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15 août 778 : Désastre de Roncevaux.

Publié le 24/03/2012

Extrait du document

 

Les Basques massacrent l’arrière-garde de CharlemagneF012. Son neveu RolandF012C est tué. Charles revenait de Barcelone, où il avait tenté sans succès de mater une révolte. 

 

« nir l'empereur.

Mais il est trop tard.

Lorsque Charlemagne arrive enfin, les cadavres gi- sent sur le champ de bataille déserté par les Vascons, qui se sont évanouis dans la pé- nombre des montagnes.

La nouvelle du carnage de Ron- cevaux impressionna beau- coup les esprits.

Un chapitre entier lui sera consacré dans les Annales royales par l'his- torien Eginhard.

"Ce cruel re- vers effaça presque entière- ment dans le coeur du roi la joie des succès obtenus en Espagne", écrit-il, avec une certaine langue de bois, quand on sait que ce furent des échecs plutôt cuisants ! c z o LA CHANSON DE ROLAND Souvent dans l'Histoire, la littérature intervient afin de sauver et de magnifier des réputations, créant et installant les mythes.

Avec la Chanson de Roland écrite entre 1100 et 1125, Charlemagne est devenu immortel.

Ce superbe poème épique, composé de 4002 vers, n'a rien perdu de son pouvoir évocateur et de sa force de style.

Turold, son auteur, y transforme la réalité, lui donnant un impact romanesque.

Roland en est le personnage central.

Neveu de Charlemagne, ami d'Olivier, il est fiancé à Aude, la belle.

Les Vascons se transforment en Maures païens venus d'Espagne.

Les Francs possèdent un courage d'airain.

"Honte à qui fuira ! Il n'en manquera pas un devant la mort !" s'écrient-ils.

Roland ne se résout à sonner son cor en ivoire d'éléphant pour appeler au secours qu'à l'ultime minute.

Celle où il va tomber, moribond, sous un pin après avoir tenté de briser son épée Durendal : "le ferais folie, et perdrais ma renommée en douce France", dit-il, héroïque, préférant offrir sa vie pour sauver celle de son roi.

Le Charlemagne de la chanson saura le venger en écrasant les Sarrasins.

chettes, ils regardent défiler, sur ce chemin malaisé, les Francs qui passent.

L'avant- garde et le principal corps de bataille s'éloignent, sans qu'ils bougent.

Pas si bêtes : l'armée complète est bien trop importante pour eux.

Ce qui les intéresse, c'est surtout l'arrière-garde, et les chariots bourrés de vivres et de butins de guerre.

Ils vont pouvoir fai- re un carnage profitable.

Tan- dis que Charlemagne et le gros de la troupe, loin devant, ignorent tout de ce qui se passe, à la tombée de la nuit, l'arrière se fait attaquer par surprise...

Les Francs se font massacrer, sans avoir le temps de se positionner ni de riposter avec leur cavalerie.

Ils meurent tous, avec vaillan- ce et désespoir, lors d'une défense dérisoire et pathé- tique.

Revers cruel Parmi les victimes, au milieu de leurs hommes qu'ils n'ont pas voulu quitter, il y a Ro- land, le lieutenant de Charle- magne, armé de sa fidèle épée Durendal ; Egghiard, échanson du roi, qui comman- dait l'arrière-garde sacrifiée et Anselme, comte du Palais.

Mortellement blessé, Roland sonne de l'olifant pour préve- EÀ2 s • S o o o o.

Miniature du XVe siècle représentant la mort de Roland, pour Le Miroir historiai de Vincent de Beauvais.. »

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