Contrebandier .

Avec ses trois frère s, il a donné son nom au mouvement insurrectionnel de l'O.

: la Chouannerie.

Il meurt lors d'une embuscade en juillet 1794 .

CoRDAY (CHARLOTTE DE.

1768-1793) Jeune royaliste normande -arrière­ petite nièce de Corn eille-, se rend à Paris pour assassiner Marat (13 juil.

1793).

Jugée, guillotinée .

LOUIS (DAUPHIN, 1785·1795) Fils de louis XVI et Marie-Antoinette .

ce qu'il ne soit considéré que comme un frein au mouvement révolutionnaire.

Usant son droit de veto, il s'iso le, espère un coup de force militaire et décide de passer à l'étranger .

Arrêté à Varennes (21-22 juin 1791) , déchu en août 1792, jugé en déc.

1792 , il est condamné à mort par la Convention.

Guillotiné le 21 janv.

1793 .

MARIE-ANTOINETTE (1755·1793) Fille de scandales qui ternissent sa popularité (allaire du Collier).

Hostile à tous compromis, elle pousse le roi à partir à l'étranger.

Haïe par le peuple , elle est victime d'un procès odieux.

Guillotinée en oct.

1793 .

généraux .

Congédié par le roi le 11 juil.

1789, il est soutenu par le peuple parisien , qui s'empare de la Bastille.

Rappelé au gouvernement le 29 juil., il démissionne le 8 sept.

1790 après avoir écho ué dans sa politique d 'emprunts.

Se retire chez lui en Suisse , à Coppet.

PROVENCE (LOUIS STANISLAS, COMTE DE, 1755-1824) Frère de loui s XVI, à l'encontre duquel il nourrit une profonde jalousie, mène un double jeu avant que l'on découvre qu'il complote avec des royalistes ultras (conspiration de Favra s, 1791) .

S'enfuit en juin 1791 en Belgique.

Se déclare régent à la mort de louis XVI, puis louis XVIII à la mort du dauphin au Temple.

Tente de se faire reconnaître par les gouvernements européens et revendique les actions des royalistes qui luttent en son nom .

Devra attendre 1814 pour récupérer le trône après l'abdication de Napoléon 1".

LES MILITAIRES RÉPUBLICAINS BARA (FRANÇOIS JOSEPH, 1779·1793) Jeune soldat, assassiné en Vendée par des rebelles.

Son destin tragique est utilisé par la Montagne pour en faire un exemple de patrioti sme.

Son corps est déposé au Panthéon .

Une légende est créée au théâtre et dans des chansons .

Il serait mort en criant : « Vive la République ! ».

BONAPARTE (NAPOLÉON, 1769·1821) Officier d'artillerie.

S'impose au siège de Toulon comme stratège (déc.

1793).

Général de brigade, arrêté en août 1794 , lavé de tout soupçon de robespierrisme.

Organise la résistance de la Convention (13 vendémiaire- 5 oct.

1795 ).

Commandant en chef de l'armée d 'Italie (mars 1796 ).

Défa it le Piémont et l'Autriche (paix de Campoformio , 1797 ).

le Directoire le charge de l'expédition d'Égypte (mai 1798-juil.1799).

Prend le pouvoir à la suite du coup d'État du 18-Brumaire .

Prem ier consul jusqu'en 1804, il se fait nommer empereur (1804-1815).

HOCHE (LAzARE, 1768-1797) Général.

Simple soldat en 1789 , généra l de division en 1793 .

Combat les Autrichiens sur le Rhin .

Arrêté en 1794, échappe à la Terreur .

Chargé de réprimer l'insurrection vendéenne, il écrase les émigrés à Quiberon fjuil.

1795) , et impose la paix.

Son expédition en Irlande est un échec (déc.

1796 ).

Envoyé une nouvelle fois en Allema gne, il y meurt de tuberculose .

MARCEAU (FRANÇOIS MARCEAU· DESGRAVIERS, DIT, 1769·1796) Militaire .

Entre dans la garde nationale le 14 juil.

1789, s'engage comme volontaire en 1791.

Combat en Vendée avec succès et est nommé général de division en nov.

1793 .

Général de l'armée des Ardennes , puis de Sambre et Meuse.

Vainqueur des Autrichiens, il meurt à Altenkirchen .

Chef de brigade en 1795, il se rend maître de Ille et en chasse les Espagnols.

Il se nomme président à vie.

Bonaparte envoie une expédition en 1800 pour le soumettre .. »

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