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12 avril 1365 : Traité de Guérande.

Publié le 23/03/2012

Extrait du document

 

Après la victoire d’Auray en septembre 1364 où Charles de Blois a été tué et Bertrand du GuesclinF054 fait prisonnier, Jean IV de Monfort se fait reconnaître le titre de duc de Bretagne par Charles V le SageF057, roi de France. Cette décision met fin à ce que l’on a appelé la guerre des Jeanne, Jeanne de Penthièvre, nièce de Jean III de Bretagne et Jeanne de Flandre. 

 

« ligne masculine, comme c'est le cas pour le royaume de France.

S'ensuit la guerre de Succession de Bretagne, entre le clan de Charles de Blois et celui de Jean de Montfort, à qui a succédé son fils, Jean IV.

Le duché, déjà victime de la guerre de Cent Ans, est mis en coupe réglée par des armées de mer­ cenaires auxquelles s'ajoutent des détachements venus d'An­ gleterre et de France .

Le désastre d'Auray En 1364 , Jean IV de Montfort , hésitant, s'accommoderait aisé ­ ment d'un partage du duché de Bretagne .

Charles de Bloi s, de son côté, ne serait pas fâché de mettre un terme à un conflit qui s'éternise depuis plus de vingt ans .

Mais c'est sans compter sans les appétits de pouvoir et de revanche de Jeanne de Penthièvre .

Cette femme de caractère impose un implacable veto aux entre­ prises de rapprochement entre les deux partis, arguant qu'elle n'a pas tant sacrifié à la lutte pour en arriver là.

Charles de Blois se soumet à la volonté de son épouse , tandis que Jean IV se retourne vers son allié anglais qui, lui , souhaite en finir une fois pour toutes .

Edouard Ill d'Angleterre ras­ semble un contingent chargé d'épauler les hommes de Montfort et en confie le com­ mandement au Prince Noir, son fils, à Robert Knowles et à John Chandos .

En août, les Anglais mettent le siège devant Auray, dont la citadelle et le port sont aux mains des hommes de Charles de Blois.

Le 27 sep­ tembre, ce dernier se met en marche à son tour, avec pour objectif de desserrer l'étau qui asphyxie peu à peu la cité .

La bataille décisive s'ouvre deux jours plus tard sur les hauteurs d'Auray .

Les Anglo-Bretons de Jean IV fondent littéralement sur l'armée de Charles de Blois , qu'ils taillent en pièces .

Les accords de Guérande profitent à Edouard Ill d'Angleterre Malgré une résistance héroï­ que, les « Français » sont sub­ mergés par un ennemi bien supérieur en nombre, et Char­ les de Blois tombe mort sur le champ de bataille .

A ses côtés, Olivier de Clisson est éborgné d'un coup de lance et doit se rendre, tout comme Du Gues­ clin , qui n'a plus en main qu'une épée brisée .

C'est un désastre pour le camp de Char ­ les d'Orléans , qui doit se ré­ soudre à traiter .

Le 12 avril 1365 , Charles V con­ sent à signer le traité de Gué­ rande qui parachève l'éc hec de sa politique bretonne .

Jean de Montfort est reconnu seul et légitime duc de Bretagne par le souverain Valois.

Certes , la défaite n'est pas complète, puisque le duché demeure dans le royaume et que le duc reste soumis à l'hommage .

Par ailleurs, il est stipulé que , à défaut d'héritier, la Bretagne reviendra aux descendants de Jeanne de Penthièvre .

Mais c ' est là une bien maigre- et très .

hypothétique- consola­ tion .

Edouard Ill d'Angleterre, lui, tire brillamment son épingle du jeu.

Véritable mentor de Jean IV, il a, dès 136 2, conclu avec son protégé une alliance qui ne laisse guère de doute sur ses intentions .

Selon cet accord , le jeune duc ne peut se marier sans l'aval de l'An­ glais et doit lui remettre, en gage d'une énorme dette , plu­ sieurs forteresses du duché.

C'est donc pieds et poings liés que Jean IV de Montfort arrive à Guérande, et plus de dix­ huit mois s'écouleront avant que le nouveau duc en titre ne daigne se rendre à Paris prêter hommage à son suzerain, le roi de France Charles V.

~E DITI ONS ~ ATLAS DU GUESCLIN VOLE AU SECOURS DE CHARLES DE BLOIS Héritier du fief paternel de Broons, près de Dinan, Bertrand Du Guesclin fait ses armes à Rennes dans les rangs du parti de Charles de Blois.

A trente -cinq ans, il est enfin adoubé chevalier et passe au service du roi de France, qui l'env oie en Normandie .

En 1364, Charles de Blois demande à Charles V d'autoriser Du Guesclin à intervenir en Bretagne .

Pour ne pas être mis en cause par les Anglais, le roi ordonne au chevalier de se démettre de toutes ses fonctions officielles, une décision de pure forme.

C'est donc comme capitaine à la solde du comte de Blois que Du Guesclin part guerroyer en Bretagne.

La campagne va se révéler peu profitable et s'achever par sa capture, la troisième de sa carrière .

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